Intervention périlleuse [terminé]
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Intervention périlleuse [terminé]
C'était la mi-journée.
Vaincue par la lassitude, Bleue avait renoncé à poursuivre ses recherches pour cette fois et, assise sur le bord d'une fontaine, elle tirait quelques douces notes de son violon. Peu de gens étaient présents sur la place marchande d'ordinaire envahie de monde. Les quelques rares passants qui venaient à s'approcher de la fontaine s'arrêtaient quelques instant, envoutés par le son mélodieux que produisait l'instrument.
Comme à chaque fois qu'elle jouait, Bleue sentait résonner en elle un sentiment de force et en opposition une incroyable légèreté. Elle faisait corps avec la musique, la vivait et la modifiait à la guise de sa volonté, créant un monde de couleurs peuplé de possibilités infinies. La mélodie était un chemin qu'elle traçait, les notes étaient des directions qu'elle empruntait, le violon était son guide.
Un brusque remue-ménage coupa court à l'instant. Son monde vola en éclat et elle revint à la réalité de mauvaise grâce.
Contrariée, comme toujours lorsqu'on l'interrompait en pleine communion avec son archet, elle ouvrit les yeux pour connaître l'origine du dérangement.
Une animation soudaine avait changé l'atmosphère apaisé de la place en une tension fiévreuse qui accompagnait souvent les mouvements de foule. Et c'était bien une foule que Bleue avait sous les yeux. Attroupés autour de quelque chose, ou quelqu'un qu'elle ne voyait pas, des curieux formaient un cercle à une trentaine de mètres de là. Les bruits qui sen échappaient de ce laissait à penser qu'une grande animation devait avoir lieu au milieu de ce mur de passants.
En général, ce genre de spectacles de rue n'intéressait pas la jeune violoniste. Ils n'étaient qu'une preuve de l'ennui dont étaient assujettis la plupart des gens, ou de l'intérêt général pour le malheur d'autrui.
Mais cette fois, Bleue se surpris elle même à éprouver une certaine curiosité par rapport aux sons qui parvenaient à son ouïe développée par des années de pratique musicale.
Cédant à l'attraction qui la poussait en avant, elle rejoignit le groupe en formation circulaire. Elle se fraya un chemin parmi la foule, sans trop de difficulté au vue de sa fine carrure et arriva enfin au centre.
La scène qu'elle découvrit alors la laissa pantoise.
Un homme portant un accoutrement qu'elle reconnue comme celui des gardes qui veillaient à la sécurité de la ville tenait fermement par le poignet une femme pauvrement vêtu. La violentée montrait un visage terrifié à son agresseur, expression qui peina autant Bleue que son visage sale et émacié.
Furibond, le garde criait sur sa détenue.
« … voleuse ! Je t'ai déjà attrapée à maintes reprises la main dans le sac ! » pu saisir la violoniste.
« Pitié monseigneur. Je meurt de faim, je n'ai pas eut le choix... »
Mais l'homme ne voulait rien entendre.
« Tu connais le châtiment pour les voleurs ! »
Comprenant l'odieuse insinuation, la femme fondit en larme en multipliant ses supplications. C'en fut assez pour Bleue qui bouscula la marchande qui lui barrait la route et marcha sur la scène alors même que le garde saisissait la poignée de son arme pour abattre sa sentence.
« Veuillez cesser immédiatement ! »
Le bourreau s'arrêta net à l'écoute de l'ordre qui venait de fuser. Son regard alla, surpris, sur la jeune fille qui venait de l'interrompre.
« Damoiselle, cette situation ne vous regarde pas. Vous vous mettez en travers de la route d'un représentant de la loi d'Ilya ! » s'insurgea le garde s'étant reprit.
Intérieurement Bleue dû s'avouer qu'il n'était pas complètement en tord. Elle venait de s'immiscer dans une affaire qui n'était pas la sienne. Mais maintenant qu'elle y était.
Elle s'avança sans une once d'hésitation et se posta entre l'homme et sa victime.
« Veuillez lâcher cette femme immédiatement ! »
Son ton était froid, comme à chaque fois qu'elle se sentait en colère. Autour d'elle, les curieux l'observaient en retenant leur souffle.
(Une introduction très courte, par manque de temps, je m'en excuse... )
Vaincue par la lassitude, Bleue avait renoncé à poursuivre ses recherches pour cette fois et, assise sur le bord d'une fontaine, elle tirait quelques douces notes de son violon. Peu de gens étaient présents sur la place marchande d'ordinaire envahie de monde. Les quelques rares passants qui venaient à s'approcher de la fontaine s'arrêtaient quelques instant, envoutés par le son mélodieux que produisait l'instrument.
Comme à chaque fois qu'elle jouait, Bleue sentait résonner en elle un sentiment de force et en opposition une incroyable légèreté. Elle faisait corps avec la musique, la vivait et la modifiait à la guise de sa volonté, créant un monde de couleurs peuplé de possibilités infinies. La mélodie était un chemin qu'elle traçait, les notes étaient des directions qu'elle empruntait, le violon était son guide.
Un brusque remue-ménage coupa court à l'instant. Son monde vola en éclat et elle revint à la réalité de mauvaise grâce.
Contrariée, comme toujours lorsqu'on l'interrompait en pleine communion avec son archet, elle ouvrit les yeux pour connaître l'origine du dérangement.
Une animation soudaine avait changé l'atmosphère apaisé de la place en une tension fiévreuse qui accompagnait souvent les mouvements de foule. Et c'était bien une foule que Bleue avait sous les yeux. Attroupés autour de quelque chose, ou quelqu'un qu'elle ne voyait pas, des curieux formaient un cercle à une trentaine de mètres de là. Les bruits qui sen échappaient de ce laissait à penser qu'une grande animation devait avoir lieu au milieu de ce mur de passants.
En général, ce genre de spectacles de rue n'intéressait pas la jeune violoniste. Ils n'étaient qu'une preuve de l'ennui dont étaient assujettis la plupart des gens, ou de l'intérêt général pour le malheur d'autrui.
Mais cette fois, Bleue se surpris elle même à éprouver une certaine curiosité par rapport aux sons qui parvenaient à son ouïe développée par des années de pratique musicale.
Cédant à l'attraction qui la poussait en avant, elle rejoignit le groupe en formation circulaire. Elle se fraya un chemin parmi la foule, sans trop de difficulté au vue de sa fine carrure et arriva enfin au centre.
La scène qu'elle découvrit alors la laissa pantoise.
Un homme portant un accoutrement qu'elle reconnue comme celui des gardes qui veillaient à la sécurité de la ville tenait fermement par le poignet une femme pauvrement vêtu. La violentée montrait un visage terrifié à son agresseur, expression qui peina autant Bleue que son visage sale et émacié.
Furibond, le garde criait sur sa détenue.
« … voleuse ! Je t'ai déjà attrapée à maintes reprises la main dans le sac ! » pu saisir la violoniste.
« Pitié monseigneur. Je meurt de faim, je n'ai pas eut le choix... »
Mais l'homme ne voulait rien entendre.
« Tu connais le châtiment pour les voleurs ! »
Comprenant l'odieuse insinuation, la femme fondit en larme en multipliant ses supplications. C'en fut assez pour Bleue qui bouscula la marchande qui lui barrait la route et marcha sur la scène alors même que le garde saisissait la poignée de son arme pour abattre sa sentence.
« Veuillez cesser immédiatement ! »
Le bourreau s'arrêta net à l'écoute de l'ordre qui venait de fuser. Son regard alla, surpris, sur la jeune fille qui venait de l'interrompre.
« Damoiselle, cette situation ne vous regarde pas. Vous vous mettez en travers de la route d'un représentant de la loi d'Ilya ! » s'insurgea le garde s'étant reprit.
Intérieurement Bleue dû s'avouer qu'il n'était pas complètement en tord. Elle venait de s'immiscer dans une affaire qui n'était pas la sienne. Mais maintenant qu'elle y était.
Elle s'avança sans une once d'hésitation et se posta entre l'homme et sa victime.
« Veuillez lâcher cette femme immédiatement ! »
Son ton était froid, comme à chaque fois qu'elle se sentait en colère. Autour d'elle, les curieux l'observaient en retenant leur souffle.
(Une introduction très courte, par manque de temps, je m'en excuse... )
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
Pour la septième fois au moins, Akin bailla à gorge déployée.
« J'suis fatigué Fillan... se plaignit il. On pourrait pas juste aller se reposer sur un toit? »
Le chat noir lui répondit par un regard sévère.
« Akin! On a toujours pas récupéré de nourriture, si tu ne te secoues pas un peu on va passer le reste de la journée le ventre vide! »
Le garçon grommela, de mauvaise humeur, et donna un coup de pied dans un caillou. Son ami avait raison, même si jamais il ne l'aurait reconnu, ils n'avaient rien attrapé, rien mangé depuis la vieille, et les gargouillement de son ventre semblait donner raison au chat noir.
Le jeune garou soupira et passa ses deux mains derrière sa nuque tout en marchant. L'esprit ailleurs, il laissa son regard se perdre dans le ciel dégagé. Le soleil de midi chauffait la place marchande, engourdissant les personnes présentes.
Akin ne sortait pas du lot, se sentant abattu par une telle température, et ne rêvant que d'un toit pour s'étendre et faire une sieste.
De mauvaise grace, il aida Fillan qui s'était déjà mit en quête de nourriture.
Le chat garou repéra rapidement une étalage sans surveillance. Le marchand qui était occupé à observer un groupe de personnes sur la place, ne vit pas le jeune homme s'approcher discrètement de ses poissons grillés.
« Beurk! chuchota Akin à Fillan. Comment peut il gâcher un poisson en le faisant griller. »
« Les humains préfèrent manger cuit, faut pas chercher à comprendre. » lui miaula son ami.
Akin avança doucement une main tout en surveillant le marchand et s'apprêta à saisir un poisson. Mais soudain il se stoppa net, l'oreille dressée. Sa tête se tourna vers le groupe de gens qu'observait le marchand. Son instinct félin lui soufflait que quelque chose de tramait au cente du groupe. Il percevait la détresse.
« On a pas le temps pour ça Akin! Prend vite ce poisson et filons! »
Mais le chat garou n'écoutait déjà plus son ami. Sa curiosité sans limite prenant le dessus, il lança un regard scrutateur au groupe, puis finalement se laissa emporter et s'élança pour voir de quoi il retournait.
Fillan soupira et lança un regard plein de déception aux poissons, puis il couru sur les trace de son ami.
Akin atteignit rapidement son but et se glissa avec agilité entre les jambes des personnes présentes pour voir ce qu'il se passait au milieu du groupe.
Trois personnes se tenait au centre du regroupement. Le chat garou observa d'abord le premier: grand, bien bâti et vêtu d'une armure, il ne pouvait être qu'un garde. Il tenait par le poignet une femme d'un certain âge aux vêtements sales et déchirés. Jusque là, rien d'inhabituel dans le cotidien de la ville.
La troisième personne attira davantage l'attention du garçon. C'était une jeune fille qui défiait du regard le garde et semblait furieuse, bien que son visage soit neutre. Akin pencha la tête sur le coté, intrigué par l'apparence de la jeune fille.
Ses cheveux, bruns et lisses, lui tombaient sur la taille, et son visage fin la faisait paraître plus jeune qu'elle ne devait réellement l'être. Elle portait une tunique et une jupe bleus et une arme pendait à sa ceinture. Mais le plus étonnant était ses yeux, d'un bleu intense que le chat garou ne rappelait pas avoir déjà vu.
La tension entre le garde et la jeune fille était presque palpable. Peu importe ce qui les avait opposé, l'instinct d'Akin lui soufflait qu'ils n'allaient pas tarder à en venir aux mains. Aussi prit il une initiative qu'aucune personne censée n'aurait osé prendre; mais voilà Akin n'était pas une personne censée.
Accroupis, un sourire joyeux aux lèvres il prit son élan en se ramassant sur lui même et, sous les yeux horrifiés de Fillan qui l'avait rejoint, il détendit ses muscles et bondit sur le dos du garde comme un chat.
Surpris et déstabilisé, ce dernier poussa une exclamation et s'écroula face contre terre sous le poids du garou.
« Tadaaaa! » s'écria joyeusement Akin en écartant les bras, une sourire ravi sur les lèvres comme s'il venait de réaliser un tour de magie particulièrement réussi.
Le silence effaré qui accueillit son entrée fut total. Les personnes présentes le regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes. Akin en profita pour observer l'homme sur lequel il était assis. Immobile, le choc de la chute semblait l'avoir assomé.
« Ben dis donc il est pas costaud celui là. Une petite chute et paf! Il tombe dans les pommes! Enfin c'est pas grave, j'aime bien les pommes. »
Un vent de panique remplaça alors l'instant de surprise. Les gens qui les entouraient commencèrent à s'éparpiller précipitamment. Pour tous, une chose était sûre: le garçon venait d'agresser ouvertement un garde, les autres n'allaient pas tarder à rappliquer!
Bientôt, il n'y eu plus qu'Akin, Fillan, la mendiante et la jeune fille sur la place.
« Ben dis dont, je les ai fait fuir presque aussi vite qu'Eira! Génial! Mais comment ça se fait?... Elle m'a peut être passé un peu de son pouvoir de faire peur aux gens. »
Fillan semblait sur le point de laisser exploser sa colère sur le garçon irresponsable. Mais celui ci ne l'écoutait pas de toute manière. Les yeux étincelants de curiosité, il observait la jeune fille aux yeux bleus qui n'avait pas bougé. Les questions se mélangeaient à une vitesse ahurissante dans son esprit et n'allaient pas tarder à jaillir de sa bouche dans une de ces tirades chaotiques dont il avait le secret.
« J'suis fatigué Fillan... se plaignit il. On pourrait pas juste aller se reposer sur un toit? »
Le chat noir lui répondit par un regard sévère.
« Akin! On a toujours pas récupéré de nourriture, si tu ne te secoues pas un peu on va passer le reste de la journée le ventre vide! »
Le garçon grommela, de mauvaise humeur, et donna un coup de pied dans un caillou. Son ami avait raison, même si jamais il ne l'aurait reconnu, ils n'avaient rien attrapé, rien mangé depuis la vieille, et les gargouillement de son ventre semblait donner raison au chat noir.
Le jeune garou soupira et passa ses deux mains derrière sa nuque tout en marchant. L'esprit ailleurs, il laissa son regard se perdre dans le ciel dégagé. Le soleil de midi chauffait la place marchande, engourdissant les personnes présentes.
Akin ne sortait pas du lot, se sentant abattu par une telle température, et ne rêvant que d'un toit pour s'étendre et faire une sieste.
De mauvaise grace, il aida Fillan qui s'était déjà mit en quête de nourriture.
Le chat garou repéra rapidement une étalage sans surveillance. Le marchand qui était occupé à observer un groupe de personnes sur la place, ne vit pas le jeune homme s'approcher discrètement de ses poissons grillés.
« Beurk! chuchota Akin à Fillan. Comment peut il gâcher un poisson en le faisant griller. »
« Les humains préfèrent manger cuit, faut pas chercher à comprendre. » lui miaula son ami.
Akin avança doucement une main tout en surveillant le marchand et s'apprêta à saisir un poisson. Mais soudain il se stoppa net, l'oreille dressée. Sa tête se tourna vers le groupe de gens qu'observait le marchand. Son instinct félin lui soufflait que quelque chose de tramait au cente du groupe. Il percevait la détresse.
« On a pas le temps pour ça Akin! Prend vite ce poisson et filons! »
Mais le chat garou n'écoutait déjà plus son ami. Sa curiosité sans limite prenant le dessus, il lança un regard scrutateur au groupe, puis finalement se laissa emporter et s'élança pour voir de quoi il retournait.
Fillan soupira et lança un regard plein de déception aux poissons, puis il couru sur les trace de son ami.
Akin atteignit rapidement son but et se glissa avec agilité entre les jambes des personnes présentes pour voir ce qu'il se passait au milieu du groupe.
Trois personnes se tenait au centre du regroupement. Le chat garou observa d'abord le premier: grand, bien bâti et vêtu d'une armure, il ne pouvait être qu'un garde. Il tenait par le poignet une femme d'un certain âge aux vêtements sales et déchirés. Jusque là, rien d'inhabituel dans le cotidien de la ville.
La troisième personne attira davantage l'attention du garçon. C'était une jeune fille qui défiait du regard le garde et semblait furieuse, bien que son visage soit neutre. Akin pencha la tête sur le coté, intrigué par l'apparence de la jeune fille.
Ses cheveux, bruns et lisses, lui tombaient sur la taille, et son visage fin la faisait paraître plus jeune qu'elle ne devait réellement l'être. Elle portait une tunique et une jupe bleus et une arme pendait à sa ceinture. Mais le plus étonnant était ses yeux, d'un bleu intense que le chat garou ne rappelait pas avoir déjà vu.
La tension entre le garde et la jeune fille était presque palpable. Peu importe ce qui les avait opposé, l'instinct d'Akin lui soufflait qu'ils n'allaient pas tarder à en venir aux mains. Aussi prit il une initiative qu'aucune personne censée n'aurait osé prendre; mais voilà Akin n'était pas une personne censée.
Accroupis, un sourire joyeux aux lèvres il prit son élan en se ramassant sur lui même et, sous les yeux horrifiés de Fillan qui l'avait rejoint, il détendit ses muscles et bondit sur le dos du garde comme un chat.
