Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
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Sword Of Blood :: Ilya :: Les rues
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Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Ilya.
Fière capitale d'Ilmer, joyaux parmi les villes de ces terres. Regroupement intense de nombreux peuples du monde, elle brille par sa taille grandiose et ses bâtisses toutes aussi impressionnantes.
Mais la coupe de fruit cache souvent un serpent.
Et lorsque la nuit tombe, les rues joyeusement animées de la ville se vident de leurs habitants. Chacun et chacune rentre prestement chez soi, s'y enfermer à double tour. Car c'est à la tombée du jour que sortes les malfaisantes créatures de la nuit: brigands, détrousseurs, meurtriers, coup-jarrets; tous partent en vagabondage nocturne dans les rues, guettant la moindre proie, le moindre animal égaré.
Sortir dehors à cette heure de la nuit équivaut à se jeter dans la gueule d'une créature affamée. Aussi personne ne prenait le risque.
Personne à part peut être une silhouette fine qui avançait en jouant du violon.
Bleue progressait dans les rues sans empressement, agitant son archet dans de souples mouvement. La mélodie qui en résultait était douce et apaisante, comme la nuit.
Bleue aimait la nuit, en particulier le crépuscule, lorsque toute animation cessait peu à peu, et que le monde lui même semblait s'apaiser. Cet instant lui inspirait des notes aussi fine d'un fil de soie.
L'écho régulier de ses propres pas sur la pierre froide de la rue semblait en cadence avec la mélodie.
Rien ne pouvait gâcher un tel moment de sérénité. Rien à part bien sûr...
« Toi là ! »
L'archet s'immobilisa sur la troisième corde, et Bleue rouvrit les yeux pour voir qui avait brisé sa musique de sa voix disgracieuse.
Trois hommes, devant elle, adossés contre un bâtiment. Leur apparence vulgaire dégouta aussitôt la violoniste. Tous se vêtaient d'habits peu en accord les uns avec les autres, sûrement volés à quelques malheureuses victimes, et de capes sales et rapiécées. Pour compléter l'écœurant spectacle, leurs visages mal rasés et disgracieux se tordaient dans une série de sourires malveillants.
« Viens donc par là ma mignonne, tu sais que c'est pas très prudent de se balader si tard dans les rues. »
Tout en prononçant ces paroles, l'homme s'avança tranquillement, jusqu'à se trouver a moins d'un mètre de sa cible. Bleue le perça d'un regard glacial, le visage d'une neutralité déconcertante, se gardant bien de répondre.
« Et bien alors, c'est quoi ce regard ? T'sais que c'est très jolie ce que tu joues, tu voudrais pas me jouer un p'tit air beauté ? » reprit l'homme, dont l'haleine sentait aussi mauvais que ses vêtements. Entrainés par son commentaire hilarant, les deux autres malfrats derrière émirent une série de rires gras.
« Je sens qu'on va bien s'amuser ensemble. » conclu l'homme en passant un doigt crasseux sous le menton de la jeune fille. Un geste malheureusement de trop...
La réponse de Bleue fut fulgurante. Elle avança d'un pas vers l'individu et son genoux remonta vivement jusque dans une partie que je n'énumérerais pas par souci de politesse. La victime de ce geste s'effondra aussitôt à terre en se tenant l'entre jambe des deux mains, suffoquant et couinant comme une souris écrasée. Bleue le toisa un instant et reporta bien vite son attention sur les deux autres malfrats qui, elle s'en doutait, n'allaient pas tarder à réagir.
En effet, le temps de stupeur à la vu de leur comparse terrassé passa vite et les deux hommes dégainèrent des couteaux recourbés pour se jeter sur l'agresseur. Bleue n'avait pas peur, elle savait quoi faire. Elle se laissa approcher, jusqu'à que son premier adversaire frappe horizontalement dans sa direction. Elle l'esquiva d'un mouvement souple sur le coté, le laissant se vautrer à terre. Le deuxième eut moins de chance. A peine eut il brandit son couteau en l'air, qu'il s'immobilisa, le regard plein de stupeur fixé sur la lame qui dépassait de son ventre. Bleue retira son sabre, laissant sa victime rejoindre à terre ses deux compagnons.
