Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
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Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
« Tue-le, c'est un ordre »
J'obéis aux ordres de mon maître sans réfléchir au pourquoi de la chose.
L'homme qui se trouvait actuellement dans ma ligne de tir était en train de rire joyeusement à la plaisanterie d'un ami. Assis à la terrasse d'une taverne chic il semblait passer une agréable journée en compagnie de plusieurs autres humains. Son visage ne laissait aucun mystère quant à la vie qu'il menait: un vie simple, avec une femme et des enfants, une vie d'honnête paysans qui avait comme seul infime péché de venir régulièrement à la taverne avec des amis.
Mais cet homme simple avait commit sans le savoir l'erreur de sa vie: il s'était retrouvé sur la liste de cibles de mon maître. Liste qui le menait aujourd'hui entre moi et mon arbalète.
Sa femme allait sans doute être très triste dans quelques heures lorsqu'elle apprendrait le décès de son mari. Mais je ne me posait pas la question, je ne me posais jamais de questions.
Lentement, mon doigts pressa la détente, achevant mon œuvre avec une légèreté routinière. La corde se détendit d'un coup et le trait parti vers son destin inéluctable.
Le projectile traça une trajectoire droite, siffla pendant le court instant qu'il mit à traverser la distance du balcon où je me trouvais à la terrasse de la taverne, et alla se ficher solidement dans la poitrine de la cible au niveau du coeur. La mort l'emporta directement, ne laissant derrière elle qu'un corps inerte avec une tâche écarlate s'étalant lentement sur la chemin blanche et un groupe de personnes abasourdies.
Ils ne tardèrent pas à réagir, et leurs « au meurtre! » « à l'assassin! » retentirent bientôt. Mais je n'étais déjà plus sur le balcon. Capuche rabattue, arbalète démontée et rangée, je me glissait dans les rues ensoleillées disparaissant dans la foule. L'ordre de mon maître venait d'être exécuté, la cible était passée de vie à trépas.
Je me dirigeais donc d'un pas que la tension de la traque avait quitté là où la foule me menait. Reprenant le contrôle de la trajectoire qui bifurquai au dernier moment vers une ruelle plus calme entre deux échoppes. Tout en marchant, un air me vint à l'esprit et je le fredonnai tranquillement.
Je me rendis compte que le décors avait changé lorsque je sortis de la ruelle et arrivait sur une bien étrange place. Je cru d'abord être entré sans m'en rendre compte dans une quelconque bâtisse tant la lumière semblait avoir perdu de l'intensité. Mais levant la tête je m'aperçus qu'un gigantesque et épais tissu était en fait tendu entre les bâtiments, cachant ainsi le ciel et la lumière du soleil qui avait déjà du mal à passer tant les bâtisses environnantes étaient serrées.
A ce propos, quelles étranges bâtisses. La plupart ressemblaient à d'anciennes maisons de quartiers riches mais tellement délabrées que même le plus pauvre des hommes ne s'y serait pas senti à l'aise.
Quelques unes semblaient avoir été monté de toute pièce par de joyeux lurons amateurs d'architecture et n'étaient en fait d'un amas de bois et de métal placé au gré des trous à boucher.
L'endroit dégageait un ambiance froide et peu accueillante, et semblait inhabité.
Mais les apparences existent pour tromper et masquer la vérité.
Et je ne fit pas deux pas en arrière qu'une voix qui ne pouvait que m'être adressée s'éleva dans l'ombre d'un porche délabré.
« Tient donc. Mais que fait une jeune fille dans ce coin si malfamé? »
L'homme qui sorti de l'ombre était grand, très pâle et ouvrait une bouche pourvu de très longues canines dans un sourire avide. Vous donner son identité serait déplacé de ma part puisque vous l'avez sans doute deviné par vous même.
Je lui jetais un regard désintéressé et continuait de rebrousser chemin. Bien entendu il n'était pas question pour lui de perdre si facilement sa proie.
« Mais voyons ne partez pas si vite. Je ne vous ai pas encore fait visiter l'endroit. »
Disant cela, il s'était déplacé avec la rapidité typique de sa race et se tenait devant moi, me bloquant ainsi la retraite. Mon regard croisa le sien.
« Si quelqu'un se met en travers de ta route, tue le. »
A l'intérieur de ma cape ample, ma main s'était emparée de mon sabre. Je ne parlais pas, me contentant d'observer le grand homme qui me barrait le chemin.
« Observe ton ennemi, comprend ton ennemi avant de frapper. »
L'homme sourit, dévoilant ses canines qui devaient rêver de se plonger dans ma chair.
La tension était à son comble.
(Une réponse assez primitive s'il en est, j'espère qu'elle sera suffisante.)
J'obéis aux ordres de mon maître sans réfléchir au pourquoi de la chose.
L'homme qui se trouvait actuellement dans ma ligne de tir était en train de rire joyeusement à la plaisanterie d'un ami. Assis à la terrasse d'une taverne chic il semblait passer une agréable journée en compagnie de plusieurs autres humains. Son visage ne laissait aucun mystère quant à la vie qu'il menait: un vie simple, avec une femme et des enfants, une vie d'honnête paysans qui avait comme seul infime péché de venir régulièrement à la taverne avec des amis.
Mais cet homme simple avait commit sans le savoir l'erreur de sa vie: il s'était retrouvé sur la liste de cibles de mon maître. Liste qui le menait aujourd'hui entre moi et mon arbalète.
Sa femme allait sans doute être très triste dans quelques heures lorsqu'elle apprendrait le décès de son mari. Mais je ne me posait pas la question, je ne me posais jamais de questions.
Lentement, mon doigts pressa la détente, achevant mon œuvre avec une légèreté routinière. La corde se détendit d'un coup et le trait parti vers son destin inéluctable.
Le projectile traça une trajectoire droite, siffla pendant le court instant qu'il mit à traverser la distance du balcon où je me trouvais à la terrasse de la taverne, et alla se ficher solidement dans la poitrine de la cible au niveau du coeur. La mort l'emporta directement, ne laissant derrière elle qu'un corps inerte avec une tâche écarlate s'étalant lentement sur la chemin blanche et un groupe de personnes abasourdies.