Surpris et déstabilisé, ce dernier poussa une exclamation et s'écroula face contre terre sous le poids du garou.
« Tadaaaa! » s'écria joyeusement Akin en écartant les bras, une sourire ravi sur les lèvres comme s'il venait de réaliser un tour de magie particulièrement réussi.
Le silence effaré qui accueillit son entrée fut total. Les personnes présentes le regardaient avec des yeux ronds comme des soucoupes. Akin en profita pour observer l'homme sur lequel il était assis. Immobile, le choc de la chute semblait l'avoir assomé.
« Ben dis donc il est pas costaud celui là. Une petite chute et paf! Il tombe dans les pommes! Enfin c'est pas grave, j'aime bien les pommes. »
Un vent de panique remplaça alors l'instant de surprise. Les gens qui les entouraient commencèrent à s'éparpiller précipitamment. Pour tous, une chose était sûre: le garçon venait d'agresser ouvertement un garde, les autres n'allaient pas tarder à rappliquer!
Bientôt, il n'y eu plus qu'Akin, Fillan, la mendiante et la jeune fille sur la place.
« Ben dis dont, je les ai fait fuir presque aussi vite qu'Eira! Génial! Mais comment ça se fait?... Elle m'a peut être passé un peu de son pouvoir de faire peur aux gens. »
Fillan semblait sur le point de laisser exploser sa colère sur le garçon irresponsable. Mais celui ci ne l'écoutait pas de toute manière. Les yeux étincelants de curiosité, il observait la jeune fille aux yeux bleus qui n'avait pas bougé. Les questions se mélangeaient à une vitesse ahurissante dans son esprit et n'allaient pas tarder à jaillir de sa bouche dans une de ces tirades chaotiques dont il avait le secret.
Akin Terra- niveau 1
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Age : 35
Localisation : heu... là! Non... Ici!... Ou peut être là?... Enfin quelque part par ici.
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
Il est des rencontres dont on ne peut que se souvenir lorsqu'elles montrent une importance à nos yeux. Et il en est aussi qu'on ne peut tout simplement oublier tant elles nous marquent.
Bleue ne connaissait pas le garçon qui venait de faire un geste aussi courageux qu'irréfléchi. Elle n'aurait su dire non plus s'il l'avait fait par souci de l'aider ou pour une raison personnelle. Mais elle était sûre d'une chose: elle n'oublierait probablement jamais cette rencontre des plus surprenantes.
Prête quelques instants plus tôt à défendre la malheureuse victime du garde, elle avait déjà posé une main prudente sur la poignée tressée de son Katana. Son regard de saphir affrontait celui acier de son adversaire. Jamais dans un climat aussi tendu n'aurait elle pu s'imaginer un instant qu'un garçon sortit de nul part bondirait sur le garde, le plaquant impitoyablement au sol. Pourtant c'était bien ce qu'il s'était passé, et Bleue se tenait désormais là, droite comme un « I », à contempler le jeune homme, figée dans une expression de surprise non masquée.
L'étrange garçon prononça des paroles que la violoniste ne comprit pas totalement. Son ton était joyeux et faisait penser à celui qu'aurait eut un enfant plus qu'à une voix adulte. Bleue prit le temps de l'observer. C'était un jeune homme qui devait avoir une vingtaine d'année, bien que son comportement aurait tout à fait pu lui donner quelques printemps de moins. Cheveux châtains en bataille, yeux d'un vert intense, il portait des vêtements trop grands pour lui. Son attitude aussi était plus qu'étonnante. En dehors de l'assaut qu'il avait mené sur le garde, il y avait dans ses gestes, ses mouvements, les positions qu'il prenait quelque chose qui relevait davantage de l'animal que de l'homme.
En fait, le garçon lui faisait penser à un chat particulièrement joueur...
Bleue se secoua pour chasser cette idée saugrenue et quitter la latence surprise qui l'immobilisait. Les curieux qui s'étaient attroupés autour de la scène avaient déjà pris la poudre d'escampette, tous conscients que la situation devenait dangereuse.
Sans paniquer, la jeune femme s'approcha de la mendiante et l'aida à se relever.
« Merci damoiselle merci... Vous vous êtes mise en péril pour aider une pauvre ère comme moi... » murmura la femme avec reconnaissance.
« Ce n'était rien. Mais vous devriez partir maintenant, les gardes ne tarderont pas à arriver. Il ne faut pas qu'ils vous trouvent ici. »
La mendiante remercia une dernière fois la jeune violoniste en lui prenant les mains et partie après s'être inclinée devant le jeune garçon toujours assis sur son garde.
Bleue s'intéressa d'ailleurs à ce dernier, reprenant son habituel comportement méfiant qu'elle revêtait devant les inconnus.
« Je ne sais qui vous êtes, ni pourquoi vous m'avez aidé, mais j'imagine que je vous doit des remerciements pour ce geste. »
A son tour elle s'inclina devant le garçon dans une légère mais élégante courbette.
« Néanmoins au vu de ce que vous venez de faire, je vous conseillerais de me suivre, la garde arrive. »
Elle n'avait pas menti. D'une rue adjacente retentissait déjà le bruit de ferraille caractéristique d'une patrouille. Sans attendre de réponse de l'étrange garçon, l'héritière des Blanc-Azur tourna les talons et parti dans la direction opposée. Elle passa rapidement plusieurs rues, tournant de temps à autre à droite où à gauche, puis déboucha sur une place beaucoup plus petite que la précédente.
Toujours de son pas sûr, elle s'approcha d'une auberge dont elle poussa la porte d'entrée.
L'endroit était vide à cette heure. Les buveurs n'affluaient que le soir venant.
Bleue alla murmurer deux mots à l'oreille du tavernier qui approuva en silence. Puis elle se tourna vers le jeune garçon qui l'avait apparemment suivi. Elle remarqua alors seulement qu'un chat l'accompagnait. C'était une belle créature dont le pelage sombre et les yeux bleus séduisirent immédiatement la jeune fille. Ce qui ne l'empêcha aucunement de jeter à l'inconnu un regard trahissant la méfiance.
Par courtoisie, elle attendit qu'il prenne la parole.
(Toutes mes excuses pour cette réponse tardive... )
Bleue ne connaissait pas le garçon qui venait de faire un geste aussi courageux qu'irréfléchi. Elle n'aurait su dire non plus s'il l'avait fait par souci de l'aider ou pour une raison personnelle. Mais elle était sûre d'une chose: elle n'oublierait probablement jamais cette rencontre des plus surprenantes.
Prête quelques instants plus tôt à défendre la malheureuse victime du garde, elle avait déjà posé une main prudente sur la poignée tressée de son Katana. Son regard de saphir affrontait celui acier de son adversaire. Jamais dans un climat aussi tendu n'aurait elle pu s'imaginer un instant qu'un garçon sortit de nul part bondirait sur le garde, le plaquant impitoyablement au sol. Pourtant c'était bien ce qu'il s'était passé, et Bleue se tenait désormais là, droite comme un « I », à contempler le jeune homme, figée dans une expression de surprise non masquée.
L'étrange garçon prononça des paroles que la violoniste ne comprit pas totalement. Son ton était joyeux et faisait penser à celui qu'aurait eut un enfant plus qu'à une voix adulte. Bleue prit le temps de l'observer. C'était un jeune homme qui devait avoir une vingtaine d'année, bien que son comportement aurait tout à fait pu lui donner quelques printemps de moins. Cheveux châtains en bataille, yeux d'un vert intense, il portait des vêtements trop grands pour lui. Son attitude aussi était plus qu'étonnante. En dehors de l'assaut qu'il avait mené sur le garde, il y avait dans ses gestes, ses mouvements, les positions qu'il prenait quelque chose qui relevait davantage de l'animal que de l'homme.
En fait, le garçon lui faisait penser à un chat particulièrement joueur...
Bleue se secoua pour chasser cette idée saugrenue et quitter la latence surprise qui l'immobilisait. Les curieux qui s'étaient attroupés autour de la scène avaient déjà pris la poudre d'escampette, tous conscients que la situation devenait dangereuse.
Sans paniquer, la jeune femme s'approcha de la mendiante et l'aida à se relever.
« Merci damoiselle merci... Vous vous êtes mise en péril pour aider une pauvre ère comme moi... » murmura la femme avec reconnaissance.
« Ce n'était rien. Mais vous devriez partir maintenant, les gardes ne tarderont pas à arriver. Il ne faut pas qu'ils vous trouvent ici. »
La mendiante remercia une dernière fois la jeune violoniste en lui prenant les mains et partie après s'être inclinée devant le jeune garçon toujours assis sur son garde.
Bleue s'intéressa d'ailleurs à ce dernier, reprenant son habituel comportement méfiant qu'elle revêtait devant les inconnus.
« Je ne sais qui vous êtes, ni pourquoi vous m'avez aidé, mais j'imagine que je vous doit des remerciements pour ce geste. »
A son tour elle s'inclina devant le garçon dans une légère mais élégante courbette.
« Néanmoins au vu de ce que vous venez de faire, je vous conseillerais de me suivre, la garde arrive. »
Elle n'avait pas menti. D'une rue adjacente retentissait déjà le bruit de ferraille caractéristique d'une patrouille. Sans attendre de réponse de l'étrange garçon, l'héritière des Blanc-Azur tourna les talons et parti dans la direction opposée. Elle passa rapidement plusieurs rues, tournant de temps à autre à droite où à gauche, puis déboucha sur une place beaucoup plus petite que la précédente.
Toujours de son pas sûr, elle s'approcha d'une auberge dont elle poussa la porte d'entrée.
L'endroit était vide à cette heure. Les buveurs n'affluaient que le soir venant.
Bleue alla murmurer deux mots à l'oreille du tavernier qui approuva en silence. Puis elle se tourna vers le jeune garçon qui l'avait apparemment suivi. Elle remarqua alors seulement qu'un chat l'accompagnait. C'était une belle créature dont le pelage sombre et les yeux bleus séduisirent immédiatement la jeune fille. Ce qui ne l'empêcha aucunement de jeter à l'inconnu un regard trahissant la méfiance.
Par courtoisie, elle attendit qu'il prenne la parole.
(Toutes mes excuses pour cette réponse tardive... )
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
Alors qu'il s'apprêtait à bombarder l'inconnue de questions, celle ci se détourna de lui pour aider l'autre femme à se relever. Fillan en profita pour exploser:
« Non mais t'es dingue! Foncer comme ça au milieu d'un groupe d'humains et sauter sans raison sur un bipède en armure! Tu cherches vraiment les ennuis! Tu veux qu'on se fasse tuer ou quoi?! Si je m'écoutait je t'abandonnerais et tu te débrouillerais tout seul! »
« Tu penses vraiment ce que tu dis Fillan? » demanda le garou avec un sourire malicieux.
« Bien sûr que non! cracha le chat, toujours en colère. Il n'empêche que tu n'es qu'un crétin borné et sans jugeote! »
Akin eut un sourire joyeux et reporta son attention sur les deux femmes. La mendiante s'était relevée, et après avoir remercié la jeune fille, elle se tourna vers le garçon et s'inclina devant lui, puis elle partit en courant. Le garçon se demanda vaguement pourquoi tout le monde semblait vouloir s'enfuir, mais il n'eut pas le loisir d'y penser beaucoup car l'inconnue s'adressa à lui.
« Je ne sais qui vous êtes, ni pourquoi vous m'avez aidé, mais j'imagine que je vous doit des remerciements pour ce geste. »
Elle ponctua sa phrase d'une courbette qui apparu comme un geste étrange à Akin. Il se promit d'en apprendre plus dessus pour pouvoir le refaire plus tard.
Sourire enfantin aux lèvres, il s'apprêta à expliquer joyeusement qu'il avait trouvé amusante l'idée de sauter dans le dos d'un homme en armure, mais une fois encore il ne pu aller au bout de sa pensée car la jeune fille, reprit:
« Néanmoins au vu de ce que vous venez de faire, je vous conseillerais de me suivre, la garde arrive. »
dsqdsqAkin se demanda un instant ce qu'elle entendait par « ce que vous venez de faire », mais il ne s'attarda pas sur le sujet car son ouïe de garou lui rapporta au même instant des bruits de pas marchant rapidement dans leur direction. Il avait déjà entendu ces bruits et ce rythme de pas. La dernière fois ils appartenaient à un groupe d'homme tout en métal qui lançaient au gens des regards de chiens de garde. Et Akin n'aimait pas les chiens de garde. Il s'aperçut alors que son interlocutrice venait de tourner les talons et de partir d'un bon pas vers l'autre coté de la place, ses cheveux noires volant derrière son dos.
La garou sourit et la suivi en courant, Fillan sur ses talons, l'air toujours contrarié.
La jeune fille l'entraina au travers d'un dédale de ruelle qui aurait perdu la plupart des gens. Mais depuis qu'il vagabondait dans cette ville, Akin avait commencé à la connaître, cette ville était son terrain de jeu. Aussi ne se surprit il pas en passant ainsi d'une rue à l'autre, reconnaissant chaque recoin.
L'inconnue le mena finalement à une auberge dont elle poussa la porte pour entrer. Le garou la suivi à l'intérieur, ouvrant de grands yeux curieux. L'endroit était vide de monde et le bonhomme au comptoir semblait être la seule personne présente. La jeune fille qui l'avait mené là alla d'ailleurs chuchoter quelque chose à l'oreille du bonhomme puis se tourna vers lui.
Si Akin lu de la méfiance dans son regard, cela ne le marqua pas plus qu'un autre regard. Plus joyeux que jamais il prit tout fois un air étrangement sérieux et demanda:
« Je peux parler cette fois? »
L'inconnue sembla surprise par sa question mais hocha positivement la tête.
Tout sourire, Akin explosa enfin:
« Bonjour! Je m'apelle Akin Terra! J'adore le poisson et les pommes! Mais je préfère le poisson! Remarque les pommes c'est bon aussi. Mais le poisson c'est meilleur cru! C'était ton ami le gars en armure de tout à l'heure? Ca c'est Fillan mon meilleur ami! Je sais pas pourquoi les gens cuisent le poisson, c'est bizarre quand même. C'est sympa ici! C'est ta maison? Moi je dort dans un cachette! Même qu'elle est très secrète! Hahaaa! Et puis j'ai plein de pommes dans ma cachette parce que c'est trop bon! Ah mince non j'en ai plus c'est pour ça qu'on cherche de la nourriture avec Fillan. »
Il interrompit soudain sa tirade et huma l'air. Il venait de repérer une odeur, une odeur alléchante...
Fillan semblait l'avoir senti aussi car il dressait les oreilles, et un air avide se lisait dans ses yeux.
Du poisson!
Akin lança un regard affamé à la porte derrière le comptoir depuis laquelle provenait l'odeur. Il sentie son ventre gargouiller et Fillan frémit à coté de lui.
« Non mais t'es dingue! Foncer comme ça au milieu d'un groupe d'humains et sauter sans raison sur un bipède en armure! Tu cherches vraiment les ennuis! Tu veux qu'on se fasse tuer ou quoi?! Si je m'écoutait je t'abandonnerais et tu te débrouillerais tout seul! »
« Tu penses vraiment ce que tu dis Fillan? » demanda le garou avec un sourire malicieux.
« Bien sûr que non! cracha le chat, toujours en colère. Il n'empêche que tu n'es qu'un crétin borné et sans jugeote! »
Akin eut un sourire joyeux et reporta son attention sur les deux femmes. La mendiante s'était relevée, et après avoir remercié la jeune fille, elle se tourna vers le garçon et s'inclina devant lui, puis elle partit en courant. Le garçon se demanda vaguement pourquoi tout le monde semblait vouloir s'enfuir, mais il n'eut pas le loisir d'y penser beaucoup car l'inconnue s'adressa à lui.
« Je ne sais qui vous êtes, ni pourquoi vous m'avez aidé, mais j'imagine que je vous doit des remerciements pour ce geste. »
Elle ponctua sa phrase d'une courbette qui apparu comme un geste étrange à Akin. Il se promit d'en apprendre plus dessus pour pouvoir le refaire plus tard.
Sourire enfantin aux lèvres, il s'apprêta à expliquer joyeusement qu'il avait trouvé amusante l'idée de sauter dans le dos d'un homme en armure, mais une fois encore il ne pu aller au bout de sa pensée car la jeune fille, reprit:
« Néanmoins au vu de ce que vous venez de faire, je vous conseillerais de me suivre, la garde arrive. »
dsqdsqAkin se demanda un instant ce qu'elle entendait par « ce que vous venez de faire », mais il ne s'attarda pas sur le sujet car son ouïe de garou lui rapporta au même instant des bruits de pas marchant rapidement dans leur direction. Il avait déjà entendu ces bruits et ce rythme de pas. La dernière fois ils appartenaient à un groupe d'homme tout en métal qui lançaient au gens des regards de chiens de garde. Et Akin n'aimait pas les chiens de garde. Il s'aperçut alors que son interlocutrice venait de tourner les talons et de partir d'un bon pas vers l'autre coté de la place, ses cheveux noires volant derrière son dos.
La garou sourit et la suivi en courant, Fillan sur ses talons, l'air toujours contrarié.