Le regard froid qu'elle lança aux deux survivants leur suffit. N'étant pas fous au point de ne pas comprendre que leur chance venait de tourner, il prirent la fuite en abandonnant le corps du troisième.
Bleue soupira. Tout cela l'avait déconcentré dans sa musique. Elle s'apprêta à rengainer son arme, lorsqu'un craquement à sa gauche la lui fit brandir de nouveau dans cette direction. La ruelle qu'elle avait face à elle semblait vide, en apparence, mais Bleue n'était pas dupe.
« Qui que vous soyez, sortez de là que je vois votre visage. »
Fière capitale d'Ilmer, joyaux parmi les villes de ces terres. Regroupement intense de nombreux peuples du monde, elle brille par sa taille grandiose et ses bâtisses toutes aussi impressionnantes.
Mais la coupe de fruit cache souvent un serpent.
Et lorsque la nuit tombe, les rues joyeusement animées de la ville se vident de leurs habitants. Chacun et chacune rentre prestement chez soi, s'y enfermer à double tour. Car c'est à la tombée du jour que sortes les malfaisantes créatures de la nuit: brigands, détrousseurs, meurtriers, coup-jarrets; tous partent en vagabondage nocturne dans les rues, guettant la moindre proie, le moindre animal égaré.
Sortir dehors à cette heure de la nuit équivaut à se jeter dans la gueule d'une créature affamée. Aussi personne ne prenait le risque.
Personne à part peut être une silhouette fine qui avançait en jouant du violon.
Bleue progressait dans les rues sans empressement, agitant son archet dans de souples mouvement. La mélodie qui en résultait était douce et apaisante, comme la nuit.
Bleue aimait la nuit, en particulier le crépuscule, lorsque toute animation cessait peu à peu, et que le monde lui même semblait s'apaiser. Cet instant lui inspirait des notes aussi fine d'un fil de soie.
L'écho régulier de ses propres pas sur la pierre froide de la rue semblait en cadence avec la mélodie.
Rien ne pouvait gâcher un tel moment de sérénité. Rien à part bien sûr...
« Toi là ! »
L'archet s'immobilisa sur la troisième corde, et Bleue rouvrit les yeux pour voir qui avait brisé sa musique de sa voix disgracieuse.
Trois hommes, devant elle, adossés contre un bâtiment. Leur apparence vulgaire dégouta aussitôt la violoniste. Tous se vêtaient d'habits peu en accord les uns avec les autres, sûrement volés à quelques malheureuses victimes, et de capes sales et rapiécées. Pour compléter l'écœurant spectacle, leurs visages mal rasés et disgracieux se tordaient dans une série de sourires malveillants.
« Viens donc par là ma mignonne, tu sais que c'est pas très prudent de se balader si tard dans les rues. »
Tout en prononçant ces paroles, l'homme s'avança tranquillement, jusqu'à se trouver a moins d'un mètre de sa cible. Bleue le perça d'un regard glacial, le visage d'une neutralité déconcertante, se gardant bien de répondre.
« Et bien alors, c'est quoi ce regard ? T'sais que c'est très jolie ce que tu joues, tu voudrais pas me jouer un p'tit air beauté ? » reprit l'homme, dont l'haleine sentait aussi mauvais que ses vêtements. Entrainés par son commentaire hilarant, les deux autres malfrats derrière émirent une série de rires gras.
« Je sens qu'on va bien s'amuser ensemble. » conclu l'homme en passant un doigt crasseux sous le menton de la jeune fille. Un geste malheureusement de trop...