Ils ne tardèrent pas à réagir, et leurs « au meurtre! » « à l'assassin! » retentirent bientôt. Mais je n'étais déjà plus sur le balcon. Capuche rabattue, arbalète démontée et rangée, je me glissait dans les rues ensoleillées disparaissant dans la foule. L'ordre de mon maître venait d'être exécuté, la cible était passée de vie à trépas.
Je me dirigeais donc d'un pas que la tension de la traque avait quitté là où la foule me menait. Reprenant le contrôle de la trajectoire qui bifurquai au dernier moment vers une ruelle plus calme entre deux échoppes. Tout en marchant, un air me vint à l'esprit et je le fredonnai tranquillement.
Je me rendis compte que le décors avait changé lorsque je sortis de la ruelle et arrivait sur une bien étrange place. Je cru d'abord être entré sans m'en rendre compte dans une quelconque bâtisse tant la lumière semblait avoir perdu de l'intensité. Mais levant la tête je m'aperçus qu'un gigantesque et épais tissu était en fait tendu entre les bâtiments, cachant ainsi le ciel et la lumière du soleil qui avait déjà du mal à passer tant les bâtisses environnantes étaient serrées.
A ce propos, quelles étranges bâtisses. La plupart ressemblaient à d'anciennes maisons de quartiers riches mais tellement délabrées que même le plus pauvre des hommes ne s'y serait pas senti à l'aise.
Quelques unes semblaient avoir été monté de toute pièce par de joyeux lurons amateurs d'architecture et n'étaient en fait d'un amas de bois et de métal placé au gré des trous à boucher.
L'endroit dégageait un ambiance froide et peu accueillante, et semblait inhabité.
Mais les apparences existent pour tromper et masquer la vérité.
Et je ne fit pas deux pas en arrière qu'une voix qui ne pouvait que m'être adressée s'éleva dans l'ombre d'un porche délabré.
« Tient donc. Mais que fait une jeune fille dans ce coin si malfamé? »
L'homme qui sorti de l'ombre était grand, très pâle et ouvrait une bouche pourvu de très longues canines dans un sourire avide. Vous donner son identité serait déplacé de ma part puisque vous l'avez sans doute deviné par vous même.
Je lui jetais un regard désintéressé et continuait de rebrousser chemin. Bien entendu il n'était pas question pour lui de perdre si facilement sa proie.
« Mais voyons ne partez pas si vite. Je ne vous ai pas encore fait visiter l'endroit. »
Disant cela, il s'était déplacé avec la rapidité typique de sa race et se tenait devant moi, me bloquant ainsi la retraite. Mon regard croisa le sien.
« Si quelqu'un se met en travers de ta route, tue le. »
A l'intérieur de ma cape ample, ma main s'était emparée de mon sabre. Je ne parlais pas, me contentant d'observer le grand homme qui me barrait le chemin.
« Observe ton ennemi, comprend ton ennemi avant de frapper. »
L'homme sourit, dévoilant ses canines qui devaient rêver de se plonger dans ma chair.
La tension était à son comble.
(Une réponse assez primitive s'il en est, j'espère qu'elle sera suffisante.)
Zetsubō- niveau 1
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Race: Elfe
Rang dans la Société: Exécuteur
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Re: Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
Eira se prélassait au soleil; étendue sur la devanture d'un toit, les lèvres pincées, dans un mouvement d'intense concentration. A côté d'elle plusieurs oiseaux s'étaient posés et roucoulaient tranquillement, à peine déconcertés par la présence de la fantôme.
« Non vraiment je vois pas! »
Eira s'étira de tout son long, la moue boudeuse, fixant un oiseau noir au bec jaune et visiblement lui faisant la conversation.
« Je te l'dit moi, le soleil ça ne fait rien du tout aux fantômes, regarde hop tu le fixe mais rien du tout. Je vois pas ce qu'il avait l'autre Dent-Pointu à pas vouloir venir... »
En parlant de Dent-Pointu, Eira se souvint qu'elle devait justement allez le revoir, histoire de lui dire sa façon de penser. Sérieusement il se prenait pour qui pour lui dire qu'il ne fallait pas aller au soleil ? Qu'il fallait sortir que la nuit et pire encore qu'il valait mieux pour elle qu'elle suive ses instructions à la lettre.
« Dent-Pointu va voir ce qu'il va voir M'sieu l'oiseau! »
Sans plus de cérémonie la fantôme s'élança dans le vide, pas du tout inquiète par les lois de l'apesanteur, qui de toute façon ne semblaient pas vraiment s'appliquer correctement aux fantômes.
Dent-Pointu était là, toujours à demis caché dans l'obscurité, un vrai cliché parmi les siens. Pourtant la fantôme en connaissait bien d'autres des vampires -ils n'échappaient pas plus aux farces que n'importe qui d'autres – et s'ils évitaient bien évidemment les bains de soleil ils ne vivaient pas tous reclus, et emberlificotés dans ce genre de vêtements. Et puis ce petit air supérieur...non en fait vampires elfes et beaucoup de personnes avaient ce petit air supérieur...
En parlant d'elfes, Dent-Pointu se tenait justement devant un elfe, fille ou garçon, Eira ne s'était pas encore prononcée là-dessus. C'est ce doute qui la décida à intervenir, ça et surtout le fait qu'elle n'aimait pas Dent-pointu, encore plus que les elfes que parfois elle aimait parfois elle haïssait.
Toujours est-il qu' elle fonça vers l'étrange duo – elle traversa en partit l'elfe - et tira la langue à Dent-Pointu en hurlant.
« TADAAA c'est moi que v'la! »
La fantôme ne s'était même pas rendue compte de la tension entre les deux hommes, tous les deux prêt à s'égorger mutuellement, elle avait bien saisi que Dent-Pointu avait l'intention de goûter l'elfe, mais s'était décidé tellement vite à intervenir que les deux protagoniste n'avait pas eut le temps d'esquisser un mouvement.
« Dégage Eira! »
Le vampire avait parler sur un ton agacé, comme s'il tentait de se débarrasser d'un insecte assourdissante. Il avait néanmoins du reculer de deux pas afin d'éviter de se fare traverser par Eïra incapable de tenir en place, et qui s'agiter toujours, de manière parfaitement inconsciente. De plus il avait déjà subit les facéties de la fantôme et savait même après une rencontre qu'elle était complétement imprévisible.