La jeune fille l'entraina au travers d'un dédale de ruelle qui aurait perdu la plupart des gens. Mais depuis qu'il vagabondait dans cette ville, Akin avait commencé à la connaître, cette ville était son terrain de jeu. Aussi ne se surprit il pas en passant ainsi d'une rue à l'autre, reconnaissant chaque recoin.
L'inconnue le mena finalement à une auberge dont elle poussa la porte pour entrer. Le garou la suivi à l'intérieur, ouvrant de grands yeux curieux. L'endroit était vide de monde et le bonhomme au comptoir semblait être la seule personne présente. La jeune fille qui l'avait mené là alla d'ailleurs chuchoter quelque chose à l'oreille du bonhomme puis se tourna vers lui.
Si Akin lu de la méfiance dans son regard, cela ne le marqua pas plus qu'un autre regard. Plus joyeux que jamais il prit tout fois un air étrangement sérieux et demanda:
« Je peux parler cette fois? »
L'inconnue sembla surprise par sa question mais hocha positivement la tête.
Tout sourire, Akin explosa enfin:
« Bonjour! Je m'apelle Akin Terra! J'adore le poisson et les pommes! Mais je préfère le poisson! Remarque les pommes c'est bon aussi. Mais le poisson c'est meilleur cru! C'était ton ami le gars en armure de tout à l'heure? Ca c'est Fillan mon meilleur ami! Je sais pas pourquoi les gens cuisent le poisson, c'est bizarre quand même. C'est sympa ici! C'est ta maison? Moi je dort dans un cachette! Même qu'elle est très secrète! Hahaaa! Et puis j'ai plein de pommes dans ma cachette parce que c'est trop bon! Ah mince non j'en ai plus c'est pour ça qu'on cherche de la nourriture avec Fillan. »
Il interrompit soudain sa tirade et huma l'air. Il venait de repérer une odeur, une odeur alléchante...
Fillan semblait l'avoir senti aussi car il dressait les oreilles, et un air avide se lisait dans ses yeux.
Du poisson!
Akin lança un regard affamé à la porte derrière le comptoir depuis laquelle provenait l'odeur. Il sentie son ventre gargouiller et Fillan frémit à coté de lui.
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
L'inconnu ne déclina pas l'invitation à parler que lui offrit Bleue, il paru même y mettre un point d'honneur. Sourire aux lèvres, le garçon se lança dans un véritable discours sans interruption, et quel discours! L'héritière des Blanc-Azur en resta béa. Les paroles du garçon étaient toutes dénuées de liens et toutes ne trouvèrent pas un sens dans son esprit, mais chacune semblait avoir une importance pour lui.
Bleue eut alors cette étrange impression de se trouver face à un enfant joyeux, et non à un jeune adulte. Il parlait avec le cœur plus qu'avec la tête, comme beaucoup de petits garçons. Était il possible que ce jeune homme n'ai jamais grandi mentalement, laissant ce soin à son corps?
La méfiance de Bleue s'envola immédiatement, sans qu'elle y prête attention. Se méfier d'un inconnu était facile, se méfier d'un enfant était saugrenue.
Le flot interminable de paroles du garçon s'arrêta comme il avait commencé, net. Bleue sortit de ses pensées, tentant de comprendre la raison de cette interruption.
Celui qui s'était présenté sous le nom d' Akin respirait l'air avec intensité. Mais ces inspirations n'étaient nullement dues à une quelconque reprise de souffle après tirade aussi longue. Non, en l'observant de ses yeux de saphir, Bleue comprit que le garçon sentait les odeurs environnantes.
L'étrange image d'un chat qu'elle avait eut précédemment s'imposa encore à son esprit. Le jeune homme avait des réflexes qui faisaient penser à un félin, elle ne pouvait contredire cette idée... Un mot, simple mais effrayant, passa dans son esprit comme un souffle de vent: « garou ».
Mais Bleue secoua vivement la tête pour repousser ce mot. Les garous, tels qu'on le lui avait appris lorsque son éducation était encore de mise, étaient des êtres monstrueux aux instincts bestiaux qui avaient la capacité de se métamorphoser en créatures mi homme mi bête. Souvent, du temps ou elle était encore une fillette entourée de ses parents, Bleue avait entendu les mères dirent à leurs enfants que s'ils n'étaient pas sages, un garou viendrait les chercher et les dévorer.
Comment ce garçon à l'âme d'enfant pourrait il être une telle chose? En le regardant, Bleue ne voyait en lui que de l'innocence et de la joie de vivre.
Elle chassa donc ces pensées parasites, mais ne pu néanmoins se débarrasser de l'impression de voir en lui un chat...
Pour mettre un terme à sa réflexion sur le sujet, la violoniste se concentra sur l'attitude du jeune homme et la raison de son arrêt soudain. Son regard était avide, et Bleue surprit le chat nommé Fillan s'agiter dans ce qui ressemblait à de l'impatience. La jeune fille ne sentait rien de particulier dans l'air mais devinait à leur comportement que c'était la faim qui devait ainsi les troubler.
Malgré qu'elle n'eut pas retenu grand chose du discours d' Akin, Bleue avait cru comprendre que lui et son chat cherchaient de la nourriture.
Aux vêtements trop grands et sales que portait le garçon, elle devina aussi que leur vie devait essentiellement se passer dans les rues... La jeune fille se sentit prise de pitié pour les deux compères dont la vie ne devait pas être facile tout les jours, et de gène en pensant à la bourse remplie de pièces d'or qu'elle portait à la ceinture.
Mais à voir le garçon, souriant, joyeux et insouciant, elle comprit que son sort ne devait pas le marquer autant qu'elle.
Le bruit de ventre qu'il émit la soutira de ses pensées, et lui fit prendre la décision suivante.
Elle héla le tavernier qui revint immédiatement.
" Pourriez vous servir à mes deux compagnons ici présents votre meilleur met à base de poisson je vous prie ? Je prends cela à mon compte. "
Elle lâcha quelques pièces sur le comptoir qui teintèrent de façon significative.
Le tavernier empoigna son paiement et reparti avec son butin vers l'arrière cuisine.
Bleue tourna la tête vers le garçon qui n'avait pas quitté son air affamé.
Elle jugea qu'il était temps pour elle de se présenter à son tour.
" Mon nom est Bleue. Vous me voyez enchantée de faire votre connaissance messire Akin. "
Elle s'aperçut du même temps que la civilité « messire » était quelque peu mal choisi pour un personnage tel que Akin.
" Pardonnez ma curiosité, mais oserais je vous demander ce que quelqu'un comme vous fait dans une agglomération comme Ilya ? "
Bleue soupira intérieurement, on ne se séparait décidément pas si simplement de sa méfiance, d'autant plus lorsqu'elle nous enserre depuis deux longues années. Elle attendit néanmoins de voir si sa question allait trouver une réponse de la part d' Akin.
Bleue eut alors cette étrange impression de se trouver face à un enfant joyeux, et non à un jeune adulte. Il parlait avec le cœur plus qu'avec la tête, comme beaucoup de petits garçons. Était il possible que ce jeune homme n'ai jamais grandi mentalement, laissant ce soin à son corps?
La méfiance de Bleue s'envola immédiatement, sans qu'elle y prête attention. Se méfier d'un inconnu était facile, se méfier d'un enfant était saugrenue.
Le flot interminable de paroles du garçon s'arrêta comme il avait commencé, net. Bleue sortit de ses pensées, tentant de comprendre la raison de cette interruption.
Celui qui s'était présenté sous le nom d' Akin respirait l'air avec intensité. Mais ces inspirations n'étaient nullement dues à une quelconque reprise de souffle après tirade aussi longue. Non, en l'observant de ses yeux de saphir, Bleue comprit que le garçon sentait les odeurs environnantes.
L'étrange image d'un chat qu'elle avait eut précédemment s'imposa encore à son esprit. Le jeune homme avait des réflexes qui faisaient penser à un félin, elle ne pouvait contredire cette idée... Un mot, simple mais effrayant, passa dans son esprit comme un souffle de vent: « garou ».
Mais Bleue secoua vivement la tête pour repousser ce mot. Les garous, tels qu'on le lui avait appris lorsque son éducation était encore de mise, étaient des êtres monstrueux aux instincts bestiaux qui avaient la capacité de se métamorphoser en créatures mi homme mi bête. Souvent, du temps ou elle était encore une fillette entourée de ses parents, Bleue avait entendu les mères dirent à leurs enfants que s'ils n'étaient pas sages, un garou viendrait les chercher et les dévorer.
Comment ce garçon à l'âme d'enfant pourrait il être une telle chose? En le regardant, Bleue ne voyait en lui que de l'innocence et de la joie de vivre.
Elle chassa donc ces pensées parasites, mais ne pu néanmoins se débarrasser de l'impression de voir en lui un chat...
Pour mettre un terme à sa réflexion sur le sujet, la violoniste se concentra sur l'attitude du jeune homme et la raison de son arrêt soudain. Son regard était avide, et Bleue surprit le chat nommé Fillan s'agiter dans ce qui ressemblait à de l'impatience. La jeune fille ne sentait rien de particulier dans l'air mais devinait à leur comportement que c'était la faim qui devait ainsi les troubler.
Malgré qu'elle n'eut pas retenu grand chose du discours d' Akin, Bleue avait cru comprendre que lui et son chat cherchaient de la nourriture.
Aux vêtements trop grands et sales que portait le garçon, elle devina aussi que leur vie devait essentiellement se passer dans les rues... La jeune fille se sentit prise de pitié pour les deux compères dont la vie ne devait pas être facile tout les jours, et de gène en pensant à la bourse remplie de pièces d'or qu'elle portait à la ceinture.
Mais à voir le garçon, souriant, joyeux et insouciant, elle comprit que son sort ne devait pas le marquer autant qu'elle.
Le bruit de ventre qu'il émit la soutira de ses pensées, et lui fit prendre la décision suivante.
Elle héla le tavernier qui revint immédiatement.
" Pourriez vous servir à mes deux compagnons ici présents votre meilleur met à base de poisson je vous prie ? Je prends cela à mon compte. "
Elle lâcha quelques pièces sur le comptoir qui teintèrent de façon significative.
Le tavernier empoigna son paiement et reparti avec son butin vers l'arrière cuisine.
Bleue tourna la tête vers le garçon qui n'avait pas quitté son air affamé.
Elle jugea qu'il était temps pour elle de se présenter à son tour.
" Mon nom est Bleue. Vous me voyez enchantée de faire votre connaissance messire Akin. "
Elle s'aperçut du même temps que la civilité « messire » était quelque peu mal choisi pour un personnage tel que Akin.
" Pardonnez ma curiosité, mais oserais je vous demander ce que quelqu'un comme vous fait dans une agglomération comme Ilya ? "
Bleue soupira intérieurement, on ne se séparait décidément pas si simplement de sa méfiance, d'autant plus lorsqu'elle nous enserre depuis deux longues années. Elle attendit néanmoins de voir si sa question allait trouver une réponse de la part d' Akin.
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
Akin était trop occupé à sentir l'odeur alléchante du poisson pour se rendre compte que la jeune femme semblait le scanner de la tête au pied. Fillan et lui n'avaient quasiment rien mangé depuis la veille et la faim occupait les 90% de son esprit déjà plutôt encombré. Son instinct félin plus éveillé que jamais le poussait à sauter sur le comptoir, franchir la porte et se jeter sur la nourriture qui se trouvait derrière. C'est d'ailleurs ce qu'il s'apprêtait à faire lorsque la fille en bleu appela le gros bonhomme qui était parti derrière la porte au délicieux fumet et lui dit en faisant tomber devant lui quelque pièces-jolies-mais-qui-servent-à-rien-sauf-pour-acheter-du-poisson:
"Pourriez vous servir à mes deux compagnons ici présents votre meilleur met à base de poisson je vous prie ? Je prends cela à mon compte."
Akin ne comprit pas entièrement ce qu'elle venait de dire, mais une idée traversa son esprit: ils allaient manger!
Salivant d'avance, il failli se jeter sur sa bienfaitrice en lançant un "bouyaaaa!" de reconnaissance. Mais Fillan qui avait prévu ce genre de réaction le mordit au mollet.
"Aïe! Maisheu!" protesta le garou.
"Oublie ce que tu voulais faire Akin, je t'ai déjà expliqué, les bipèdes n'aiment pas qu'on leur saute dessus quand on est un autre bipède."
Écoutant son ami, Akin se résigna à ne pas mettre son idée à exécution et prit une mine dépitée. La fille parla alors de nouveau:
"Mon nom est Bleue. Vous me voyez enchantée de faire votre connaissance messire Akin."
Akin la regarda avec surprise en penchant légèrement la tête comme à son habitude.
Décidément, cette fille s'exprimait bizarrement. Le garou se demanda dans la foulée ce qu'était un "messire". Lui en tout cas il n'était pas un messire, il était un garou. Peut être qu'il ressemblait à un messire, il n'en avait jamais vu alors il ne pouvait pas savoir. Il se gratta le sommet du crâne du dos de la main en signe d'incertitude. Il se promis dans le même temps de voir à quoi ressemblait un messire.
En tout cas, la jeune femme parlait du façon qui lui rappelait un peu les elfes grognons qui habitaient dans le quartier-des-gens-qui-ont-pleins-de-pièces-dans-les-mains-et-des-grandes-maisons-marrantes-à-escalader. Mais elle ne pouvait pas être une elfe... Elle n'avait pas de grande maison avec elle! Ou peut être qu'elle l'avait oublié quelque part.
Et puis son nom... Akin se demanda pourquoi s'appeler Bleue? Peut être parce qu'elle portait du bleu! Mais c'était bizarre... Lui il ne s'appelait pas vert même avec sa chemise verte. Peut être qu'il aurait du s'appeler pomme! Ça devait être drôle de se présenter comme ça! Il garda cette idée dans un coin de son esprit en se disant qu'il essaierait la prochaine fois qu'il se présenterait. "Bonjour!! Je m'appelle POMME!!", ça pourrait être amusant!
"Pardonnez ma curiosité, mais oserais je vous demander ce que quelqu'un comme vous fait dans une agglomération comme Ilya ?"
Akin releva la tête en arrêtant ses réflexions métaphysiques. La fille avec un nom-couleur venait de lui poser une question étrange. Le garou leva les yeux en l'air vers la gauche et se mit à réfléchir. Car oui! Ça lui arrivait parfois de réfléchir avant d'agir; mais pas trop souvent quand même, faut pas pousser non plus.
Qu'est ce qu'il faisait à Ilya? Ilya c'était le nom bizarre qu'on avait donné à cette grande ville qui était devenue son terrain de jeu, il s'en souvenait. Alors qu'est ce qu'il faisait ici? En fait le garou ne s'était jamais vraiment posé la question. Il était toujours allé là ou il voulait, et restait parfois dans des villes sur un coup de tête ou par instinct.
C'est vrai qu'il était resté plus longtemps à Ilya que dans les autres villes ou villages. Mais quand à savoir pourquoi... Il avait comme d'habitude suivi ses intuitions, et celles ci lui soufflaient qu'il avait encore des choses à trouver ici. Et puis cette ville était vraiment amusante!
La seconde qu'il fallu à Akin pour aligner toutes ces idées marqua un air presque sérieux et réfléchi sur son visage. Mais celui ci ne dura pas bien longtemps car un nouveau sourire joyeux trancha son visage.
"Je fais plein de choses ici!! Avec Fillan on fouille les poubelles! On mange des pommes et du poisson! On grimpe aux murs! On saute sur les toits! On mange des pommes et du poisson! On taquine les bonhommes grognons! On dors au soleil sur l'auberge! On mange des pommes et du poisson! On prend des trucs aux gens pour mettre dans notre cachette! On saute sur les méchants! Et sur les pas méchants aussi d'ailleurs parce que c'est rigolo! On mange des pommes et du poisson! On..."
Akin aurait pu continuer longtemps ainsi, mais il se stoppa soudain, le visage tourné vers la cuisine, les yeux exorbités et avides. Fillan sauta sur le comptoir, l'air aussi impatient que lui. En effet, le gros bonhomme qui aimait les pièces-jolies-mais-qui-servent-à-rien-sauf-pour-acheter-du-poisson venait de revenir de sa cuisine avec deux bols dans lesquels des morceaux de poissons barbotaient dans de la sauce.
Un fumet alléchant se dégageait des plats, et la salive monta vite à la bouche des deux comparses.
L'aubergiste plaça les deux plats en face d'eux, avec une certaine hésitation pour son client à fourrure.
Le garou et le félin se jetèrent sur leur plat sans attendre et se mirent à les dévorer avec la même vigueur. Un observateur externe n'aurait pu manquer la similitude entre les deux compagnons. Akin trouva le plat délicieux, bien qu'il fut déçu que le poisson ne soit pas cru... Mais il avait prit l'habitude à ce que les gens aiment le poisson cuit! Drôle d'habitude, mais bon il faut de tout pour faire un monde.
Le contenu de leurs bols disparu en quelques minutes. Rassasiés, Akin s'étira de contentement tandis que Fillan se léchait en ronronnant.
Le garou se retint tout seul cette fois de bondir sur la fille-avec-un-nom-couleur pour la remercier et se contenta de ce qu'il appelait un "ginormesque sourire".