La réponse de Bleue fut fulgurante. Elle avança d'un pas vers l'individu et son genoux remonta vivement jusque dans une partie que je n'énumérerais pas par souci de politesse. La victime de ce geste s'effondra aussitôt à terre en se tenant l'entre jambe des deux mains, suffoquant et couinant comme une souris écrasée. Bleue le toisa un instant et reporta bien vite son attention sur les deux autres malfrats qui, elle s'en doutait, n'allaient pas tarder à réagir.
En effet, le temps de stupeur à la vu de leur comparse terrassé passa vite et les deux hommes dégainèrent des couteaux recourbés pour se jeter sur l'agresseur. Bleue n'avait pas peur, elle savait quoi faire. Elle se laissa approcher, jusqu'à que son premier adversaire frappe horizontalement dans sa direction. Elle l'esquiva d'un mouvement souple sur le coté, le laissant se vautrer à terre. Le deuxième eut moins de chance. A peine eut il brandit son couteau en l'air, qu'il s'immobilisa, le regard plein de stupeur fixé sur la lame qui dépassait de son ventre. Bleue retira son sabre, laissant sa victime rejoindre à terre ses deux compagnons.
Le regard froid qu'elle lança aux deux survivants leur suffit. N'étant pas fous au point de ne pas comprendre que leur chance venait de tourner, il prirent la fuite en abandonnant le corps du troisième.
Bleue soupira. Tout cela l'avait déconcentré dans sa musique. Elle s'apprêta à rengainer son arme, lorsqu'un craquement à sa gauche la lui fit brandir de nouveau dans cette direction. La ruelle qu'elle avait face à elle semblait vide, en apparence, mais Bleue n'était pas dupe.
« Qui que vous soyez, sortez de là que je vois votre visage. »
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Le crépuscule tombait sur Ilya la rayonnante capitale du monde d'Ilmer. Adossé au pilier du clocher se tenait Leïf qui observait la ville éclairée par la lumière rasante du soleil qui déjà déclinait. Venant de finir une mission il profitait de ce que le soir tombait pour prendre un peu de répit. A cette heure tardive, les gens se hâtaient de rentrer chez eux et les rues étaient bien plus calme que dans la journée. Pourtant à travers les quelques clameurs provenant de la ville, il perçu un son différent, quelque chose qu'il n'arrivait pas à définir. C'était un son lisse et régulier, à la fois triste et joyeux, fort et plein de douceur. Leïf se concentra pour voir d'où il venait. C'est alors qu'il vit une petite silhouette bleue déambuler dans les rues d'où semblait provenir le son mystérieux. Sautant de toits en toits il parvint finalement à sa hauteur et observa avec plus d'attention. Il s'agissait d'une jeune fille vêtue de bleue. Elle avait de longs cheveux noirs qui flottaient doucement au rythme de ses pas. Au vue de la délicatesse de ses traits et de la finesse de son corps elle ne devait pas avoir plus de seize ans. Fermant les yeux, elle agitait un étrange objet qui ressemblait à un arc miniature sur un autre objet de bois non moins étrange. C'est de ce mouvement que semblait provenir la douce mélodie qui avait attiré son attention. Le léger sourire qui flottait sur ses lèvres adoucissait encore plus son visage de sérafin.