« Eh dit! C'est pas une façon de parler Dent-Pointu! De toute manière je t'aime pas! Salut l'elfe, garçon ou fille ? Ah non garçon. Mais de loin on dirait une fille! J'aime pas les elfes mais des fois j'aime les elfes en fait ca dépend des elfes, mais toi je ne te connais pas alors je sais pas encore si je t'aime bien. Dent-Pointu, tu sais que t'es qu'un menteur ? Et puis c'est quoi cette cape toute moche ? Tu voulais manger Monsieur l'elfe ? Au fait c'est quoi ton nom Monsieur l'Elfe ? Moi c'est Eïra, ta vu Dent-Pointu est pas polie, en plus il est pas rigolo, et puis je l'aime pas ! »
La fantôme ponctuée ses phrases de mouvement chaotique, flottant parfois à quelques centimètres du sol où se tortillant dans des pauses improbables, défiant sans cesse les lois physiques habituels. Elle faisait également de grandes mimiques, agacés lorsqu'elle parlait du vampire, curieuse lorsqu'elle parlait de l'elfe. Elle semblait partit dans un discours infatigable, mais avant qu'elle n'ait eut le temps d'enchainer Dent-Pointu comme elle aimait à appeler le vampire sembla de nouveau s'agiter.
Il avait décidé qu'il avait vraiment faim et que la fantôme, ne pouvant décemment lui être utile, devait s'en aller sur le champs de gré ou de force. Plutôt de force, il avait bien envie de se venger de la dernière farce d'Eïra qui lui avait dérober ses vêtements pour les semer dans la rue sur près d'un kilomètre de long.
Il avait néanmoins oublié qu'Eira n'était que rarement matériel, et que l'elfe se trouvait juste derrière elle. Il arma donc don bras pour frapper, sans penser une seule seconde, que c'était l'elfe qu'il allait percuter.
« Non vraiment je vois pas! »
Eira s'étira de tout son long, la moue boudeuse, fixant un oiseau noir au bec jaune et visiblement lui faisant la conversation.
« Je te l'dit moi, le soleil ça ne fait rien du tout aux fantômes, regarde hop tu le fixe mais rien du tout. Je vois pas ce qu'il avait l'autre Dent-Pointu à pas vouloir venir... »
En parlant de Dent-Pointu, Eira se souvint qu'elle devait justement allez le revoir, histoire de lui dire sa façon de penser. Sérieusement il se prenait pour qui pour lui dire qu'il ne fallait pas aller au soleil ? Qu'il fallait sortir que la nuit et pire encore qu'il valait mieux pour elle qu'elle suive ses instructions à la lettre.
« Dent-Pointu va voir ce qu'il va voir M'sieu l'oiseau! »
Sans plus de cérémonie la fantôme s'élança dans le vide, pas du tout inquiète par les lois de l'apesanteur, qui de toute façon ne semblaient pas vraiment s'appliquer correctement aux fantômes.
Dent-Pointu était là, toujours à demis caché dans l'obscurité, un vrai cliché parmi les siens. Pourtant la fantôme en connaissait bien d'autres des vampires -ils n'échappaient pas plus aux farces que n'importe qui d'autres – et s'ils évitaient bien évidemment les bains de soleil ils ne vivaient pas tous reclus, et emberlificotés dans ce genre de vêtements. Et puis ce petit air supérieur...non en fait vampires elfes et beaucoup de personnes avaient ce petit air supérieur...
En parlant d'elfes, Dent-Pointu se tenait justement devant un elfe, fille ou garçon, Eira ne s'était pas encore prononcée là-dessus. C'est ce doute qui la décida à intervenir, ça et surtout le fait qu'elle n'aimait pas Dent-pointu, encore plus que les elfes que parfois elle aimait parfois elle haïssait.
Toujours est-il qu' elle fonça vers l'étrange duo – elle traversa en partit l'elfe - et tira la langue à Dent-Pointu en hurlant.
« TADAAA c'est moi que v'la! »
La fantôme ne s'était même pas rendue compte de la tension entre les deux hommes, tous les deux prêt à s'égorger mutuellement, elle avait bien saisi que Dent-Pointu avait l'intention de goûter l'elfe, mais s'était décidé tellement vite à intervenir que les deux protagoniste n'avait pas eut le temps d'esquisser un mouvement.
« Dégage Eira! »
Le vampire avait parler sur un ton agacé, comme s'il tentait de se débarrasser d'un insecte assourdissante. Il avait néanmoins du reculer de deux pas afin d'éviter de se fare traverser par Eïra incapable de tenir en place, et qui s'agiter toujours, de manière parfaitement inconsciente. De plus il avait déjà subit les facéties de la fantôme et savait même après une rencontre qu'elle était complétement imprévisible.
« Eh dit! C'est pas une façon de parler Dent-Pointu! De toute manière je t'aime pas! Salut l'elfe, garçon ou fille ? Ah non garçon. Mais de loin on dirait une fille! J'aime pas les elfes mais des fois j'aime les elfes en fait ca dépend des elfes, mais toi je ne te connais pas alors je sais pas encore si je t'aime bien. Dent-Pointu, tu sais que t'es qu'un menteur ? Et puis c'est quoi cette cape toute moche ? Tu voulais manger Monsieur l'elfe ? Au fait c'est quoi ton nom Monsieur l'Elfe ? Moi c'est Eïra, ta vu Dent-Pointu est pas polie, en plus il est pas rigolo, et puis je l'aime pas ! »
La fantôme ponctuée ses phrases de mouvement chaotique, flottant parfois à quelques centimètres du sol où se tortillant dans des pauses improbables, défiant sans cesse les lois physiques habituels. Elle faisait également de grandes mimiques, agacés lorsqu'elle parlait du vampire, curieuse lorsqu'elle parlait de l'elfe. Elle semblait partit dans un discours infatigable, mais avant qu'elle n'ait eut le temps d'enchainer Dent-Pointu comme elle aimait à appeler le vampire sembla de nouveau s'agiter.
Il avait décidé qu'il avait vraiment faim et que la fantôme, ne pouvant décemment lui être utile, devait s'en aller sur le champs de gré ou de force. Plutôt de force, il avait bien envie de se venger de la dernière farce d'Eïra qui lui avait dérober ses vêtements pour les semer dans la rue sur près d'un kilomètre de long.
Il avait néanmoins oublié qu'Eira n'était que rarement matériel, et que l'elfe se trouvait juste derrière elle. Il arma donc don bras pour frapper, sans penser une seule seconde, que c'était l'elfe qu'il allait percuter.