"Merciiii! C'était trop bon! Dommage que le poisson soit pas cru. Enfin c'est pas grave parce que les gens mangent plus le poisson cuit. Et puis c'est miam quand même! Mais ils sont quand même bizarres les gens. En plus avec Fillan on avait pas mangé aujourd'hui! T'es trop gentille la-fille-avec-un-nom-couleur! Pour la peine je te donne une pomme! Ah mince j'en ai plus, j'ai mangé la dernière. Enfin dès que j'en ai je te donne une pomme!"
Akin s'apprêtait à continuer son débitage de paroles, lorsque son instinct de félin lui fit dresser l'oreille. Il se tourna vers l'entrée et huma l'air. Fillan se redressa et, se tournant lui aussi vers la porte de l'auberge, émit un grondement agressif.
C'est à ce moment précis que quatre personnages entrèrent dans la taverne. Tout les quatre vêtus d'armures de cuir et portant à leur ceinture l'un de ces objets tranchant que les gens nommaient "épées" et qui leur servait pour s'entre-découper.
Ils parcoururent la salle des yeux, et tombèrent finalement sur les trois personnes présentes.
Même sans son instinct, Akin devina à leur air sournois qu'ils n'étaient pas là pour s'amuser ni manger du poisson. Fillan sauta sur son épaule et toisa les quatre individus le poil hérissé.
[HS: réponse tardive mais j'ai pas oublié le sujet ^^]
"Pourriez vous servir à mes deux compagnons ici présents votre meilleur met à base de poisson je vous prie ? Je prends cela à mon compte."
Akin ne comprit pas entièrement ce qu'elle venait de dire, mais une idée traversa son esprit: ils allaient manger!
Salivant d'avance, il failli se jeter sur sa bienfaitrice en lançant un "bouyaaaa!" de reconnaissance. Mais Fillan qui avait prévu ce genre de réaction le mordit au mollet.
"Aïe! Maisheu!" protesta le garou.
"Oublie ce que tu voulais faire Akin, je t'ai déjà expliqué, les bipèdes n'aiment pas qu'on leur saute dessus quand on est un autre bipède."
Écoutant son ami, Akin se résigna à ne pas mettre son idée à exécution et prit une mine dépitée. La fille parla alors de nouveau:
"Mon nom est Bleue. Vous me voyez enchantée de faire votre connaissance messire Akin."
Akin la regarda avec surprise en penchant légèrement la tête comme à son habitude.
Décidément, cette fille s'exprimait bizarrement. Le garou se demanda dans la foulée ce qu'était un "messire". Lui en tout cas il n'était pas un messire, il était un garou. Peut être qu'il ressemblait à un messire, il n'en avait jamais vu alors il ne pouvait pas savoir. Il se gratta le sommet du crâne du dos de la main en signe d'incertitude. Il se promis dans le même temps de voir à quoi ressemblait un messire.
En tout cas, la jeune femme parlait du façon qui lui rappelait un peu les elfes grognons qui habitaient dans le quartier-des-gens-qui-ont-pleins-de-pièces-dans-les-mains-et-des-grandes-maisons-marrantes-à-escalader. Mais elle ne pouvait pas être une elfe... Elle n'avait pas de grande maison avec elle! Ou peut être qu'elle l'avait oublié quelque part.
Et puis son nom... Akin se demanda pourquoi s'appeler Bleue? Peut être parce qu'elle portait du bleu! Mais c'était bizarre... Lui il ne s'appelait pas vert même avec sa chemise verte. Peut être qu'il aurait du s'appeler pomme! Ça devait être drôle de se présenter comme ça! Il garda cette idée dans un coin de son esprit en se disant qu'il essaierait la prochaine fois qu'il se présenterait. "Bonjour!! Je m'appelle POMME!!", ça pourrait être amusant!
"Pardonnez ma curiosité, mais oserais je vous demander ce que quelqu'un comme vous fait dans une agglomération comme Ilya ?"
Akin releva la tête en arrêtant ses réflexions métaphysiques. La fille avec un nom-couleur venait de lui poser une question étrange. Le garou leva les yeux en l'air vers la gauche et se mit à réfléchir. Car oui! Ça lui arrivait parfois de réfléchir avant d'agir; mais pas trop souvent quand même, faut pas pousser non plus.
Qu'est ce qu'il faisait à Ilya? Ilya c'était le nom bizarre qu'on avait donné à cette grande ville qui était devenue son terrain de jeu, il s'en souvenait. Alors qu'est ce qu'il faisait ici? En fait le garou ne s'était jamais vraiment posé la question. Il était toujours allé là ou il voulait, et restait parfois dans des villes sur un coup de tête ou par instinct.
C'est vrai qu'il était resté plus longtemps à Ilya que dans les autres villes ou villages. Mais quand à savoir pourquoi... Il avait comme d'habitude suivi ses intuitions, et celles ci lui soufflaient qu'il avait encore des choses à trouver ici. Et puis cette ville était vraiment amusante!
La seconde qu'il fallu à Akin pour aligner toutes ces idées marqua un air presque sérieux et réfléchi sur son visage. Mais celui ci ne dura pas bien longtemps car un nouveau sourire joyeux trancha son visage.
"Je fais plein de choses ici!! Avec Fillan on fouille les poubelles! On mange des pommes et du poisson! On grimpe aux murs! On saute sur les toits! On mange des pommes et du poisson! On taquine les bonhommes grognons! On dors au soleil sur l'auberge! On mange des pommes et du poisson! On prend des trucs aux gens pour mettre dans notre cachette! On saute sur les méchants! Et sur les pas méchants aussi d'ailleurs parce que c'est rigolo! On mange des pommes et du poisson! On..."
Akin aurait pu continuer longtemps ainsi, mais il se stoppa soudain, le visage tourné vers la cuisine, les yeux exorbités et avides. Fillan sauta sur le comptoir, l'air aussi impatient que lui. En effet, le gros bonhomme qui aimait les pièces-jolies-mais-qui-servent-à-rien-sauf-pour-acheter-du-poisson venait de revenir de sa cuisine avec deux bols dans lesquels des morceaux de poissons barbotaient dans de la sauce.
Un fumet alléchant se dégageait des plats, et la salive monta vite à la bouche des deux comparses.
L'aubergiste plaça les deux plats en face d'eux, avec une certaine hésitation pour son client à fourrure.
Le garou et le félin se jetèrent sur leur plat sans attendre et se mirent à les dévorer avec la même vigueur. Un observateur externe n'aurait pu manquer la similitude entre les deux compagnons. Akin trouva le plat délicieux, bien qu'il fut déçu que le poisson ne soit pas cru... Mais il avait prit l'habitude à ce que les gens aiment le poisson cuit! Drôle d'habitude, mais bon il faut de tout pour faire un monde.
Le contenu de leurs bols disparu en quelques minutes. Rassasiés, Akin s'étira de contentement tandis que Fillan se léchait en ronronnant.
Le garou se retint tout seul cette fois de bondir sur la fille-avec-un-nom-couleur pour la remercier et se contenta de ce qu'il appelait un "ginormesque sourire".
"Merciiii! C'était trop bon! Dommage que le poisson soit pas cru. Enfin c'est pas grave parce que les gens mangent plus le poisson cuit. Et puis c'est miam quand même! Mais ils sont quand même bizarres les gens. En plus avec Fillan on avait pas mangé aujourd'hui! T'es trop gentille la-fille-avec-un-nom-couleur! Pour la peine je te donne une pomme! Ah mince j'en ai plus, j'ai mangé la dernière. Enfin dès que j'en ai je te donne une pomme!"
Akin s'apprêtait à continuer son débitage de paroles, lorsque son instinct de félin lui fit dresser l'oreille. Il se tourna vers l'entrée et huma l'air. Fillan se redressa et, se tournant lui aussi vers la porte de l'auberge, émit un grondement agressif.
C'est à ce moment précis que quatre personnages entrèrent dans la taverne. Tout les quatre vêtus d'armures de cuir et portant à leur ceinture l'un de ces objets tranchant que les gens nommaient "épées" et qui leur servait pour s'entre-découper.
Ils parcoururent la salle des yeux, et tombèrent finalement sur les trois personnes présentes.
Même sans son instinct, Akin devina à leur air sournois qu'ils n'étaient pas là pour s'amuser ni manger du poisson. Fillan sauta sur son épaule et toisa les quatre individus le poil hérissé.
[HS: réponse tardive mais j'ai pas oublié le sujet ^^]
Akin Terra- niveau 1
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Localisation : heu... là! Non... Ici!... Ou peut être là?... Enfin quelque part par ici.
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
La simple vue du regard radieux que l'étrange garçon et son chat jetèrent aux mets qui leur furent servis, suffit à tirer un sourire d'amusement à Bleue.
Elle prit place sur l'un des hauts tabourets qui ornaient l'avant du comptoir et observa d'un œil distrait les deux compères attaquer leurs victuailles. La ressemblance de leurs comportements ne pu d'ailleurs lui échapper. Vivre avec un animal pour compagnon de route ne pouvait qu'influencer la personnalité, se dit elle.
Mais loin d'être choquée par de tels similitudes, Bleue se sentie attendrie malgré elle par ce jeune homme qui semblait pourvu d'un esprit si jeune et joyeux. Tout dans son attitude respirait la joie d'exister et de vivre. Aucune des ignominies de ce monde ne paraissaient pouvoir atteindre ce garçon à l'innocence joviale.
Au plus profond d'elle même, la violoniste admirait et même enviait cette vision si pure de la vie. Que lui restait il encore de sa propre innocence d'antan ? Depuis ces deux dernières années, elle parcourait le monde en quête de vengeance. Sans aucune réjouissance. Accompagnée seulement de ses souvenirs les plus noirs, et de son amertume jamais tarie.
La violoniste secoua la tête en geste d'auto-contradiction. Elle ne pouvait se permettre de telles libertés de pensées, cela risquait de la distraire de son objectif vengeur.
Elle constata par ailleurs que sa méfiance envers le jeune homme s'était entièrement dissipée. Comment se méfier de quelqu'un tel que Akin ? A l'observer, Bleue n'avait aucun mal à croire qu'il passe ses journées à s'amuser en ville, tel qu'il l'avait prétendu.
Coupant court au fil de ses pensées l'affamé releva la tête de son bol, qu'il avait par ailleurs entièrement nettoyé, et s'étira. Le sourire ravi qu'il adressa à la violoniste fini de l'attendrir. Si elle pouvait au moins affirmer une chose en cette étrange journée, c'est qu'elle avait fait un heureux. Faire plaisir à autrui se résumait parfois à peu de choses.
Akin parti alors de nouveau dans un discours à long développement, plus enjoué que jamais.
Bleue n'osa pas l'interrompre et l'écouta d'une oreille, songeuse.
Ce fut le changement brutal d'attitude du garçon qui la ramena sur terre. Son flot de parole brusquement interrompu, il fixait la porte de l'établissement, tout comme son chat, dont la fourrure commençait à gonfler. Son air soucieux dérouta la jeune violoniste qui ne s'attendait pas à une telle transformation.
La source du problème lui parvint néanmoins rapidement à porté d'oreille. Son ouïe développée lui apporta le son cliquetant de quatre hommes en arme.
L'apparition de ceux ci ne se fit d'ailleurs pas attendre. Ils entrèrent dans l'auberge, le pas assuré.
Bleue analysa rapidement les nouveaux venus: armures de cuirs de seconde main, épées et couteaux à la ceinture, l'un portant une arbalète, regards inquisiteurs...
"Des mercenaires." conclu la jeune fille.
Sa main descendit lentement le long de sa tunique pour se poser sur son sabre. Elle se méfiait des mercenaires. La plupart n'avaient que peu de sens de l'honneur et acceptaient des missions à la légalité douteuse pour peu que la contribution en vaille la peine. Sans compter que la violoniste avait du à maintes reprises affronter quelque uns de ces combattants lâchés sur ses traces, et elle les savait forgés au combat par les nombreux dangers qu'ils rencontraient régulièrement.
Les regards que posèrent les quatre venus sur elle et son compagnon confirmèrent ses appréhensions. Ces mercenaires là n'étaient pas venu fêter la conclusion de l'une de leur basse mission.
L'œil aiguisé de la jeune fille examina un nouvelle fois le quatuor avec plus de précision.
Le premier avait une barbe de plusieurs jours, une silhouette robuste et portait à l'oreille un anneau d'argent qui insistait sur son apparence agressive.
Le second, plus menu possédait une physionomie qui rappelait à Bleue celle d'un rapace. Son visage creusé et son nez crochu étaient surlignés par des yeux injectés de sang et scrutateurs. Il portait une dizaine de couteaux à la ceinture, comme une macabre collection.
L'homme tout à l'arrière ressemblait à un géant. D'une taille impressionnante, il surplombait toute la salle, portant à son flanc une lame proportionnelle à sa musculature titanesque.
Le personnage à l'arbalète différenciait étrangement des autres. Un visage harmonieux contrasté par un air hautain, des oreilles taillées en pointes fines. Il ne pouvait s'agir que d'un elfe.
La violoniste resserra sa prise sur la poignée de son Katana. Si un combat était engagé, la lutte serait rude. D'autant que la jeune fille ne savait pas si Akin savait se battre.
Dans une situation comme celle ci, l'attitude la plus prudente était l'attente. Aussi se contenta-t-elle d'observer froidement les intrus, en attente d'une réaction. Réaction qui ne se fit pas prier.
En effet, le seul elfe du groupe avança d'un pas vers les deux compagnons et s'adossa nonchalamment au comptoir, les coudes posés sur celui ci.
" Alors voilà l'objectif de la mission, plutôt mignon comme objectif. " commenta t-il, les yeux braqués sur Bleue.
Celle ci tendit immédiatement le moindre de ses muscles. C'était bien après elle que ces mercenaires en avaient. Et s'ils n'avaient pas pris la peine de cacher leurs intentions, il était évident qu'ils se sentaient assez sûrs de leur force pour en prendre le risque. Néanmoins, une pensée autre occupait l'essentiel de l'esprit de la violoniste : ces hommes de mains avaient été engagés par le même employeur que le voyageur; qui d'autre aurait pu vouloir la capturer ?
Et s'ils avaient reçu leurs ordres de cette personne, ils devaient pouvoir mener la jeune fille à elle.
La Bleue froide et envenimée par la vengeance refit aussitôt surface.
La violoniste s'avança jusqu'au mercenaire accoudé au comptoir et se planta devant lui, son regard bleu le transperçant tel des dards de glace.
" Écoutez moi bien. Je vais vous poser une question, une seule. Et vous allez me répondre immédiatement. Qui vous a envoyé ? "
Elle en avait entièrement ignoré tout ce qui l'entourait. Seule comptait en cet instant la vengeance qu'elle ressassait depuis tant d'années, et la colère qui bouillonnait dans ses veines, n'autorisant aucune pitié.
La violoniste en avait même oublié la présence de Akin et des autres mercenaires.
L' elfe leva un sourcil et étira les lèvres dans un rictus ironique.
" Inutile de s'emporter. Je suis sûr que nous pourrons trouver un terrain d'entente qui nous évitera des dégâts fâcheux. "
Insistant sur ces deux derniers mots, il posa une main sur l'épaule de la jeune fille. C'était le moment qu'elle attendait. Usant de ses réflexes, elle attrapa la main du mercenaire, s'approcha de lui, et d'un mouvement souple, utilisa sa propre force pour lui tordre le bras et le faire passer par dessus le comptoir.
L'intrépide atterrit sur le ventre dans une exclamation étouffée et douloureuse.
Un instant de flottement accueillit la réaction de la jeune fille. Les mercenaires restèrent béas devant la rapidité de ce qu'il venait de se passer. Bleue profita de ces quelques secondes de répit pour sortir son Katana de l'étui.
Naturellement, l'elfe ne tarda pas à se relever, toute malice disparue de son visage.
Lorsqu'il s'exprima, ce fut de sa voix la plus venimeuse.
" Attrapez moi cette fille, et n'hésitez pas à y aller fort. "
Bleue se mit en garde, le sabre sur le coté. Ses yeux de saphir reflétant une volonté sauvage et impitoyable. Les mercenaires attaquèrent alors...
Elle prit place sur l'un des hauts tabourets qui ornaient l'avant du comptoir et observa d'un œil distrait les deux compères attaquer leurs victuailles. La ressemblance de leurs comportements ne pu d'ailleurs lui échapper. Vivre avec un animal pour compagnon de route ne pouvait qu'influencer la personnalité, se dit elle.
Mais loin d'être choquée par de tels similitudes, Bleue se sentie attendrie malgré elle par ce jeune homme qui semblait pourvu d'un esprit si jeune et joyeux. Tout dans son attitude respirait la joie d'exister et de vivre. Aucune des ignominies de ce monde ne paraissaient pouvoir atteindre ce garçon à l'innocence joviale.
Au plus profond d'elle même, la violoniste admirait et même enviait cette vision si pure de la vie. Que lui restait il encore de sa propre innocence d'antan ? Depuis ces deux dernières années, elle parcourait le monde en quête de vengeance. Sans aucune réjouissance. Accompagnée seulement de ses souvenirs les plus noirs, et de son amertume jamais tarie.
La violoniste secoua la tête en geste d'auto-contradiction. Elle ne pouvait se permettre de telles libertés de pensées, cela risquait de la distraire de son objectif vengeur.