Leïf n'avait jamais entendu de musique, de son enfance à la campagne il n'avait jamais entendu que des bruits comme le hennissement des chevaux ou le sifflement du vent dans les herbes. La ville ne lui avait également rapporté que des bruits comme le ruissellement des gouttes de pluie ou le bruit de millier de bottes sur les pavés. Ses confrères assassins ne jouaient pas non plus d'un quelconque instrument et d'une façon globale, leur seule sensibilité artistique était celle du travail bien fait. C'est pourquoi entendant pour la première fois dans l'air du soir de la musique, il était subjugué. Lui qui était d'ordinaire impassible et maître de lui, voilà que la douce mélopée de la jeune fille éveillait en lui des sentiments profonds, des sentiments qu'il n'aurait pu expliquer par des mots. Leïf était si charmé qu'il ne sentit tout d'abord pas les larmes de joies qui coulaient le long de ses joues. Mais la musique s'arrêtait brusquement, interrompue par des bruits vulgaires et veules. Leïf se ressaisit, essuyait son visage et depuis le haut du toit regarda ce qui avait provoqué cet arrêt soudain. La jeune fille venait de se faire aborder par trois hommes à la mine patibulaire qui ne lui voulaient certainement pas du bien. Si il voulait avoir une chance de percer un jour le mystère qui venait de le bouleverser il devait agir sans tarder. Sautant habilement depuis les différents toits et poutres il arriva sur le sol d'une ruelle adjacente. S'approchant discrètement du coin de la rue, il se préparait à prendre les trois brigands à revers lorsqu'il vit avec effarement la jeune fille enfoncer son genou dans une partie que la décence m'interdit de nommer à celui des trois compères qui avait eu l'imprudence de l'approcher. Les deux autres après un instant d'incrédulité lui foncèrent dessus mais sans paraître impressionnée elle esquiva avec souplesse le premier qui tomba à terre et enfonça sa lame dans le second qui s'effondra à son tour. Les deux malandrins encore vivants après avoir croisé son regard s'enfuirent sans demander leur reste.
Leïf observa alors avec attention l'arme étrange de la jeune fille. A mi-chemin entre le sabre et l'épée, l'arme formait une courbe subtile et ne possédait qu'un seul et unique tranchant. Et quel tranchant ! Leïf rien qu'à le regarder pouvait sentir à quelle point l'arme était acérée. Sans doute trop absorbé il relâcha son attention car celle ci s'exclama :
_ "Qui que vous soyez, sortez de là que je vois votre visage".
Après une seconde d'hésitation, il émergea des ombres et croisa le regard de la jeune fille. Ses yeux étaient d'un bleu profond, si bleus que la mer semblait pâle à côté. Décidément elle recelait beaucoup de mystères. Ayant beaucoup de questions à lui poser il prit la parole.
_ "Je m'appelle Leïf Haliel" dit il, puis demanda sans détours "Me permettrez vous d'admirer votre arme ?"
Afin de prouver ses intentions pacifiques il se défit de ses propres armes et les posa à ses pieds.
Leïf n'avait jamais entendu de musique, de son enfance à la campagne il n'avait jamais entendu que des bruits comme le hennissement des chevaux ou le sifflement du vent dans les herbes. La ville ne lui avait également rapporté que des bruits comme le ruissellement des gouttes de pluie ou le bruit de millier de bottes sur les pavés. Ses confrères assassins ne jouaient pas non plus d'un quelconque instrument et d'une façon globale, leur seule sensibilité artistique était celle du travail bien fait. C'est pourquoi entendant pour la première fois dans l'air du soir de la musique, il était subjugué. Lui qui était d'ordinaire impassible et maître de lui, voilà que la douce mélopée de la jeune fille éveillait en lui des sentiments profonds, des sentiments qu'il n'aurait pu expliquer par des mots. Leïf était si charmé qu'il ne sentit tout d'abord pas les larmes de joies qui coulaient le long de ses joues. Mais la musique s'arrêtait brusquement, interrompue par des bruits vulgaires et veules. Leïf se ressaisit, essuyait son visage et depuis le haut du toit regarda ce qui avait provoqué cet arrêt soudain. La jeune fille venait de se faire aborder par trois hommes à la mine patibulaire qui ne lui voulaient certainement pas du bien. Si il voulait avoir une chance de percer un jour le mystère qui venait de le bouleverser il devait agir sans tarder. Sautant habilement depuis les différents toits et poutres il arriva sur le sol d'une ruelle adjacente. S'approchant discrètement du coin de la rue, il se préparait à prendre les trois brigands à revers lorsqu'il vit avec effarement la jeune fille enfoncer son genou dans une partie que la décence m'interdit de nommer à celui des trois compères qui avait eu l'imprudence de l'approcher. Les deux autres après un instant d'incrédulité lui foncèrent dessus mais sans paraître impressionnée elle esquiva avec souplesse le premier qui tomba à terre et enfonça sa lame dans le second qui s'effondra à son tour. Les deux malandrins encore vivants après avoir croisé son regard s'enfuirent sans demander leur reste.