Eira- Admin
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Race: Fantôme
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Re: Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
L'apparition de la jeune fille transparente et flottante fut de loin l'événement le plus étrange que je vécu en cette journée.
Le fait qu'elle me passa au travers comme celui qu'elle eut de crier en annonçant son arrivée m'aurait sans doute fait bondir si l'entraînement de mon maître à contrôler mes muscles n'avait été si implacable. Je levais tout même les sourcils dans une position peu naturelle à mi chemin entre la surprise et l'inquiétude.
De toutes les créatures qui peuplaient ce monde, les fantômes étaient celles que je redoutais le plus. Non qu'elles furent d'une puissance hors du commun, ou d'une quelconque cruauté naturelle. Mais parce que, de leur simple existe, ils constituaient un obstacle infranchissable à mes principes. En effet, ils étaient une chose que je comprenais pas, et pire, que je ne pouvais détruire. Moi l'exécuteur, je voyais en eux de potentielles victimes de mes exécutions qui pourtant venaient à revenir sous une autre forme invincible, et constituer ainsi la preuve d'un échec de ma mission.
En bref, plus que par leur apparence, leur existence m'effrayait.
Il me fallut le temps de me remettre de l'intervention inattendue. Mais le ressaisissement fut violent car j'entendis la voix de mon maître siffler à mes oreilles.
« Ne ressens jamais la peur. »
Je raffermissait ma prise sur mon épée-sabre. Le vampire s'était quelque peu désintéressé de moi cependant. L'apparition de l'esprit semblait lui causer plus de gène qu'à moi. Sans doute l'avait il déjà rencontré, après tout, fantômes et vampires faisaient équipe commune, cela je m'en souvenais de par mon apprentissage. L'existence du sombre clan des Nocturnes n'était pas un secret.
« Dégage Eira! »
Telles furent les premières paroles qu'il prononça suite à l'arrivée de la jeune fille transparente.
Eira, je venais d'apprendre le nom de l'intervenante. Il faut dire qu'il m'intriguait davantage que celui du vampire que je ne pensais pas laisser en vie plus de quelques minutes.
La réponse du fantôme fut fulgurante, tout autant dans les gestes que dans les mots. Elle se résuma à un enchaînement rapide d'une succession de paroles dépourvue de chemin logique et d'une série de cabrioles acrobatiques mettant à bas toutes les lois de la gravité terrestre, le tout ponctué de grimaces plus ou moins étranges.
Concentré sur le vampire, dont le visage roussissait de colère au fur et à mesure que le discours s'éternisait, je ne saisi que très peu de paroles. Assez en tout cas pour comprendre que la jeune fille ne pouvait représenter une menace ou un obstacle. L'amusement semblait sa seule voie. Le nom "Dent-Pointue" dont elle affubla le vampire ne pu me contredire.
Cependant, elle m'offrait là une habile ouverture, car mon adversaire se désintéressait de plus en plus de moi pour se concentrer sur le fantôme qui, apparemment, mettait sa patience à rude épreuve.
Mais la créature fut plus rapide à agir. Profitant que le fantôme s'était tourné vers moi lors de l'une de ses nombreuses acrobaties aériennes, il leva son bras et l'attaqua dans le dos.
Dans mon esprit, un jeu de logique se mit en place en quelques secondes:
Les fantômes ne peuvent mourir. Car les fantômes ne peuvent être touchés. Car les fantômes sont immatériels.
D'abord impassible, mon regard brilla lorsque je réalisais enfin la suite. Mon maître en soi loué, je valu mon salue à mon entraînement qui me donna le réflexe de sauter en arrière, tandis que le vampire traversait sa cible et que sa main pourvu d'étranges prolongements de métal griffait le pavé où je me trouvais quelques secondes plus tôt.
Saisissant ma chance, je libérais la lame noire et me propulsait agilement en avant pour trancher la tête de celui qui avait bien failli mettre fin à mon existence.
Je soupçonnai néanmoins la rapidité surdéveloppée de ce dernier, qui se releva et manqua la décapitation de quelques centimètres.
Son regard torve me toisa et il passa de colère à surprise.
« Un garçon? Je pensais qu' Eira plaisantait, mais tu es bien un garçon. »
Parler était toujours une erreur en combat. Aussi ces paroles lui valurent une longue estafilade sanguinolente sur la joue droite. Rageur, il frappa aussi vite qu'un faucon et heurta ses griffes à la lame noire. Ma main droite, libre, glissa rapidement à travers une poche de ma ceinture et en sortie un carreaux que je plantais impitoyablement dans les côtes sans défense de mon ennemi.
Son gémissement fut la marque de sa douleur. Et la déstabilisation qui en découla me permis de faire glisser ma lame autour du bras du vampire pour lui transpercer l'abdomen. Le sang gicla contre le mur et coula en filets sur le sol de pierre. Persuadé de ma victoire, je retirais mon arme et tournait ostensiblement le dos à mon adversaire terrassé pour ranger mon arme.
Dans une pitoyable imprudence je n'avais bien sûr pas compté sur la résistance de la race vampire.
Aussi ne pus-je éviter qu'en partie le coup qui suivi. Parler d'un coup en traître aurait été mal venu de la part d'un exécuteur. Cela n'empêcha pas la douleur de m'embraser le bras lorsque les griffes de métal pénétrèrent dans la chair de mon épaule gauche. J'avais appris auprès de mon maître à ne jamais crier face à la douleur.
Je me contentais donc de m'écarter rapidement en évitant de glisser et reculait contre un mur, face au vampire. Il semblait souffrir autant que moi, mais lui n'était pas handicapé d'une blessure au bras.
J'étais cependant parvenu à éveiller sa colère la plus poussée, car son regard était brillant et ses canines plus longues que jamais.
Je ne pouvais plus me servir de mon épée-sabre que de la main droite, ce qui n'était pas à mon avantage.
« N'abandonne pas tant que je ne l'ai pas décidé »
Fuir le combat n'était pas une option. Je me retrouvai donc là, devant une créature furieuse et assoiffée de sang, une épée-sabre tenue maladroitement dans la main droite, une blessure brûlante et profonde à l'épaule gauche et un fantôme à ma droite...
... Un fantôme à ma droite?