Elle constata par ailleurs que sa méfiance envers le jeune homme s'était entièrement dissipée. Comment se méfier de quelqu'un tel que Akin ? A l'observer, Bleue n'avait aucun mal à croire qu'il passe ses journées à s'amuser en ville, tel qu'il l'avait prétendu.
Coupant court au fil de ses pensées l'affamé releva la tête de son bol, qu'il avait par ailleurs entièrement nettoyé, et s'étira. Le sourire ravi qu'il adressa à la violoniste fini de l'attendrir. Si elle pouvait au moins affirmer une chose en cette étrange journée, c'est qu'elle avait fait un heureux. Faire plaisir à autrui se résumait parfois à peu de choses.
Akin parti alors de nouveau dans un discours à long développement, plus enjoué que jamais.
Bleue n'osa pas l'interrompre et l'écouta d'une oreille, songeuse.
Ce fut le changement brutal d'attitude du garçon qui la ramena sur terre. Son flot de parole brusquement interrompu, il fixait la porte de l'établissement, tout comme son chat, dont la fourrure commençait à gonfler. Son air soucieux dérouta la jeune violoniste qui ne s'attendait pas à une telle transformation.
La source du problème lui parvint néanmoins rapidement à porté d'oreille. Son ouïe développée lui apporta le son cliquetant de quatre hommes en arme.
L'apparition de ceux ci ne se fit d'ailleurs pas attendre. Ils entrèrent dans l'auberge, le pas assuré.
Bleue analysa rapidement les nouveaux venus: armures de cuirs de seconde main, épées et couteaux à la ceinture, l'un portant une arbalète, regards inquisiteurs...
"Des mercenaires." conclu la jeune fille.
Sa main descendit lentement le long de sa tunique pour se poser sur son sabre. Elle se méfiait des mercenaires. La plupart n'avaient que peu de sens de l'honneur et acceptaient des missions à la légalité douteuse pour peu que la contribution en vaille la peine. Sans compter que la violoniste avait du à maintes reprises affronter quelque uns de ces combattants lâchés sur ses traces, et elle les savait forgés au combat par les nombreux dangers qu'ils rencontraient régulièrement.
Les regards que posèrent les quatre venus sur elle et son compagnon confirmèrent ses appréhensions. Ces mercenaires là n'étaient pas venu fêter la conclusion de l'une de leur basse mission.
L'œil aiguisé de la jeune fille examina un nouvelle fois le quatuor avec plus de précision.
Le premier avait une barbe de plusieurs jours, une silhouette robuste et portait à l'oreille un anneau d'argent qui insistait sur son apparence agressive.
Le second, plus menu possédait une physionomie qui rappelait à Bleue celle d'un rapace. Son visage creusé et son nez crochu étaient surlignés par des yeux injectés de sang et scrutateurs. Il portait une dizaine de couteaux à la ceinture, comme une macabre collection.
L'homme tout à l'arrière ressemblait à un géant. D'une taille impressionnante, il surplombait toute la salle, portant à son flanc une lame proportionnelle à sa musculature titanesque.
Le personnage à l'arbalète différenciait étrangement des autres. Un visage harmonieux contrasté par un air hautain, des oreilles taillées en pointes fines. Il ne pouvait s'agir que d'un elfe.
La violoniste resserra sa prise sur la poignée de son Katana. Si un combat était engagé, la lutte serait rude. D'autant que la jeune fille ne savait pas si Akin savait se battre.
Dans une situation comme celle ci, l'attitude la plus prudente était l'attente. Aussi se contenta-t-elle d'observer froidement les intrus, en attente d'une réaction. Réaction qui ne se fit pas prier.
En effet, le seul elfe du groupe avança d'un pas vers les deux compagnons et s'adossa nonchalamment au comptoir, les coudes posés sur celui ci.
" Alors voilà l'objectif de la mission, plutôt mignon comme objectif. " commenta t-il, les yeux braqués sur Bleue.
Celle ci tendit immédiatement le moindre de ses muscles. C'était bien après elle que ces mercenaires en avaient. Et s'ils n'avaient pas pris la peine de cacher leurs intentions, il était évident qu'ils se sentaient assez sûrs de leur force pour en prendre le risque. Néanmoins, une pensée autre occupait l'essentiel de l'esprit de la violoniste : ces hommes de mains avaient été engagés par le même employeur que le voyageur; qui d'autre aurait pu vouloir la capturer ?
Et s'ils avaient reçu leurs ordres de cette personne, ils devaient pouvoir mener la jeune fille à elle.
La Bleue froide et envenimée par la vengeance refit aussitôt surface.
La violoniste s'avança jusqu'au mercenaire accoudé au comptoir et se planta devant lui, son regard bleu le transperçant tel des dards de glace.
" Écoutez moi bien. Je vais vous poser une question, une seule. Et vous allez me répondre immédiatement. Qui vous a envoyé ? "
Elle en avait entièrement ignoré tout ce qui l'entourait. Seule comptait en cet instant la vengeance qu'elle ressassait depuis tant d'années, et la colère qui bouillonnait dans ses veines, n'autorisant aucune pitié.
La violoniste en avait même oublié la présence de Akin et des autres mercenaires.
L' elfe leva un sourcil et étira les lèvres dans un rictus ironique.
" Inutile de s'emporter. Je suis sûr que nous pourrons trouver un terrain d'entente qui nous évitera des dégâts fâcheux. "
Insistant sur ces deux derniers mots, il posa une main sur l'épaule de la jeune fille. C'était le moment qu'elle attendait. Usant de ses réflexes, elle attrapa la main du mercenaire, s'approcha de lui, et d'un mouvement souple, utilisa sa propre force pour lui tordre le bras et le faire passer par dessus le comptoir.
L'intrépide atterrit sur le ventre dans une exclamation étouffée et douloureuse.
Un instant de flottement accueillit la réaction de la jeune fille. Les mercenaires restèrent béas devant la rapidité de ce qu'il venait de se passer. Bleue profita de ces quelques secondes de répit pour sortir son Katana de l'étui.
Naturellement, l'elfe ne tarda pas à se relever, toute malice disparue de son visage.
Lorsqu'il s'exprima, ce fut de sa voix la plus venimeuse.
" Attrapez moi cette fille, et n'hésitez pas à y aller fort. "
Bleue se mit en garde, le sabre sur le coté. Ses yeux de saphir reflétant une volonté sauvage et impitoyable. Les mercenaires attaquèrent alors...
Bleue Enmira- niveau 1
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Commentaire:
Re: Intervention périlleuse [terminé]
Akin pencha la tête sur le coté, comme à son habitude quand il prenait le temps d'observer. Les quatre nouveaux venus formaient un groupe bien étrange. Des grands des petits, des pas beaux, des oreilles pointus... Le garou aurait trouvé ça très amusant si son sixième sens ne lui soufflait pas d'être sur ses gardes. Quelque chose émanait des quatre intrus. Une odeur... Quelque chose qui rappelait à Akin un souvenir oublié enfoui au plus profond de son esprit: l'odeur du sang.
Le sang d'innocents tués sans raison...
Le moment d'absence qu'eut le garou lui fit louper la phrase du type aux oreilles pointues qui s'était avancé vers eux. L'ombre de son regard disparu aussi vite qu'elle était apparu et il retrouva son visage enfantin.
Il n'eut pas le temps de demander au personnage de répéter ce qu'il venait de dire puisqu'il n'avait pas entendu, car la fille avec un nom-couleur le dépassa pour se placer face à lui.
Akin pencha la tête de l'autre coté avec surprise. La fille semblait avoir changé du tout au tout.
Alors que quelques instants auparavant elle affichait une expression calme et souriante, elle avait à présent un visage glacial et semblait assassiner des yeux celui qui lui faisait face.
Akin senti un frisson réflexe lui agiter l'échine. Il sentait émaner de la fille au nom-couleur le désir violent du meurtre, il le ressentait jusqu'au bout de ses orteils.
" Écoutez moi bien. Je vais vous poser une question, une seule. Et vous allez me répondre immédiatement. Qui vous a envoyé ? "
Sa voix était aussi meurtrière que son aura. Le garou resta parfaitement immobile, renonçant pour une fois à bondir en avant en criant. Son instinct de survie, car oui il en avait un, le poussait à ne pas intervenir cette fois. La fille semblait l'avoir oublié, elle n'avait plus d'yeux que pour le bonhomme-aux-oreilles-toutes-pointues.
" Inutile de s'emporter. Je suis sûr que nous pourrons trouver un terrain d'entente qui nous évitera des dégâts fâcheux. " répliqua alors ce dernier, quelques secondes avant de faire un magnifique plongeon jusque derrière le comptoir.
Devant la tête qu'il fit en se relevant, Akin failli éclater de rire, et s'en empêcha en mettant sa main devant sa bouche, ne produisant qu'un étrange son étouffé.
" Attrapez moi cette fille, et n'hésitez pas à y aller fort. "
Akin reporta son attention sur la fille au nom-couleur et les mercenaires. Ceux ci avaient dégainé leurs objets en métal qui servent à s'entre-découper et s'apprêtaient à s'en prendre à sa bienfaitrice.
"Dis Fillan, je peux me mêler d'une affaire qui ne me regarde pas cette fois?" demanda le garou avec un sourire.
Le chat eut un ronronnement qui ressemblait à un rire. Puis il bondit en avant sans répondre, se faufila entre les jambes de Bleue et se jeta sur l'homme grand et trapu du groupe pour lui griffer consciencieusement ses jambes dénudées. Surpris, l'homme poussa un hurlement de douleur et sautilla sur place, oubliant la fille qu'il s'apprêtait à attaquer pour tenter de débarrasser de son agresseur. Peine perdue, Fillan était rapide et attaquait en bondissant un peu partout et en s'agrippant à sa victime avec férocité, lacérant toutes les parties qu'il pouvait atteindre.
Le géant était tellement occupé à s'agiter dans tout les sens qu'il ne remarqua pas le jeune homme qui venait de contourner le groupe pour s'approcher de lui à pas de loups. Prenant son élan, le sourire au lèvres, Akin effectua un large bond et atterrit sur les épaules du mercenaire. De son perchoir, il éclata d'un rire enfantin et entreprit de tirer les oreilles de sa victime.
Le pauvre homme poussa des hurlements rageurs et tenta d'attraper le garou pour le jeter à terre. Mais à chaque fois qu'il parvenait à l'atteindre de ses grosses mains trapues, Fillan attaquait de nouveau et lui griffait les doigts, si bien qu'il devait les retirer pour chasser le félin.
Pendant qu'il faisait du rodéo, Akin regretta de ne pas avoir sous la main une quelconque matière pour peinturlurer le visage du bonhomme sur lequel il était assis. Il nota dans un coin de sa tête l'idée de peinturlurer un bonhomme en grimpant sur ses épaules. C'était encore plus drôle que d'en peinturlurer un endormi ou évanoui. Il faudrait qu'il en parle à Eira!
Ce manège dura une bonne minute sans que le mercenaire puisse se débarrasser de l'un de ses attaquant.
Akin se laissa finalement tomber à terre, laissant enfin l'homme plaquer ses mains sur ses oreilles qui s'étaient teintes d'un rouge vif. Le regard qu'il posa sur le garou était meurtrier. N'importe quel personne douée d'un esprit un minimum censé se serait inquiété devant ce regard assassin. Mais Akin n'avait pas un esprit censé et il se contenta d'éclater d'un nouveau rire enjoué.
Dans un grognement de colère, le géant leva haut la gigantesque hache double qu'il portait et l'abattit sur le garou. Mais celui ci n'était déjà plus là et l'arme ne brisa que la table sur laquelle elle attérit. Akin s'était faufilé entre les jambes musclées et couvertes de griffures du géant. Celui ci se retourna et du même mouvement trancha l'air de sa hache. Le garou se laissa tomber de justesse en arrière, évitant de peu de perdre la tête. Triomphant, son adversaire leva une nouvelle fois son arme à deux mains pour l'achever. Akin senti alors quelque chose s'agripper à sa main. Souriant, il propulsa son bras en avant, projetant Fillan qui alla se fixer sur le visage du mercenaire en feulant et crachant furieusement.
La douleur et la surprise de l'attaque fit manquer son coup au géant et sa hache s'écrasa à quelque centimètres d'Akin. Lâchant son arme, il recula en arrière sous l'effet de la douleur et entreprit d'enlever de son visage le félin qui le griffait et le mordait rageusement.
Voyant l'équilibre de son adversaire devenir instable, Akin bondit de toutes ses forces en avant et le percuta au ventre. Déstabilisé, celui ci vacilla quelques instant puis tomba en arrière. Il y eut un bruit mat lorsque sa tête heurta le mur, puis il ne bougea plus.
"Et un grand-bonhomme-tout-moche-qui-cri-quand-on-le-griffe dans les pommes! s'exclama joyeusement le garou. Miam!"
Fillan couru vers lui et sauta sur son épaule droite, le poil toujours hérissé, mais le regard satisfait.
Le garou s'apprêtait à faire les poches du géant, mais les bruits de combat derrière lui lui rappelèrent que Bleue se battait toujours avec trois adversaire. Il fit donc volte-face et couru lui prêter main forte, le sourire joyeux ne quittant pas son visage.
Le sang d'innocents tués sans raison...
Le moment d'absence qu'eut le garou lui fit louper la phrase du type aux oreilles pointues qui s'était avancé vers eux. L'ombre de son regard disparu aussi vite qu'elle était apparu et il retrouva son visage enfantin.
Il n'eut pas le temps de demander au personnage de répéter ce qu'il venait de dire puisqu'il n'avait pas entendu, car la fille avec un nom-couleur le dépassa pour se placer face à lui.
Akin pencha la tête de l'autre coté avec surprise. La fille semblait avoir changé du tout au tout.
Alors que quelques instants auparavant elle affichait une expression calme et souriante, elle avait à présent un visage glacial et semblait assassiner des yeux celui qui lui faisait face.
Akin senti un frisson réflexe lui agiter l'échine. Il sentait émaner de la fille au nom-couleur le désir violent du meurtre, il le ressentait jusqu'au bout de ses orteils.
" Écoutez moi bien. Je vais vous poser une question, une seule. Et vous allez me répondre immédiatement. Qui vous a envoyé ? "
Sa voix était aussi meurtrière que son aura. Le garou resta parfaitement immobile, renonçant pour une fois à bondir en avant en criant. Son instinct de survie, car oui il en avait un, le poussait à ne pas intervenir cette fois. La fille semblait l'avoir oublié, elle n'avait plus d'yeux que pour le bonhomme-aux-oreilles-toutes-pointues.
" Inutile de s'emporter. Je suis sûr que nous pourrons trouver un terrain d'entente qui nous évitera des dégâts fâcheux. " répliqua alors ce dernier, quelques secondes avant de faire un magnifique plongeon jusque derrière le comptoir.
Devant la tête qu'il fit en se relevant, Akin failli éclater de rire, et s'en empêcha en mettant sa main devant sa bouche, ne produisant qu'un étrange son étouffé.
" Attrapez moi cette fille, et n'hésitez pas à y aller fort. "
Akin reporta son attention sur la fille au nom-couleur et les mercenaires. Ceux ci avaient dégainé leurs objets en métal qui servent à s'entre-découper et s'apprêtaient à s'en prendre à sa bienfaitrice.
"Dis Fillan, je peux me mêler d'une affaire qui ne me regarde pas cette fois?" demanda le garou avec un sourire.
Le chat eut un ronronnement qui ressemblait à un rire. Puis il bondit en avant sans répondre, se faufila entre les jambes de Bleue et se jeta sur l'homme grand et trapu du groupe pour lui griffer consciencieusement ses jambes dénudées. Surpris, l'homme poussa un hurlement de douleur et sautilla sur place, oubliant la fille qu'il s'apprêtait à attaquer pour tenter de débarrasser de son agresseur. Peine perdue, Fillan était rapide et attaquait en bondissant un peu partout et en s'agrippant à sa victime avec férocité, lacérant toutes les parties qu'il pouvait atteindre.
Le géant était tellement occupé à s'agiter dans tout les sens qu'il ne remarqua pas le jeune homme qui venait de contourner le groupe pour s'approcher de lui à pas de loups. Prenant son élan, le sourire au lèvres, Akin effectua un large bond et atterrit sur les épaules du mercenaire. De son perchoir, il éclata d'un rire enfantin et entreprit de tirer les oreilles de sa victime.
Le pauvre homme poussa des hurlements rageurs et tenta d'attraper le garou pour le jeter à terre. Mais à chaque fois qu'il parvenait à l'atteindre de ses grosses mains trapues, Fillan attaquait de nouveau et lui griffait les doigts, si bien qu'il devait les retirer pour chasser le félin.
Pendant qu'il faisait du rodéo, Akin regretta de ne pas avoir sous la main une quelconque matière pour peinturlurer le visage du bonhomme sur lequel il était assis. Il nota dans un coin de sa tête l'idée de peinturlurer un bonhomme en grimpant sur ses épaules. C'était encore plus drôle que d'en peinturlurer un endormi ou évanoui. Il faudrait qu'il en parle à Eira!
Ce manège dura une bonne minute sans que le mercenaire puisse se débarrasser de l'un de ses attaquant.
Akin se laissa finalement tomber à terre, laissant enfin l'homme plaquer ses mains sur ses oreilles qui s'étaient teintes d'un rouge vif. Le regard qu'il posa sur le garou était meurtrier. N'importe quel personne douée d'un esprit un minimum censé se serait inquiété devant ce regard assassin. Mais Akin n'avait pas un esprit censé et il se contenta d'éclater d'un nouveau rire enjoué.
Dans un grognement de colère, le géant leva haut la gigantesque hache double qu'il portait et l'abattit sur le garou. Mais celui ci n'était déjà plus là et l'arme ne brisa que la table sur laquelle elle attérit. Akin s'était faufilé entre les jambes musclées et couvertes de griffures du géant. Celui ci se retourna et du même mouvement trancha l'air de sa hache. Le garou se laissa tomber de justesse en arrière, évitant de peu de perdre la tête. Triomphant, son adversaire leva une nouvelle fois son arme à deux mains pour l'achever. Akin senti alors quelque chose s'agripper à sa main. Souriant, il propulsa son bras en avant, projetant Fillan qui alla se fixer sur le visage du mercenaire en feulant et crachant furieusement.
La douleur et la surprise de l'attaque fit manquer son coup au géant et sa hache s'écrasa à quelque centimètres d'Akin. Lâchant son arme, il recula en arrière sous l'effet de la douleur et entreprit d'enlever de son visage le félin qui le griffait et le mordait rageusement.
Voyant l'équilibre de son adversaire devenir instable, Akin bondit de toutes ses forces en avant et le percuta au ventre. Déstabilisé, celui ci vacilla quelques instant puis tomba en arrière. Il y eut un bruit mat lorsque sa tête heurta le mur, puis il ne bougea plus.
"Et un grand-bonhomme-tout-moche-qui-cri-quand-on-le-griffe dans les pommes! s'exclama joyeusement le garou. Miam!"
Fillan couru vers lui et sauta sur son épaule droite, le poil toujours hérissé, mais le regard satisfait.
Le garou s'apprêtait à faire les poches du géant, mais les bruits de combat derrière lui lui rappelèrent que Bleue se battait toujours avec trois adversaire. Il fit donc volte-face et couru lui prêter main forte, le sourire joyeux ne quittant pas son visage.
Akin Terra- niveau 1
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Localisation : heu... là! Non... Ici!... Ou peut être là?... Enfin quelque part par ici.
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Commentaire:
Re: Intervention périlleuse [terminé]
Calmer sa respiration.
Percevoir les vibrations dans le sol.
Ne sentir que le poids de son sabre dans les mains.
Bleue se concentrait. Aucun des mouvements de ses adversaires ne devait lui échapper. Elle devait entendre le moindre de leur souffle, prédire chacune de leurs attaques. Trois guerriers à l'expérience évidente s'avançaient vers elle en mouvement d'encerclement. Ils connaissaient leur métier et savaient comment procéder. Le seul avantage que Bleue possédait sur eux était leur assurance. Rares étaient les mercenaires à se méfier véritablement d'une jeune fille seule.
L'inspiration et l'expiration que prit Bleue calmèrent son esprit mis à ébullition par sa colère. Elle se redressa, bien droite, une main toujours posée sur le manche de son Katana, l'autre tenant fermement son fourreau. Elle était prête.
Cependant, malgré tout les scénarios qu'elle avait eut en tête, jamais elle n'aurait pu s'attendre à ce qui se passa. Quelque chose de petit et de rapide effleura ses bottes. Un feulement agressif suivi cet étrange contact et la violoniste vit le plus grand des mercenaires se lancer dans une série de bonds dansants alors que le chat noir qui accompagnait Akin lui griffait impitoyablement les jambes.
Bleue s'aperçut dans l'instant qui suivi que l'étrange garçon avait disparu et s'approchait à présent silencieusement du mercenaire tourmenté par son compagnon.
La jeune fille n'eut néanmoins pas le temps de s'inquiéter pour les deux compères, car ses deux adversaires restants, profitèrent de son instant de surprise pour lui porter tout deux une attaque.
L'épée du premier siffla à oreille de la violoniste qui l'esquiva en tournant sur elle même d'un mouvement souple. Bleue libéra alors enfin le sabre de son étui et l'utilisa pour arrêter la deuxième lame à quelques centimètres de son épaule.
Poussant de toutes ses forces en avant, elle parvint à l'écarter d'elle et maintint les deux combattants en respect en levant le sabre devant elle.
" Une femme qui sort les griffes, c'est comme ça que je les aiment. " s'esclaffa l'homme à la boucle d'oreille. Sa voix grasse répugna Bleue autant que ses paroles malsaines.
L'homme au visage de rapace eut un léger tic de la main droite. Comprenant, Bleue fendit l'air de son sabre, déviant au dernier instant le couteau qu'il venait de lui lancer. La rapidité du geste qu'il venait d'effectuer renseigna la jeune fille sur les capacités de lancer du mercenaire. Elle se remit en garde et surveilla tour à tour ses deux adversaires, tachant de percevoir le moindre de leur mouvement.
L'homme à la boucle d'oreille fut le premier à attaquer. Il plaça un coup horizontal que la jeune fille dévia sur le coté. Mais dans la continuité de son mouvement, le mercenaire tourna sur lui même et lui asséna un coup de pied au dessus de la jambe.
La douleur du choc prit Bleue au dépourvu et recula de deux pas. Son agresseur en profita pour porter un autre coup vertical cette fois. Puisant dans sa force mentale, Bleue trouva la volonté de lever haut son sabre pour retenir l'attaque.
Sourire aux lèvres, l'homme poussa sur son arme avec force, obligeant Bleue à plier un genoux pour continuer de la retenir. Son adversaire avait plus de force qu'elle.
Elle perçut alors le son cristallin d'une lame sortant de son fourreau. Tout se passa en quelques secondes. Bleue poussa son Katana en avant de toutes ses forces et se jeta sur le coté. Déséquilibré, son adversaire oscilla en avant... Et reçu le deuxième couteau lancé en plein ventre.
Il regarda la lame d'un air béa pendant une seconde, puis s'écroula au sol dans un ultime râle.
Bleue se releva aussitôt, tandis que le mercenaire aux couteaux regardait, surpris, le corps de son compagnon qu'il venait de tuer.
La violoniste profita de son hésitation pour courir vers lui et l'attaquer d'un mouvement léger du sabre. Le mercenaire se ressaisit juste à temps pour parer le coup à l'aide de sa lame.
Bleue s'écarta d'un bond et reparti sans attendre à l'attaque. Elle enchaîna plusieurs échanges de coups avec son adversaire, qui faisait preuve d'une hargne renforcée par la mort de son compagnon. Finalement son sabre frappa la lame d'un coup montant assez fort pour désarçonner son adversaire, et un second coup porté sans hésitation à la gorge eut raison de l'homme aux couteaux. Le mercenaire terrassé tomba à genoux, tandis que son fluide vital s'échappait de la plaie ouverte sur sa gorge.
Essoufflée, Bleue se redressa, tenant à deux mains son sabre tourné vers le sol. Victorieuse, elle pu enfin tourner un regard inquiet vers Akin.
Mais ce dernier ne semblait pas avoir de problème à se battre, et la violoniste découvrit d'un étonnement non dissimulé le corps inerte du mercenaire à la forte stature, étalé contre un mur. Malgré son air joyeux et innocent, Akin savait apparemment bien se battre.
Alors qu'il s'approchait d'elle, son chat sur l'épaule, une voix retentit.
Bleue remarqua alors qu'elle avait presque oublié le quatrième mercenaire, toujours derrière le comptoir.
" Cela suffit ! Fini de jouer ! " s'écria-t-il, son arbalète pointée sur les deux jeunes gens.
Son visage fin était durci par la rage qu'il éprouvait.
"Vous avez eut l'audace de tuer deux de mes hommes et de mettre hors d'état le troisième ! Cela ne m'amuse plus du tout ! Un seul geste et je vous trou la peau ! "
Son regard passa de Bleue à Akin.
" Je dois livrer la fille, mais je n'ai pas besoin de toi. Crève ! "
Bleue vit l'homme appuyer sur la détente de son arme et eut le réflexe de bondir sur le jeune garçon visé.
Ils s'étalèrent sur le sol alors que le carreaux se fichait dans le mur avec un bruit mat.
Bleue renversa une table d'une main et entraîna Akin de l'autre pour se cacher derrière. Un choc dans la table indiqua qu'un autre carreaux venait de se ficher dans le bois.
" Allez sortez de là mes petits. Vous ne pourrez vous cacher éternellement. " chantonna l'elfe.
Bleue mit rapidement un plan en place dans son esprit. Elle ne voulait pas faire courir de risque à Akin, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Et puis le garçon savait mieux se battre qu'elle ne l'avait pensé.
Elle tourna donc vers lui ses yeux de saphir et lui chuchota avec empressement:
" Akin, vous sentiriez vous capable de faire diversion sans prendre trop de risque ? Je vais m'occuper de son cas. "
Fixant intensément le garou, elle attendit sa réponse, tandis que leur attaquant décochait un nouveau carreaux qui perça un peu plus la table.
Percevoir les vibrations dans le sol.
Ne sentir que le poids de son sabre dans les mains.
Bleue se concentrait. Aucun des mouvements de ses adversaires ne devait lui échapper. Elle devait entendre le moindre de leur souffle, prédire chacune de leurs attaques. Trois guerriers à l'expérience évidente s'avançaient vers elle en mouvement d'encerclement. Ils connaissaient leur métier et savaient comment procéder. Le seul avantage que Bleue possédait sur eux était leur assurance. Rares étaient les mercenaires à se méfier véritablement d'une jeune fille seule.
L'inspiration et l'expiration que prit Bleue calmèrent son esprit mis à ébullition par sa colère. Elle se redressa, bien droite, une main toujours posée sur le manche de son Katana, l'autre tenant fermement son fourreau. Elle était prête.
Cependant, malgré tout les scénarios qu'elle avait eut en tête, jamais elle n'aurait pu s'attendre à ce qui se passa. Quelque chose de petit et de rapide effleura ses bottes. Un feulement agressif suivi cet étrange contact et la violoniste vit le plus grand des mercenaires se lancer dans une série de bonds dansants alors que le chat noir qui accompagnait Akin lui griffait impitoyablement les jambes.
Bleue s'aperçut dans l'instant qui suivi que l'étrange garçon avait disparu et s'approchait à présent silencieusement du mercenaire tourmenté par son compagnon.
La jeune fille n'eut néanmoins pas le temps de s'inquiéter pour les deux compères, car ses deux adversaires restants, profitèrent de son instant de surprise pour lui porter tout deux une attaque.
L'épée du premier siffla à oreille de la violoniste qui l'esquiva en tournant sur elle même d'un mouvement souple. Bleue libéra alors enfin le sabre de son étui et l'utilisa pour arrêter la deuxième lame à quelques centimètres de son épaule.
Poussant de toutes ses forces en avant, elle parvint à l'écarter d'elle et maintint les deux combattants en respect en levant le sabre devant elle.
" Une femme qui sort les griffes, c'est comme ça que je les aiment. " s'esclaffa l'homme à la boucle d'oreille. Sa voix grasse répugna Bleue autant que ses paroles malsaines.
L'homme au visage de rapace eut un léger tic de la main droite. Comprenant, Bleue fendit l'air de son sabre, déviant au dernier instant le couteau qu'il venait de lui lancer. La rapidité du geste qu'il venait d'effectuer renseigna la jeune fille sur les capacités de lancer du mercenaire. Elle se remit en garde et surveilla tour à tour ses deux adversaires, tachant de percevoir le moindre de leur mouvement.
L'homme à la boucle d'oreille fut le premier à attaquer. Il plaça un coup horizontal que la jeune fille dévia sur le coté. Mais dans la continuité de son mouvement, le mercenaire tourna sur lui même et lui asséna un coup de pied au dessus de la jambe.
La douleur du choc prit Bleue au dépourvu et recula de deux pas. Son agresseur en profita pour porter un autre coup vertical cette fois. Puisant dans sa force mentale, Bleue trouva la volonté de lever haut son sabre pour retenir l'attaque.
Sourire aux lèvres, l'homme poussa sur son arme avec force, obligeant Bleue à plier un genoux pour continuer de la retenir. Son adversaire avait plus de force qu'elle.
Elle perçut alors le son cristallin d'une lame sortant de son fourreau. Tout se passa en quelques secondes. Bleue poussa son Katana en avant de toutes ses forces et se jeta sur le coté. Déséquilibré, son adversaire oscilla en avant... Et reçu le deuxième couteau lancé en plein ventre.
Il regarda la lame d'un air béa pendant une seconde, puis s'écroula au sol dans un ultime râle.
Bleue se releva aussitôt, tandis que le mercenaire aux couteaux regardait, surpris, le corps de son compagnon qu'il venait de tuer.
La violoniste profita de son hésitation pour courir vers lui et l'attaquer d'un mouvement léger du sabre. Le mercenaire se ressaisit juste à temps pour parer le coup à l'aide de sa lame.
Bleue s'écarta d'un bond et reparti sans attendre à l'attaque. Elle enchaîna plusieurs échanges de coups avec son adversaire, qui faisait preuve d'une hargne renforcée par la mort de son compagnon. Finalement son sabre frappa la lame d'un coup montant assez fort pour désarçonner son adversaire, et un second coup porté sans hésitation à la gorge eut raison de l'homme aux couteaux. Le mercenaire terrassé tomba à genoux, tandis que son fluide vital s'échappait de la plaie ouverte sur sa gorge.
Essoufflée, Bleue se redressa, tenant à deux mains son sabre tourné vers le sol. Victorieuse, elle pu enfin tourner un regard inquiet vers Akin.
Mais ce dernier ne semblait pas avoir de problème à se battre, et la violoniste découvrit d'un étonnement non dissimulé le corps inerte du mercenaire à la forte stature, étalé contre un mur. Malgré son air joyeux et innocent, Akin savait apparemment bien se battre.
Alors qu'il s'approchait d'elle, son chat sur l'épaule, une voix retentit.
Bleue remarqua alors qu'elle avait presque oublié le quatrième mercenaire, toujours derrière le comptoir.
" Cela suffit ! Fini de jouer ! " s'écria-t-il, son arbalète pointée sur les deux jeunes gens.
Son visage fin était durci par la rage qu'il éprouvait.
"Vous avez eut l'audace de tuer deux de mes hommes et de mettre hors d'état le troisième ! Cela ne m'amuse plus du tout ! Un seul geste et je vous trou la peau ! "
Son regard passa de Bleue à Akin.
" Je dois livrer la fille, mais je n'ai pas besoin de toi. Crève ! "
Bleue vit l'homme appuyer sur la détente de son arme et eut le réflexe de bondir sur le jeune garçon visé.
Ils s'étalèrent sur le sol alors que le carreaux se fichait dans le mur avec un bruit mat.
Bleue renversa une table d'une main et entraîna Akin de l'autre pour se cacher derrière. Un choc dans la table indiqua qu'un autre carreaux venait de se ficher dans le bois.
" Allez sortez de là mes petits. Vous ne pourrez vous cacher éternellement. " chantonna l'elfe.
Bleue mit rapidement un plan en place dans son esprit. Elle ne voulait pas faire courir de risque à Akin, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Et puis le garçon savait mieux se battre qu'elle ne l'avait pensé.
Elle tourna donc vers lui ses yeux de saphir et lui chuchota avec empressement:
" Akin, vous sentiriez vous capable de faire diversion sans prendre trop de risque ? Je vais m'occuper de son cas. "
Fixant intensément le garou, elle attendit sa réponse, tandis que leur attaquant décochait un nouveau carreaux qui perça un peu plus la table.
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
S'il ne savait pas que les petites-bout-de-bois-tout-piquants étaient si dangereux, Akin aurait trouvé la situation très amusante.
Ils étaient tout les deux, lui et la fille au nom-couleur accroupi derrière une table qu'elle avait renversé tandis que le bonhomme-aux-oreilles-pointues-et-mauvais-caractère leur tirait dessus.
Akin avait eut l'idée pendant un instant de crier « Rend toi canaille, tu es fait! », il ne savait pas d'où il tenait cette idée mais elle le faisait rire, mais il se ravisa en voyant que sa comparse ne semblait pas d'humeur à ce genre de plaisanterie.
En tout cas, le jeune garou avait du mal à réprimer son enthousiasme. Là ou d'autre personnes un minimum censées se seraient inquiétées, lui se sentait tout excité, comme s'il participait à un grand jeu de piste.
La fille avec un nom-couleur tourna ses yeux de la même couleur vers lui et l'interpela alors, avec un rien de nervosité:
« Akin, vous sentiriez vous capable de faire diversion sans prendre trop de risque ? Je vais m'occuper de son cas. »
Tout joyeux, le garou lui répondit par un sourire enfantin, celui de quelqu'un qui n'aurait rien compris à la situation ou s'en moquerai royalement.
Faire diversion? Ca il savait faire! Il était même champion en diversionitude! Il diversionnait tout le temps!
Il se pencha vers Fillan et lui chuchota:
« On fait la technique de la mort qui tue? »
Le chat noir lui lança un regard étonné.
« La technique de la mort qui tue? C'est quoi ce nom? On avait dit qu'on l'appellerai la technique du félin fou furieux! »
« On a qu'a l'appeler la technique du félin de la mort fou qui tue furieux! » proposa le garou.