______________________________________________
(H.S: Je t'ai placé de moi même à cet endroit pour te laisser une ouverture d'écriture, mais si cela te déplais préviens moi et je modifierais.)
Le fait qu'elle me passa au travers comme celui qu'elle eut de crier en annonçant son arrivée m'aurait sans doute fait bondir si l'entraînement de mon maître à contrôler mes muscles n'avait été si implacable. Je levais tout même les sourcils dans une position peu naturelle à mi chemin entre la surprise et l'inquiétude.
De toutes les créatures qui peuplaient ce monde, les fantômes étaient celles que je redoutais le plus. Non qu'elles furent d'une puissance hors du commun, ou d'une quelconque cruauté naturelle. Mais parce que, de leur simple existe, ils constituaient un obstacle infranchissable à mes principes. En effet, ils étaient une chose que je comprenais pas, et pire, que je ne pouvais détruire. Moi l'exécuteur, je voyais en eux de potentielles victimes de mes exécutions qui pourtant venaient à revenir sous une autre forme invincible, et constituer ainsi la preuve d'un échec de ma mission.
En bref, plus que par leur apparence, leur existence m'effrayait.
Il me fallut le temps de me remettre de l'intervention inattendue. Mais le ressaisissement fut violent car j'entendis la voix de mon maître siffler à mes oreilles.
« Ne ressens jamais la peur. »
Je raffermissait ma prise sur mon épée-sabre. Le vampire s'était quelque peu désintéressé de moi cependant. L'apparition de l'esprit semblait lui causer plus de gène qu'à moi. Sans doute l'avait il déjà rencontré, après tout, fantômes et vampires faisaient équipe commune, cela je m'en souvenais de par mon apprentissage. L'existence du sombre clan des Nocturnes n'était pas un secret.
« Dégage Eira! »
Telles furent les premières paroles qu'il prononça suite à l'arrivée de la jeune fille transparente.
Eira, je venais d'apprendre le nom de l'intervenante. Il faut dire qu'il m'intriguait davantage que celui du vampire que je ne pensais pas laisser en vie plus de quelques minutes.
La réponse du fantôme fut fulgurante, tout autant dans les gestes que dans les mots. Elle se résuma à un enchaînement rapide d'une succession de paroles dépourvue de chemin logique et d'une série de cabrioles acrobatiques mettant à bas toutes les lois de la gravité terrestre, le tout ponctué de grimaces plus ou moins étranges.
Concentré sur le vampire, dont le visage roussissait de colère au fur et à mesure que le discours s'éternisait, je ne saisi que très peu de paroles. Assez en tout cas pour comprendre que la jeune fille ne pouvait représenter une menace ou un obstacle. L'amusement semblait sa seule voie. Le nom "Dent-Pointue" dont elle affubla le vampire ne pu me contredire.
Cependant, elle m'offrait là une habile ouverture, car mon adversaire se désintéressait de plus en plus de moi pour se concentrer sur le fantôme qui, apparemment, mettait sa patience à rude épreuve.
Mais la créature fut plus rapide à agir. Profitant que le fantôme s'était tourné vers moi lors de l'une de ses nombreuses acrobaties aériennes, il leva son bras et l'attaqua dans le dos.
Dans mon esprit, un jeu de logique se mit en place en quelques secondes:
Les fantômes ne peuvent mourir. Car les fantômes ne peuvent être touchés. Car les fantômes sont immatériels.
D'abord impassible, mon regard brilla lorsque je réalisais enfin la suite. Mon maître en soi loué, je valu mon salue à mon entraînement qui me donna le réflexe de sauter en arrière, tandis que le vampire traversait sa cible et que sa main pourvu d'étranges prolongements de métal griffait le pavé où je me trouvais quelques secondes plus tôt.
Saisissant ma chance, je libérais la lame noire et me propulsait agilement en avant pour trancher la tête de celui qui avait bien failli mettre fin à mon existence.
Je soupçonnai néanmoins la rapidité surdéveloppée de ce dernier, qui se releva et manqua la décapitation de quelques centimètres.
Son regard torve me toisa et il passa de colère à surprise.
« Un garçon? Je pensais qu' Eira plaisantait, mais tu es bien un garçon. »
Parler était toujours une erreur en combat. Aussi ces paroles lui valurent une longue estafilade sanguinolente sur la joue droite. Rageur, il frappa aussi vite qu'un faucon et heurta ses griffes à la lame noire. Ma main droite, libre, glissa rapidement à travers une poche de ma ceinture et en sortie un carreaux que je plantais impitoyablement dans les côtes sans défense de mon ennemi.
Son gémissement fut la marque de sa douleur. Et la déstabilisation qui en découla me permis de faire glisser ma lame autour du bras du vampire pour lui transpercer l'abdomen. Le sang gicla contre le mur et coula en filets sur le sol de pierre. Persuadé de ma victoire, je retirais mon arme et tournait ostensiblement le dos à mon adversaire terrassé pour ranger mon arme.
Dans une pitoyable imprudence je n'avais bien sûr pas compté sur la résistance de la race vampire.
Aussi ne pus-je éviter qu'en partie le coup qui suivi. Parler d'un coup en traître aurait été mal venu de la part d'un exécuteur. Cela n'empêcha pas la douleur de m'embraser le bras lorsque les griffes de métal pénétrèrent dans la chair de mon épaule gauche. J'avais appris auprès de mon maître à ne jamais crier face à la douleur.
Je me contentais donc de m'écarter rapidement en évitant de glisser et reculait contre un mur, face au vampire. Il semblait souffrir autant que moi, mais lui n'était pas handicapé d'une blessure au bras.
J'étais cependant parvenu à éveiller sa colère la plus poussée, car son regard était brillant et ses canines plus longues que jamais.
Je ne pouvais plus me servir de mon épée-sabre que de la main droite, ce qui n'était pas à mon avantage.
« N'abandonne pas tant que je ne l'ai pas décidé »
Fuir le combat n'était pas une option. Je me retrouvai donc là, devant une créature furieuse et assoiffée de sang, une épée-sabre tenue maladroitement dans la main droite, une blessure brûlante et profonde à l'épaule gauche et un fantôme à ma droite...
... Un fantôme à ma droite?
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(H.S: Je t'ai placé de moi même à cet endroit pour te laisser une ouverture d'écriture, mais si cela te déplais préviens moi et je modifierais.)