Fillan sembla réfléchir puis finalement opta pour ce nom et s'élança. Il contourna la table et se faufila entre les tabouret, rapide et silencieux comme une flèche. Arrivé au comptoir, il feula bruyamment. Alerté, l'elfe se pencha par dessus le comptoir pour voir ce qui faisait ce bruit.
Akin en profita pour s'élancer à son tour, il sauta sur une table, prit son élan, bondit sur un mur, y prit appuie, sauta en salto arrière et attrapa le lustre. Alors que l'elfe mettait un temps de surprise à réagir, le garou se balança en arrière, puis poussa en avant le pauvre lustre qui n'avait rien demandé.
Il se propulsa alors en avant et percuta sa cible en pleine poitrine ce qui le projeta sur l'étagère remplie de bouteilles d'alcool.
Un peu sonné, l'elfe se releva en pestant et souleva de nouveau son arme lance- petites-bout-de-bois-tout-piquants.
« On fonce! » cria Akin à Fillan.
Les deux compagnons s'élancèrent vers la sortie, espérant que la jeune fille au nom-couleur pourrait utiliser ce temps de diversionnitude pour éviter que l'elfe ne leur tir dessus.
Parce qu'ils ont beau être jolies les petites-bout-de-bois-tout-piquants il n'en restent pas moins des petites-bout-de-bois-tout-piquants qui font mal quand même!
[Réponse un peu courte, mais comme ça tu peux achever l'elfe comme tu l'as demandé ]
Ils étaient tout les deux, lui et la fille au nom-couleur accroupi derrière une table qu'elle avait renversé tandis que le bonhomme-aux-oreilles-pointues-et-mauvais-caractère leur tirait dessus.
Akin avait eut l'idée pendant un instant de crier « Rend toi canaille, tu es fait! », il ne savait pas d'où il tenait cette idée mais elle le faisait rire, mais il se ravisa en voyant que sa comparse ne semblait pas d'humeur à ce genre de plaisanterie.
En tout cas, le jeune garou avait du mal à réprimer son enthousiasme. Là ou d'autre personnes un minimum censées se seraient inquiétées, lui se sentait tout excité, comme s'il participait à un grand jeu de piste.
La fille avec un nom-couleur tourna ses yeux de la même couleur vers lui et l'interpela alors, avec un rien de nervosité:
« Akin, vous sentiriez vous capable de faire diversion sans prendre trop de risque ? Je vais m'occuper de son cas. »
Tout joyeux, le garou lui répondit par un sourire enfantin, celui de quelqu'un qui n'aurait rien compris à la situation ou s'en moquerai royalement.
Faire diversion? Ca il savait faire! Il était même champion en diversionitude! Il diversionnait tout le temps!
Il se pencha vers Fillan et lui chuchota:
« On fait la technique de la mort qui tue? »
Le chat noir lui lança un regard étonné.
« La technique de la mort qui tue? C'est quoi ce nom? On avait dit qu'on l'appellerai la technique du félin fou furieux! »
« On a qu'a l'appeler la technique du félin de la mort fou qui tue furieux! » proposa le garou.
Fillan sembla réfléchir puis finalement opta pour ce nom et s'élança. Il contourna la table et se faufila entre les tabouret, rapide et silencieux comme une flèche. Arrivé au comptoir, il feula bruyamment. Alerté, l'elfe se pencha par dessus le comptoir pour voir ce qui faisait ce bruit.
Akin en profita pour s'élancer à son tour, il sauta sur une table, prit son élan, bondit sur un mur, y prit appuie, sauta en salto arrière et attrapa le lustre. Alors que l'elfe mettait un temps de surprise à réagir, le garou se balança en arrière, puis poussa en avant le pauvre lustre qui n'avait rien demandé.
Il se propulsa alors en avant et percuta sa cible en pleine poitrine ce qui le projeta sur l'étagère remplie de bouteilles d'alcool.
Un peu sonné, l'elfe se releva en pestant et souleva de nouveau son arme lance- petites-bout-de-bois-tout-piquants.
« On fonce! » cria Akin à Fillan.
Les deux compagnons s'élancèrent vers la sortie, espérant que la jeune fille au nom-couleur pourrait utiliser ce temps de diversionnitude pour éviter que l'elfe ne leur tir dessus.
Parce qu'ils ont beau être jolies les petites-bout-de-bois-tout-piquants il n'en restent pas moins des petites-bout-de-bois-tout-piquants qui font mal quand même!
[Réponse un peu courte, mais comme ça tu peux achever l'elfe comme tu l'as demandé ]
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
Ce fut tout ce qu'attendait Bleue.
La diversion de son étonnant compagnon, bien que plutôt... originale, fonctionna et détourna l'attention de l'elfe assez longtemps pour qu'elle puisse bondir de son abris et envoyer son sabre en ligne droite.
L'arme siffla et fendit l'air. Projectile mortel qui ne fit qu'une bouchée de l'arbalète dans laquelle il se planta.
L'elfe eut un instant de stupéfaction alors qu'il regardait avec incompréhension son arme se séparer en deux, ne lui laissant en main que le manche. Son réflexe suivant fut de se faire volte-face en dégainant sa lame, juste à temps pour voir le poing de Bleue l'atteindre en plein visage.
Sous le choc, il y eut un craquement et le mercenaire atterrit sur l'étagère à alcool déjà fortement malmenée, brisant les dernières bouteilles encore intacts.
Tenant sa main douloureuse d'avoir frappé si fort l'os de la mâchoire, Bleue sauta par dessus le comptoir et débarrassa l'elfe sonné de son arme qu'elle jeta derrière elle. Puis elle sortit d'une poche une corde courte qu'elle utilisa pour attacher solidement les mains de son adversaire vaincu dans son dos.
Son travail terminé elle se releva, au moment où Akin et son chat revenait dans l'auberge. Elle lui alors adressa un sourire complice et reconnaissant.
« Ce fut une belle diversion. Merci. » approuva t-elle, ne trouvant rien d'autre de plus pertinent à dire pour détendre l'atmosphère comme savait si bien le faire l'étrange garçon.
Elle se sentait quelque peu honteuse d'avoir douté des capacités de combat de Akin. Malgré son attitude infantile et ses attaques assez particulières, il était indéniable qu'il savait réellement se battre. Cela étonnait la violoniste qu'un garçon des rues possédant ce tempérament puisse faire preuve d'une telle agilité en combat. Du peu qu'elle avait vu, elle s'était aperçu qu'au delà de ses mouvements plutôt désordonnés, le garçon possédait des réflexes presque instinctifs et une utilisation complète de son environnement.
Décidément, les préjugés n'étaient pas de mise à Ilya.
Quoiqu'il en soit Akin intriguait de plus en plus Bleue. Elle s'interrogeait beaucoup à son sujet: ses réflexes surprenant, ses compétences de combattant, cette façon de s'adresser aux chats comme s'il les comprenait...
Mais elle devrait remettre ses questions à plus tard. Pour l'heure, elle devait s'occuper de l'elfe encore évanoui, s'il avait été engagé par les personnes qu'elle croyait, il était une piste pour la mener à eux.
Dans tout les cas, elle ne pouvait rester ici maintenant qu'ils savaient qu'elle s'y trouvait.
Elle sorti de sa bourse une dizaine d'autres pièces d'or qu'elle laissa sur le comptoir pour dédommager le propriétaire de la casse qu'il y avait eut, puis elle s'avança vers l'elfe et le saisi par les bras.
« Akin, pourrais-je vous demander un dernier service ? risqua t-elle. Il faudrait que je déplace cette personne jusqu'à l'Auberge du Calice dans le quartier des défenseurs, pour discuter plus tranquillement avec lui. Pourriez vous m'aider à le transporter ? »
Elle avait prit soin de ne pas exposer ses réelles intentions. Akin avait beau être un jeune homme de son âge malgré son attitude, elle ne se voyait pas lui raconter ce qu'il allait arriver au mercenaire. Quelque part au fond d'elle, elle se sentait peu assurée quant à la suite des évènements, mais elle se l'était jurée, elle retrouverait le voyageur par tout les moyens, même si elle devait pour cela prendre le rôle du bourreau...
La diversion de son étonnant compagnon, bien que plutôt... originale, fonctionna et détourna l'attention de l'elfe assez longtemps pour qu'elle puisse bondir de son abris et envoyer son sabre en ligne droite.
L'arme siffla et fendit l'air. Projectile mortel qui ne fit qu'une bouchée de l'arbalète dans laquelle il se planta.
L'elfe eut un instant de stupéfaction alors qu'il regardait avec incompréhension son arme se séparer en deux, ne lui laissant en main que le manche. Son réflexe suivant fut de se faire volte-face en dégainant sa lame, juste à temps pour voir le poing de Bleue l'atteindre en plein visage.
Sous le choc, il y eut un craquement et le mercenaire atterrit sur l'étagère à alcool déjà fortement malmenée, brisant les dernières bouteilles encore intacts.
Tenant sa main douloureuse d'avoir frappé si fort l'os de la mâchoire, Bleue sauta par dessus le comptoir et débarrassa l'elfe sonné de son arme qu'elle jeta derrière elle. Puis elle sortit d'une poche une corde courte qu'elle utilisa pour attacher solidement les mains de son adversaire vaincu dans son dos.
Son travail terminé elle se releva, au moment où Akin et son chat revenait dans l'auberge. Elle lui alors adressa un sourire complice et reconnaissant.
« Ce fut une belle diversion. Merci. » approuva t-elle, ne trouvant rien d'autre de plus pertinent à dire pour détendre l'atmosphère comme savait si bien le faire l'étrange garçon.
Elle se sentait quelque peu honteuse d'avoir douté des capacités de combat de Akin. Malgré son attitude infantile et ses attaques assez particulières, il était indéniable qu'il savait réellement se battre. Cela étonnait la violoniste qu'un garçon des rues possédant ce tempérament puisse faire preuve d'une telle agilité en combat. Du peu qu'elle avait vu, elle s'était aperçu qu'au delà de ses mouvements plutôt désordonnés, le garçon possédait des réflexes presque instinctifs et une utilisation complète de son environnement.
Décidément, les préjugés n'étaient pas de mise à Ilya.
Quoiqu'il en soit Akin intriguait de plus en plus Bleue. Elle s'interrogeait beaucoup à son sujet: ses réflexes surprenant, ses compétences de combattant, cette façon de s'adresser aux chats comme s'il les comprenait...
Mais elle devrait remettre ses questions à plus tard. Pour l'heure, elle devait s'occuper de l'elfe encore évanoui, s'il avait été engagé par les personnes qu'elle croyait, il était une piste pour la mener à eux.
Dans tout les cas, elle ne pouvait rester ici maintenant qu'ils savaient qu'elle s'y trouvait.
Elle sorti de sa bourse une dizaine d'autres pièces d'or qu'elle laissa sur le comptoir pour dédommager le propriétaire de la casse qu'il y avait eut, puis elle s'avança vers l'elfe et le saisi par les bras.
« Akin, pourrais-je vous demander un dernier service ? risqua t-elle. Il faudrait que je déplace cette personne jusqu'à l'Auberge du Calice dans le quartier des défenseurs, pour discuter plus tranquillement avec lui. Pourriez vous m'aider à le transporter ? »
Elle avait prit soin de ne pas exposer ses réelles intentions. Akin avait beau être un jeune homme de son âge malgré son attitude, elle ne se voyait pas lui raconter ce qu'il allait arriver au mercenaire. Quelque part au fond d'elle, elle se sentait peu assurée quant à la suite des évènements, mais elle se l'était jurée, elle retrouverait le voyageur par tout les moyens, même si elle devait pour cela prendre le rôle du bourreau...
- "Hors-sujet":
- Ma réponse aussi est un peu faible, désolée. C'est le temps de se remettre sur les rails =)
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Intervention périlleuse [terminé]
A tout moment, Akin s'attendait à entendre un carreau siffler à ses oreilles. Mais au lieu d'un sifflement, ce fut un choc et un bruit de bois brisé qui lui parvint.
Dérapant sur le sol de la rue, il se retourna, curieux. L'elfe et la fille au nom-couleur avaient disparu de la taverne. De plus en plus surpris, il fit marche arrière et s'approcha de la porte. Aucune trace des deux personnes.
Akin pencha la tête sur le coté. Est ce qu'ils avaient le pouvoir de disparaître?
Fillan vint se placer sur son épaule, observant lui aussi la salle vide.
Alors qu'il entrait dans la pièce, la fille au nom-couleur réapparrut soudain dans son champ de vision, se relevant de derrière le comptoir.
Akin marqua un instant de stupeur. Puis ses yeux semblèrent s'illuminer et un sourire d'émerveillement éclaira son visage.
« Trop classe!! T'as vu Fillan! Elle peut disparaître et apparaître à volonté! »
« Tu sais que parfois tu es désespérant Akin?... » soupira le félin.
La fille au nom-couleur tourna alors la tête vers lui et lui adressa un sourire.
« Ce fut une belle diversion. Merci. »
Akin remarqua alors seulement en s'avançant d'un pas l'elfe-au-petits-bouts-de-bois-tout-piquants qui était étalé contre le mur, les mains attachées dans le dos. Il rendit alors un sourire enfantin à la jeune femme et exécuta quelques pas de danses improvisés qui faisait penser au jeu d'un chat, en scandant: « On les a euuu heuuu! On les a euuu heuuu! ».
Puis il s'arrêta, et se gratta l'arrière de la tête en regardant le plafond d'un air pensif. Il se demandait toujours pourquoi les quatre monsieur tout grognons s'étaient attaqués à eux. Il se demandait aussi ce qu'il allait manger ce soir, et quelle amélioration il pourrait apporter à la technique du félin de la mort fou qui tue furieux.
Tout à ses réflexions aussi importante l'une que l'autre, il ne se rendit pas tout de suite compte que la fille au nom-couleur l'observait attentivement. Surpris, Akin se demanda s'il avait un tache sur le nez et se mit à loucher pour vérifier. Non, pas de tache. Il en avait peut être une sur le front?
Lorsqu'il reporta son attention sur la fille au nom-couleur, celle ci mettait quelques pièces-jolies-mais-qui-servent-à-rien-sauf-pour-acheter-du-poisson sur le comptoir, dans une sorte d'étrange rituel que le chat-garou ne comprit pas. Mais bon, il avait l'habitude que les gens fassent des choses bizarres. Elle s'approcha alors de l'elfe K.O et lui attrapa les bras.
« Akin, pourrais-je vous demander un dernier service ? Il faudrait que je déplace cette personne jusqu'à l'Auberge du Calice dans le quartier des défenseurs, pour discuter plus tranquillement avec lui. Pourriez vous m'aider à le transporter ? »
Le garçon se gratta de nouveau l'arrière de la tête. Transporter le bonhomme? Drôle d'idée. Mais après tout, ça pouvait être amusant! Et puis si ils trouvaient une mare de boue sur le chemin, plouf! Ou alors s'ils tombaient sur un pot de peinture, splatch! Le chat garou énuméra dans sa tête une suite d'onomatopée toutes aussi incohérentes et fit la conclusion de sa réflexion avec un sourire joyeux et plein de malice.
Puis il 'avança vers sa complice et attrapa les jambes de l'elfe tout endormi. Comme si c'était le moment de faire somme! S'il continuait comme ça, Akin lui ferai les poches! Et puis il l'habillerai avec une robe! Et puis il ébourifferai ses cheveux trop bien peignés à son goût!
Sur ses réflexion machiavélique, le chat-garou souleva le mercenaire à l'aide de la fille au nom-couleur et sorti de l'auberge, Fillan sur leurs talons.
Tout en marchant à travers les rues, le chat noir s'adressa à lui.
« Tu sais Akin, je crois qu'on se mêle d'histoire qui vont nous attirer des ennuis si tu veux mon avis. Déjà qu'on est pas très bien vus par les bipèdes de cette ville, ce serait bien si on pouvait éviter de se mettre des mercenaires à dos. »
Akin ne répondit pas, il réfléchissait, car oui ça lui arrivait. Malgré le fait qu'il n'éprouve pas la même inquiétude que son ami, il était effectivement intrigué par les derniers évènements. La jeune fille avait l'air d'avoir encore plus d'ennuis et d'ennemis que lui. Pourtant, elle n'avait pas l'allure d'une mangeuse de poisson cru, et il ne l'avait même pas vu voler quelque chose. A vrai dire la fille au nom-couleur semblait être mêlée à des choses bien plus grave. Peut être même plus grave que lancer des œufs pourris à la tête du monsieur en armure qui cri sur les autres bonhommes en armure. Akin haussa les épaules. De toute façon il ne s'était jamais soucié des conséquences de ses gestes, il n'allait pas le faire aujourd'hui. Et puis il ne regrettait pas d'avoir aidé la fille au nom-couleur, il s'était bien amusé, et il avait même pu tester sa technique.
Le chemin jusqu'à l'autre auberge, qu'Akin connaissait bien pour y avoir volé un sac de grain pour s'en faire un oreiller, s'effectua sans encombre. Et lorsqu'ils arrivèrent devant la bâtisse Akin laissa tomber son fardeau et leva le poing au ciel en signe de victoire, comme s'il venait de terminer une course premier.
Puis il se gratta derrière l'oreille avec le dos de la main et s'adressa à sa complice:
« Mission réussie chef! A vos ordre chef! Bien chef! Rompez chef! »
Il prit une position qu'il avait copié sur les bonhommes en armures qui cri tout le temps. Puis il éclata d'un rire enfantin et leva le pouce.