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Re: Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
Dent-Pointu et Garçon-Elfe commencèrent à se battre. La fantôme trouva cela amusant pendant quelques secondes seulement.
Au moment ou l'intention meurtrière des deux combattants la percutèrent de plein fouet, Eira ne s'amusa plus du tout. Toutefois elle hésitait encore sur la personne à défendre, et ne se trouvant pas elle-même en danger elle ne réagit tout d'abord pas. Puis Garçon-Elfe se trouva en fâcheuse position, à sa gauche, Dent-Pointu était furieux et sur le point de le mettre à mort.
Eira n'aimait pas les mises à morts...
Il ne lui en fallait pas plus pour se décider...de manière définitive.
Dent-Pointu était certain de sa victoire, et s'il restait prudent face aux réaction de combattants aguerris de sa proie, il avait complètement oublié Eira, après tout pour lui elle n'était rien de plus qu'un fantôme agaçant et immature, un insecte bourdonnant à ses oreilles, agaçant mais au final insignifiant.
Ce fut encore une fois une erreur de sa part, car lorsqu'il s'apprêta à frapper de nouveau l'elfe, Eira se glissa entre la lame et sa cible, remonta l'acier, le manche, le poignet, traversa le vampire et se jeta sur son dos. La fantôme ne resta pas bien longtemps matériel, incapable de se contrôler alors qu'elle éclatait d'un rire joyeux, juchée sur le dos du vampire qui s'était reculé précipitamment en se cabrant. Toutefois ce petit rodéo improvisé était normalement suffisant à libérer Garçon-Elfe de l'impasse dans laquelle il s'était fourré.
« Allez on recommence c'était drôle non ? Et puis Dent-Pointu pourquoi t'attaque Garçon-Elfe ? Moi j'ai décidé que je l'aimais bien même s'il ma pas dis son nom. Garçon-Elfe tu le connaissais Dent-Pointu ? Ça fais mal ? Tu me laisseras grimper sur ton dos ? »
L'agacement du vampire envers la fantôme se transforma en colère intense, mais il n'était pas idiot, et il n'allait pas répéter ses erreurs passées. Cette fois il réalisait pleinement la nature immatériel d'Eira et celle beaucoup plus tranchante de l'Elfe. Il eut un rictus concentré qui fit rire une nouvelle fois Eira.
« C'est quoi cette tête ? C'est rigolo ! On fait un concours de grimace ? »
La fantôme se lança alors dans une série de grimace de plus en plus osée et improbable, en prenant bien soin de rester à chaque fois entre Dent-Pointu et Garçon-Elfe, comme si de manière parfaitement inconsciente elle était bien décider à le protéger. Le vampire était toutefois extrêmement rapide, et il fonça sur la Eira dans le seul but de la traverser...ce qu'il fit sans aucun problème. Le combat allez reprendre sous les yeux perplexe et contrarié de la fantôme.
Eira n'aimait pas les mises à morts... Elle ne tuait pour ainsi dire jamais.
Parfois cependant les échos de son passé la poussé à agir de manière extrême.
Eira leva la tête, fixant le tissus au dessus d'eux. C'était le moment de vérifier si Dent-Pointu n'aimait vraiment pas le soleil. En quelques secondes elle s'éleva et tira violemment dessus; celui ci maintenu sommairement et surtout abimé par les intempéries se déchira dans le sens de la longueur, laissant passer les rayons du soleil qui baignèrent joyeusement le trio. Eira n'avait pas regarder où se trouvait Dent-Pointu et Garçon-Elfe au moment de son action, mais le cri de surprise teinté de douleur que poussa le vampire lui indiqua que son entreprise avait réussi.
Dent-Pointu, n'insista pas, il fila blessé physique et meurtrie mentalement aussi rapide que lui permettait ses jambes.
La fantôme se désintéressa alors totalement de lui.
« Dis dis dis Garçon-Elfe t'as un nom ? A part Garçon-Elfe ? Sinon je peux t'en trouver un, mais un mieux que Garçon-Elfe parce que sinon tout les garçon-elfe peuvent se nommer Garçon-Elfe... Tu as mal ? Je peux grimper sur ton dos ? Tu aimes le soleil ? Dent-Pointu il aime pas lui. Je vois pas pourquoi ça passe juste au travers comme ça pouf, comme la pluie. »
Au moment ou l'intention meurtrière des deux combattants la percutèrent de plein fouet, Eira ne s'amusa plus du tout. Toutefois elle hésitait encore sur la personne à défendre, et ne se trouvant pas elle-même en danger elle ne réagit tout d'abord pas. Puis Garçon-Elfe se trouva en fâcheuse position, à sa gauche, Dent-Pointu était furieux et sur le point de le mettre à mort.
Eira n'aimait pas les mises à morts...
Il ne lui en fallait pas plus pour se décider...de manière définitive.
Dent-Pointu était certain de sa victoire, et s'il restait prudent face aux réaction de combattants aguerris de sa proie, il avait complètement oublié Eira, après tout pour lui elle n'était rien de plus qu'un fantôme agaçant et immature, un insecte bourdonnant à ses oreilles, agaçant mais au final insignifiant.
Ce fut encore une fois une erreur de sa part, car lorsqu'il s'apprêta à frapper de nouveau l'elfe, Eira se glissa entre la lame et sa cible, remonta l'acier, le manche, le poignet, traversa le vampire et se jeta sur son dos. La fantôme ne resta pas bien longtemps matériel, incapable de se contrôler alors qu'elle éclatait d'un rire joyeux, juchée sur le dos du vampire qui s'était reculé précipitamment en se cabrant. Toutefois ce petit rodéo improvisé était normalement suffisant à libérer Garçon-Elfe de l'impasse dans laquelle il s'était fourré.
« Allez on recommence c'était drôle non ? Et puis Dent-Pointu pourquoi t'attaque Garçon-Elfe ? Moi j'ai décidé que je l'aimais bien même s'il ma pas dis son nom. Garçon-Elfe tu le connaissais Dent-Pointu ? Ça fais mal ? Tu me laisseras grimper sur ton dos ? »
L'agacement du vampire envers la fantôme se transforma en colère intense, mais il n'était pas idiot, et il n'allait pas répéter ses erreurs passées. Cette fois il réalisait pleinement la nature immatériel d'Eira et celle beaucoup plus tranchante de l'Elfe. Il eut un rictus concentré qui fit rire une nouvelle fois Eira.
« C'est quoi cette tête ? C'est rigolo ! On fait un concours de grimace ? »
La fantôme se lança alors dans une série de grimace de plus en plus osée et improbable, en prenant bien soin de rester à chaque fois entre Dent-Pointu et Garçon-Elfe, comme si de manière parfaitement inconsciente elle était bien décider à le protéger. Le vampire était toutefois extrêmement rapide, et il fonça sur la Eira dans le seul but de la traverser...ce qu'il fit sans aucun problème. Le combat allez reprendre sous les yeux perplexe et contrarié de la fantôme.
Eira n'aimait pas les mises à morts... Elle ne tuait pour ainsi dire jamais.
Parfois cependant les échos de son passé la poussé à agir de manière extrême.
Eira leva la tête, fixant le tissus au dessus d'eux. C'était le moment de vérifier si Dent-Pointu n'aimait vraiment pas le soleil. En quelques secondes elle s'éleva et tira violemment dessus; celui ci maintenu sommairement et surtout abimé par les intempéries se déchira dans le sens de la longueur, laissant passer les rayons du soleil qui baignèrent joyeusement le trio. Eira n'avait pas regarder où se trouvait Dent-Pointu et Garçon-Elfe au moment de son action, mais le cri de surprise teinté de douleur que poussa le vampire lui indiqua que son entreprise avait réussi.
Dent-Pointu, n'insista pas, il fila blessé physique et meurtrie mentalement aussi rapide que lui permettait ses jambes.
La fantôme se désintéressa alors totalement de lui.
« Dis dis dis Garçon-Elfe t'as un nom ? A part Garçon-Elfe ? Sinon je peux t'en trouver un, mais un mieux que Garçon-Elfe parce que sinon tout les garçon-elfe peuvent se nommer Garçon-Elfe... Tu as mal ? Je peux grimper sur ton dos ? Tu aimes le soleil ? Dent-Pointu il aime pas lui. Je vois pas pourquoi ça passe juste au travers comme ça pouf, comme la pluie. »
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Re: Journée de chasse (rp avec Eira) [terminé]
Tandis que devant moi se déroulait l'échange le plus improbable qu'il m'eut été donné de constater, je reculais.
Frappé, effrayé, non pas par le vampire meurtrier, mais bien par le fantôme. Car sauf erreur de ma part, l'ectoplasme à l'apparence de jeune femme venait de me sauver la vie, ou du moins de la rallonger.
Mais je ne pouvais échouer. Je n'en avait pas eut l'autorisation.
Je n'étais néanmoins pas fou, et l'occasion offerte par la diversion du fantôme me permit de prendre une nouvelle distance de sécurité avec le vampire.
Et tandis que l'être immatériel continuait de s'interposer entre les deux combattants, ce qui en soi était une situation plutôt burlesque, j'attrapais de ma main libre la minuscule fiole contenue dans la troisième sacoche de ma ceinture et en versait le contenu sur ma lame.
Une seule attaque, une seule blessure suffirait pour offrir une agonie assurée à l'ennemi.
D'ailleurs, le vampire semblait avoir décidé qu'il n'avait rien à craindre du fantôme qui lui barrait la route vers sa proie, car sans prévenir, il s'élança et passa au travers pour se jeter sur moi. Mais j'étais prêt cette fois, et ma lame bloqua son bras mortel.
Le métal noir suintait de poison qui n'attendait que de se répandre dans des veines. Mais étant moi même désavantagé par mon bras principal désormais inutilisable, l'issu du combat était très incertaine. Je n'aimais pas les situations incertaines.
Quelque chose se produisit alors qui mit fin définitivement au duel.
Un bruit de déchirure trancha l'air et une lumière aveuglante le suivi, baignant la place sombre dans les intenses rayons du soleil de midi.
Pour compléter cet ensemble, une odeur puissante de chair brûlée me parvint aux narines, suivit du hurlement horrifié et blessé du vampire.
Fumant, ce dernier détala vers des contrées plus sombres. Quant à moi je baissais enfin mon arme. Des impressions contradictoires se battaient pour prendre le dessus dans mon esprit. Oui j'étais en vie, oui le vampire n'était pas une cible de ma mission. Mais j'avais aussi échoué dans un combat, et je devais ma vie à une autre personne.
« N'échoue jamais. »
« Les dettes de vie sont un fardeaux, alors n'accepte jamais l'aide d'autrui. »
Deux règles de mon maître que je venais de briser. Je frissonnais d'effroi. Il fallait que je quitte cet endroit maléfique et que je rentre au plus vite.
Mais le fantôme se montra plus rapide. En un flottement, elle fut devant moi. Je me figeait.
Quelque chose qui me barre la route, et que je ne pouvais pas toucher, et encore moins éliminer.
« Ce que tu ne comprends pas, détruit le. »
« Ce qui te barre la route, tue le. »
Le chaos perfide frappa mon esprit de plein fouet. Pour m'en protéger et fuir ma phobie (« Ne ressent jamais la peur. »), je fit un violent effort de concentration. Les yeux fermé, je retrouvai peu à peu le contrôle de mes sens.
Lorsque je regardais de nouveau le fantôme, mon visage était aussi neutre que d'ordinaire. La jeune femme ne paraissait pas s'être rendu compte de l'effort conséquent que je venais juste de produire car elle repartit dans un flot de paroles et de questions ininterrompu.
« Dis dis dis Garçon-Elfe t'as un nom ? A part Garçon-Elfe ? Sinon je peux t'en trouver un, mais un mieux que Garçon-Elfe parce que sinon tout les garçon-elfe peuvent se nommer Garçon-Elfe... Tu as mal ? Je peux grimper sur ton dos ? Tu aimes le soleil ? Dent-Pointu il aime pas lui. Je vois pas pourquoi ça passe juste au travers comme ça pouf, comme la pluie. »
Immobile, silencieux, je la laissais terminer sans intervenir. Je ne pouvais retenir toutes les questions, mais j'en compris assez pour savoir qu'elle me demandais mon nom. Il me fallut faire un nouveau travail de concentration pour ne pas frissonner. Car comment aurais je pu oublier la dernière personne qui m'avait demandé mon nom ?
A cette pensée, je me fit la réflexion que le terme "Garçon-Elfe" n'était pas une mauvaise idée s'il pouvait me dispenser de répondre.