« C'était très amusant! J'ai même réussi ma technique! »
Fillan lui lança un regard amusé. Puis il s'étira et sauta sur un caisse en bois située à l'entrée de la prochaine rue. Il émit alors un miaulement interpellateur et tourna les talons.
Akin lui lança un regard, hocha la tête et se tourna de nouveau vers Bleue.
« On se reverra c'est sûr! Je revois toujours les gens avec qui je m'amuse! Je te laisse avec le monsieur qui dort, oublie pas de l'ébouriffer quand il se réveil! »
Le chat garou sauta alors sur les caisses en bois et d'un même mouvement bondi sur le bord d'une fenêtre de l'auberge.
« A plus Bleue-la-fille-au-nom-couleur-qu'est-trop-sympa! Et merci pour le poisson! Tiens, c'est ma dernière! »
Il sorti de sa poche la seule pomme qu'il lui restait et la lança à la fille sidérée. Puis il eut un petit rire amusé et bondit sur le toit, sortant de son champ de vision.
HS: je te laisse terminer le post
Dérapant sur le sol de la rue, il se retourna, curieux. L'elfe et la fille au nom-couleur avaient disparu de la taverne. De plus en plus surpris, il fit marche arrière et s'approcha de la porte. Aucune trace des deux personnes.
Akin pencha la tête sur le coté. Est ce qu'ils avaient le pouvoir de disparaître?
Fillan vint se placer sur son épaule, observant lui aussi la salle vide.
Alors qu'il entrait dans la pièce, la fille au nom-couleur réapparrut soudain dans son champ de vision, se relevant de derrière le comptoir.
Akin marqua un instant de stupeur. Puis ses yeux semblèrent s'illuminer et un sourire d'émerveillement éclaira son visage.
« Trop classe!! T'as vu Fillan! Elle peut disparaître et apparaître à volonté! »
« Tu sais que parfois tu es désespérant Akin?... » soupira le félin.
La fille au nom-couleur tourna alors la tête vers lui et lui adressa un sourire.
« Ce fut une belle diversion. Merci. »
Akin remarqua alors seulement en s'avançant d'un pas l'elfe-au-petits-bouts-de-bois-tout-piquants qui était étalé contre le mur, les mains attachées dans le dos. Il rendit alors un sourire enfantin à la jeune femme et exécuta quelques pas de danses improvisés qui faisait penser au jeu d'un chat, en scandant: « On les a euuu heuuu! On les a euuu heuuu! ».
Puis il s'arrêta, et se gratta l'arrière de la tête en regardant le plafond d'un air pensif. Il se demandait toujours pourquoi les quatre monsieur tout grognons s'étaient attaqués à eux. Il se demandait aussi ce qu'il allait manger ce soir, et quelle amélioration il pourrait apporter à la technique du félin de la mort fou qui tue furieux.
Tout à ses réflexions aussi importante l'une que l'autre, il ne se rendit pas tout de suite compte que la fille au nom-couleur l'observait attentivement. Surpris, Akin se demanda s'il avait un tache sur le nez et se mit à loucher pour vérifier. Non, pas de tache. Il en avait peut être une sur le front?
Lorsqu'il reporta son attention sur la fille au nom-couleur, celle ci mettait quelques pièces-jolies-mais-qui-servent-à-rien-sauf-pour-acheter-du-poisson sur le comptoir, dans une sorte d'étrange rituel que le chat-garou ne comprit pas. Mais bon, il avait l'habitude que les gens fassent des choses bizarres. Elle s'approcha alors de l'elfe K.O et lui attrapa les bras.
« Akin, pourrais-je vous demander un dernier service ? Il faudrait que je déplace cette personne jusqu'à l'Auberge du Calice dans le quartier des défenseurs, pour discuter plus tranquillement avec lui. Pourriez vous m'aider à le transporter ? »
Le garçon se gratta de nouveau l'arrière de la tête. Transporter le bonhomme? Drôle d'idée. Mais après tout, ça pouvait être amusant! Et puis si ils trouvaient une mare de boue sur le chemin, plouf! Ou alors s'ils tombaient sur un pot de peinture, splatch! Le chat garou énuméra dans sa tête une suite d'onomatopée toutes aussi incohérentes et fit la conclusion de sa réflexion avec un sourire joyeux et plein de malice.
Puis il 'avança vers sa complice et attrapa les jambes de l'elfe tout endormi. Comme si c'était le moment de faire somme! S'il continuait comme ça, Akin lui ferai les poches! Et puis il l'habillerai avec une robe! Et puis il ébourifferai ses cheveux trop bien peignés à son goût!
Sur ses réflexion machiavélique, le chat-garou souleva le mercenaire à l'aide de la fille au nom-couleur et sorti de l'auberge, Fillan sur leurs talons.
Tout en marchant à travers les rues, le chat noir s'adressa à lui.
« Tu sais Akin, je crois qu'on se mêle d'histoire qui vont nous attirer des ennuis si tu veux mon avis. Déjà qu'on est pas très bien vus par les bipèdes de cette ville, ce serait bien si on pouvait éviter de se mettre des mercenaires à dos. »
Akin ne répondit pas, il réfléchissait, car oui ça lui arrivait. Malgré le fait qu'il n'éprouve pas la même inquiétude que son ami, il était effectivement intrigué par les derniers évènements. La jeune fille avait l'air d'avoir encore plus d'ennuis et d'ennemis que lui. Pourtant, elle n'avait pas l'allure d'une mangeuse de poisson cru, et il ne l'avait même pas vu voler quelque chose. A vrai dire la fille au nom-couleur semblait être mêlée à des choses bien plus grave. Peut être même plus grave que lancer des œufs pourris à la tête du monsieur en armure qui cri sur les autres bonhommes en armure. Akin haussa les épaules. De toute façon il ne s'était jamais soucié des conséquences de ses gestes, il n'allait pas le faire aujourd'hui. Et puis il ne regrettait pas d'avoir aidé la fille au nom-couleur, il s'était bien amusé, et il avait même pu tester sa technique.
Le chemin jusqu'à l'autre auberge, qu'Akin connaissait bien pour y avoir volé un sac de grain pour s'en faire un oreiller, s'effectua sans encombre. Et lorsqu'ils arrivèrent devant la bâtisse Akin laissa tomber son fardeau et leva le poing au ciel en signe de victoire, comme s'il venait de terminer une course premier.
Puis il se gratta derrière l'oreille avec le dos de la main et s'adressa à sa complice:
« Mission réussie chef! A vos ordre chef! Bien chef! Rompez chef! »
Il prit une position qu'il avait copié sur les bonhommes en armures qui cri tout le temps. Puis il éclata d'un rire enfantin et leva le pouce.
« C'était très amusant! J'ai même réussi ma technique! »
Fillan lui lança un regard amusé. Puis il s'étira et sauta sur un caisse en bois située à l'entrée de la prochaine rue. Il émit alors un miaulement interpellateur et tourna les talons.
Akin lui lança un regard, hocha la tête et se tourna de nouveau vers Bleue.
« On se reverra c'est sûr! Je revois toujours les gens avec qui je m'amuse! Je te laisse avec le monsieur qui dort, oublie pas de l'ébouriffer quand il se réveil! »
Le chat garou sauta alors sur les caisses en bois et d'un même mouvement bondi sur le bord d'une fenêtre de l'auberge.
« A plus Bleue-la-fille-au-nom-couleur-qu'est-trop-sympa! Et merci pour le poisson! Tiens, c'est ma dernière! »
Il sorti de sa poche la seule pomme qu'il lui restait et la lança à la fille sidérée. Puis il eut un petit rire amusé et bondit sur le toit, sortant de son champ de vision.
HS: je te laisse terminer le post
Akin Terra- niveau 1
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Commentaire:
Re: Intervention périlleuse [terminé]
La traversée de la tortueuse cité qu'était Ilya ne s'effectua pas sans mal. Le point du mercenaire, qui portait toujours son armure était conséquent, et même l'aide de son joyeux compagnon ne soulagea pas la douleur que la violoniste senti bientôt poindre dans ses bras. De plus, le coup de pied que lui avait porté l'un des mercenaire au dessus de la jambe gauche l'élançait douloureusement.
Aussi, grand fut son soulagement lorsqu'enfin ils atteignirent l'auberge du Calice. Les muscles endoloris, le souffle court, Bleue s'autorisa une pause pour reprendre son souffle, tandis qu'elle déposait son fardeau à terre.
Faisant de même, son jeune compagnon se redressa et effectua un geste victorieux qui tira un sourire à la violoniste. Ce garçon faisait décidément preuve d'une bonne humeur à toute épreuve.
« Mission réussie chef! A vos ordre chef! Bien chef! Rompez chef! » s'exclama t-il alors en se mettant au garde vous.
La jeune fille pouffa de rire devant cette imitation plutôt réussie des gardes de la ville, rire que ne tarda pas a rejoindre le garçon. Il leva ensuite le pouce dans un geste de félicitation et reprit sur sa lancée:
« C'était très amusant! J'ai même réussi ma technique! »
Le danger désormais passé, Bleue s'autorisa un sourire amusé. Elle ne connaissait pas Akin depuis longtemps, mais elle sentait qu'elle l'aimait bien. Loin de l'agacer, son attitude enfantine et joyeuse l'amusait et elle se sentait malgré elle prise d'attendrissement en le regardant. Il semblait si plongé dans son innocence et sa joie de vivre qu'il était difficile à croire qu'il avait combattu férocement deux mercenaires quelques minutes plus tôt.
Ce fut cet instant que choisi le chat noir du garçon pour sauter sur une des imposantes caisses qui trônaient contre un mur de l'auberge et lancer un miaulement sonore qui semblait s'adresser à son compagnon. Celui ci approuva d'un mouvement à une question qui échappait à Bleue.
L'intelligence de l'animal et la compréhension naturelle qui semblait exister entre les deux compagnons frappa encore une fois de stupéfaction la violoniste. Mais elle renonça à poser des questions, ayant compris qu'il fallait s'attendre à bien des surprises de la part de cet étonnant duo.
« On se reverra c'est sûr! Je revois toujours les gens avec qui je m'amuse! Je te laisse avec le monsieur qui dort, oublie pas de l'ébouriffer quand il se réveil! » s'exclama le garçon sur le même ton joyeux.
Avant que Bleue n'ai eu le temps de lui répondre ou même de prononcer un quelconque remerciement, Akin avait sauté sur les caisses, et, y prenant appui, bondi sur le mur de l'auberge, s'accrochant agilement à un rebord de fenêtre. Au delà de sa stupeur, Bleue ne pu s'empêcher d'admirer la vitesse et l'aisance avec laquelle le garçon se mouvait pour escalader un bâtiment. Dans le même mouvement, Akin tourna la tête vers elle et conclu:
« A plus Bleue-la-fille-au-nom-couleur-qu'est-trop-sympa! Et merci pour le poisson! Tiens, c'est ma dernière! »
Accompagnant ses paroles, il prit un objet dans sa poche et le jeta à la jeune fille qui s'en saisi sans masquer sa surprise. Une pomme. Une pomme rouge et quelque peu abimée par le voyage. Bleue observa le fruit d'un air interdit. Pourquoi diable Akin le lui avait il offert ? Elle n'en savait rien, mais cela semblait avoir une importance pour le garçon. Aussi la violoniste rangea t-elle la pomme dans sa poche et releva la tête pour remercier d'un sourire son surprenant compagnon. Mais celui ci avait disparu, ne laissant que l'écho de son rire enfantin.
La jeune fille scruta un instant les alentours, et notamment les hauteurs des bâtiments, mais elle savait que c'était inutile, le garçon devait déjà être loin. Il se déplaçait avec tellement de facilité parmi les édifices de la ville que Bleue ne pu s'ôter de l'esprit l'idée qu' Ilya était une sorte de grand terrain de jeu pour lui, un terrain de jeu dont il était le maître.
Coupant court à ses réflexions, Bleue poussa un soupir, comme un aboutissement à ses questions.
« Aucun doute que nous nous reverrons. J'attendrai ce jour avec impatience. » prononça t-elle, un sourire au coin des lèvres.
Elle se détourna enfin du toit pour s'intéresser au mercenaire, sa proie.
Le regard redevenu froid et implacable, elle l'attrapa par les mains et recommença à le trainer à l'intérieur de l'auberge...
Quelques minutes plus tard, des cris étouffés de douleur jaillirent de la cave de l'auberge, inaudible pour quiconque passerait devant l'établissement.
Elle se l'était jurée, elle retrouverait le voyageur par tous les moyens, même si elle devait pour cela prendre le rôle du bourreau...
« Quand il n'y a plus de solution, reste la vengeance. » Daniel Pennac.
Aussi, grand fut son soulagement lorsqu'enfin ils atteignirent l'auberge du Calice. Les muscles endoloris, le souffle court, Bleue s'autorisa une pause pour reprendre son souffle, tandis qu'elle déposait son fardeau à terre.
Faisant de même, son jeune compagnon se redressa et effectua un geste victorieux qui tira un sourire à la violoniste. Ce garçon faisait décidément preuve d'une bonne humeur à toute épreuve.
« Mission réussie chef! A vos ordre chef! Bien chef! Rompez chef! » s'exclama t-il alors en se mettant au garde vous.
La jeune fille pouffa de rire devant cette imitation plutôt réussie des gardes de la ville, rire que ne tarda pas a rejoindre le garçon. Il leva ensuite le pouce dans un geste de félicitation et reprit sur sa lancée:
« C'était très amusant! J'ai même réussi ma technique! »
Le danger désormais passé, Bleue s'autorisa un sourire amusé. Elle ne connaissait pas Akin depuis longtemps, mais elle sentait qu'elle l'aimait bien. Loin de l'agacer, son attitude enfantine et joyeuse l'amusait et elle se sentait malgré elle prise d'attendrissement en le regardant. Il semblait si plongé dans son innocence et sa joie de vivre qu'il était difficile à croire qu'il avait combattu férocement deux mercenaires quelques minutes plus tôt.
Ce fut cet instant que choisi le chat noir du garçon pour sauter sur une des imposantes caisses qui trônaient contre un mur de l'auberge et lancer un miaulement sonore qui semblait s'adresser à son compagnon. Celui ci approuva d'un mouvement à une question qui échappait à Bleue.
L'intelligence de l'animal et la compréhension naturelle qui semblait exister entre les deux compagnons frappa encore une fois de stupéfaction la violoniste. Mais elle renonça à poser des questions, ayant compris qu'il fallait s'attendre à bien des surprises de la part de cet étonnant duo.
« On se reverra c'est sûr! Je revois toujours les gens avec qui je m'amuse! Je te laisse avec le monsieur qui dort, oublie pas de l'ébouriffer quand il se réveil! » s'exclama le garçon sur le même ton joyeux.
Avant que Bleue n'ai eu le temps de lui répondre ou même de prononcer un quelconque remerciement, Akin avait sauté sur les caisses, et, y prenant appui, bondi sur le mur de l'auberge, s'accrochant agilement à un rebord de fenêtre. Au delà de sa stupeur, Bleue ne pu s'empêcher d'admirer la vitesse et l'aisance avec laquelle le garçon se mouvait pour escalader un bâtiment. Dans le même mouvement, Akin tourna la tête vers elle et conclu:
« A plus Bleue-la-fille-au-nom-couleur-qu'est-trop-sympa! Et merci pour le poisson! Tiens, c'est ma dernière! »
Accompagnant ses paroles, il prit un objet dans sa poche et le jeta à la jeune fille qui s'en saisi sans masquer sa surprise. Une pomme. Une pomme rouge et quelque peu abimée par le voyage. Bleue observa le fruit d'un air interdit. Pourquoi diable Akin le lui avait il offert ? Elle n'en savait rien, mais cela semblait avoir une importance pour le garçon. Aussi la violoniste rangea t-elle la pomme dans sa poche et releva la tête pour remercier d'un sourire son surprenant compagnon. Mais celui ci avait disparu, ne laissant que l'écho de son rire enfantin.
La jeune fille scruta un instant les alentours, et notamment les hauteurs des bâtiments, mais elle savait que c'était inutile, le garçon devait déjà être loin. Il se déplaçait avec tellement de facilité parmi les édifices de la ville que Bleue ne pu s'ôter de l'esprit l'idée qu' Ilya était une sorte de grand terrain de jeu pour lui, un terrain de jeu dont il était le maître.
Coupant court à ses réflexions, Bleue poussa un soupir, comme un aboutissement à ses questions.
« Aucun doute que nous nous reverrons. J'attendrai ce jour avec impatience. » prononça t-elle, un sourire au coin des lèvres.
Elle se détourna enfin du toit pour s'intéresser au mercenaire, sa proie.
Le regard redevenu froid et implacable, elle l'attrapa par les mains et recommença à le trainer à l'intérieur de l'auberge...
Quelques minutes plus tard, des cris étouffés de douleur jaillirent de la cave de l'auberge, inaudible pour quiconque passerait devant l'établissement.
Elle se l'était jurée, elle retrouverait le voyageur par tous les moyens, même si elle devait pour cela prendre le rôle du bourreau...
« Quand il n'y a plus de solution, reste la vengeance. » Daniel Pennac.
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