D'ailleurs que répondre ? Je n'avais pas eut l'autorisation de parler lors de ma mission. Et pouvais je pourtant esquiver la réponse ?
Incertain, je choisi de faire la chose qui traversa mon esprit en se dispensant de réflexion. Je me rapprochait du fantôme, levait lentement le bras et traversait son front de la main droite. Je la retirais presque aussitôt et observait mes doigts en les agitant légèrement.
Tirant une sorte de conclusion de ce geste, je fixais le fantôme de mon regard de marbre, ouvrais la bouche et murmurais d'un souffle presque inaudible:
« Zetsubo »
Puis je traversai entièrement l'ectoplasme et remontai la ruelle autrefois sombre sans me retourner.
Mon bras me faisait effectivement mal, mais j'avais décidé de le soigner sur le chemin du retour. Il fallait que je quitte cet endroit, et cette ville. Que je fuis les questions qui tentaient de s'imposer à moi. Que je fuis la dette que la jeune femme venait de m'imposer malgré elle...
Frappé, effrayé, non pas par le vampire meurtrier, mais bien par le fantôme. Car sauf erreur de ma part, l'ectoplasme à l'apparence de jeune femme venait de me sauver la vie, ou du moins de la rallonger.
Mais je ne pouvais échouer. Je n'en avait pas eut l'autorisation.
Je n'étais néanmoins pas fou, et l'occasion offerte par la diversion du fantôme me permit de prendre une nouvelle distance de sécurité avec le vampire.
Et tandis que l'être immatériel continuait de s'interposer entre les deux combattants, ce qui en soi était une situation plutôt burlesque, j'attrapais de ma main libre la minuscule fiole contenue dans la troisième sacoche de ma ceinture et en versait le contenu sur ma lame.
Une seule attaque, une seule blessure suffirait pour offrir une agonie assurée à l'ennemi.
D'ailleurs, le vampire semblait avoir décidé qu'il n'avait rien à craindre du fantôme qui lui barrait la route vers sa proie, car sans prévenir, il s'élança et passa au travers pour se jeter sur moi. Mais j'étais prêt cette fois, et ma lame bloqua son bras mortel.
Le métal noir suintait de poison qui n'attendait que de se répandre dans des veines. Mais étant moi même désavantagé par mon bras principal désormais inutilisable, l'issu du combat était très incertaine. Je n'aimais pas les situations incertaines.
Quelque chose se produisit alors qui mit fin définitivement au duel.
Un bruit de déchirure trancha l'air et une lumière aveuglante le suivi, baignant la place sombre dans les intenses rayons du soleil de midi.
Pour compléter cet ensemble, une odeur puissante de chair brûlée me parvint aux narines, suivit du hurlement horrifié et blessé du vampire.
Fumant, ce dernier détala vers des contrées plus sombres. Quant à moi je baissais enfin mon arme. Des impressions contradictoires se battaient pour prendre le dessus dans mon esprit. Oui j'étais en vie, oui le vampire n'était pas une cible de ma mission. Mais j'avais aussi échoué dans un combat, et je devais ma vie à une autre personne.
« N'échoue jamais. »
« Les dettes de vie sont un fardeaux, alors n'accepte jamais l'aide d'autrui. »
Deux règles de mon maître que je venais de briser. Je frissonnais d'effroi. Il fallait que je quitte cet endroit maléfique et que je rentre au plus vite.
Mais le fantôme se montra plus rapide. En un flottement, elle fut devant moi. Je me figeait.
Quelque chose qui me barre la route, et que je ne pouvais pas toucher, et encore moins éliminer.
« Ce que tu ne comprends pas, détruit le. »
« Ce qui te barre la route, tue le. »
Le chaos perfide frappa mon esprit de plein fouet. Pour m'en protéger et fuir ma phobie (« Ne ressent jamais la peur. »), je fit un violent effort de concentration. Les yeux fermé, je retrouvai peu à peu le contrôle de mes sens.
Lorsque je regardais de nouveau le fantôme, mon visage était aussi neutre que d'ordinaire. La jeune femme ne paraissait pas s'être rendu compte de l'effort conséquent que je venais juste de produire car elle repartit dans un flot de paroles et de questions ininterrompu.
« Dis dis dis Garçon-Elfe t'as un nom ? A part Garçon-Elfe ? Sinon je peux t'en trouver un, mais un mieux que Garçon-Elfe parce que sinon tout les garçon-elfe peuvent se nommer Garçon-Elfe... Tu as mal ? Je peux grimper sur ton dos ? Tu aimes le soleil ? Dent-Pointu il aime pas lui. Je vois pas pourquoi ça passe juste au travers comme ça pouf, comme la pluie. »
Immobile, silencieux, je la laissais terminer sans intervenir. Je ne pouvais retenir toutes les questions, mais j'en compris assez pour savoir qu'elle me demandais mon nom. Il me fallut faire un nouveau travail de concentration pour ne pas frissonner. Car comment aurais je pu oublier la dernière personne qui m'avait demandé mon nom ?
A cette pensée, je me fit la réflexion que le terme "Garçon-Elfe" n'était pas une mauvaise idée s'il pouvait me dispenser de répondre.
D'ailleurs que répondre ? Je n'avais pas eut l'autorisation de parler lors de ma mission. Et pouvais je pourtant esquiver la réponse ?
Incertain, je choisi de faire la chose qui traversa mon esprit en se dispensant de réflexion. Je me rapprochait du fantôme, levait lentement le bras et traversait son front de la main droite. Je la retirais presque aussitôt et observait mes doigts en les agitant légèrement.
Tirant une sorte de conclusion de ce geste, je fixais le fantôme de mon regard de marbre, ouvrais la bouche et murmurais d'un souffle presque inaudible:
« Zetsubo »
Puis je traversai entièrement l'ectoplasme et remontai la ruelle autrefois sombre sans me retourner.
Mon bras me faisait effectivement mal, mais j'avais décidé de le soigner sur le chemin du retour. Il fallait que je quitte cet endroit, et cette ville. Que je fuis les questions qui tentaient de s'imposer à moi. Que je fuis la dette que la jeune femme venait de m'imposer malgré elle...
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- Excuse mon retard de réponse, j'ai passé une semaine chez mon oncle et je n'avais pas prévu l'absence d'internet.
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