Leïf observa alors avec attention l'arme étrange de la jeune fille. A mi-chemin entre le sabre et l'épée, l'arme formait une courbe subtile et ne possédait qu'un seul et unique tranchant. Et quel tranchant ! Leïf rien qu'à le regarder pouvait sentir à quelle point l'arme était acérée. Sans doute trop absorbé il relâcha son attention car celle ci s'exclama :
_ "Qui que vous soyez, sortez de là que je vois votre visage".
Après une seconde d'hésitation, il émergea des ombres et croisa le regard de la jeune fille. Ses yeux étaient d'un bleu profond, si bleus que la mer semblait pâle à côté. Décidément elle recelait beaucoup de mystères. Ayant beaucoup de questions à lui poser il prit la parole.
_ "Je m'appelle Leïf Haliel" dit il, puis demanda sans détours "Me permettrez vous d'admirer votre arme ?"
Afin de prouver ses intentions pacifiques il se défit de ses propres armes et les posa à ses pieds.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Son ordre lancé, Bleue s'attendait à voir surgir de la ruelle un autre brigand, ou quelconque être malfaisant.
Aussi fut elle surprise, bien qu'elle ne le montra pas, lorsque le jeune homme quitta les ombres pour se révéler à elle. Il n'avait rien de comparable à ce qu'elle avait pensé voir. Son visage était fin et agréable à regarder, et son apparence soignée n'avait rien en commun à celle du malfrat qui gisait à ses pieds. Deux choses frappèrent la violoniste: la teinte violet pâle de ses yeux sans pupille, et la blancheur immaculée de ses cheveux qui prenait parfois des reflets bleutés sous l'influence de la lune. Il était vêtu d'un étrange assortiment de tissus: ici une armure de cuir noire, là une tenue noire à capuche fendue en deux pans qui lui descendait jusqu'aux genoux, par ici des bottes aussi noires que le reste et un pantalon de couleur beige éclaircissant l'ensemble. Des brassards de cuir aux bras complétait le tout.
Ses vêtements mis à part, le jeune homme dégageait une impression de force et d'assurance qui rassura Bleue autant qu'elle l'inquiéta.
Elle avait certes déjà vu des Armes, ce peuple réputé pour les combattants qu'il formait, et pour les mystérieux pouvoirs de transformation qu'on leur disait posséder. Mais elle ne se souvint pas avoir jamais vu quelqu'un comme cet inconnu. Malgré sa méfiance jamais endormi, elle fut tout de suite intriguée par cette personne qui ne semblait pas agressive, en apparence tout du moins.
L'arme toujours brandie, elle s'apprêtait à demander de sa voix froide son identité à l'inconnu, mais celui ci parla le premier, comme s'il eut deviné ses pensées:
« Je m'appelle Leïf Haliel. Me permettrez vous d'admirer votre arme ? »
Cette fois, Bleue ne put dissimuler sa surprise, qui apparut clairement sur son visage. Le timbre de voix de celui qui venait de parler n'était pas menaçant, bien au contraire. Mais ce qui étonna la musicienne autant que sa voix amicale, ce fut l'étrange demande qu'il énuméra sans détour, ainsi que le geste qu'il fit de déposer ses propres lames à terre. Son arme ? Il demandait à admirer son Katana ?
Mais la méfiance de la jeune fille revint bien vite. Cette demande forte surprenante devait cacher quelque chose. Personne ne pouvait lui demander son arme sans posséder de mauvaises intentions.
Néanmoins, et malgré le fait qu'elle ne se l'avoue pas, le jeune homme l'intriguait. Elle aurait pu tout à fait refuser immédiatement et continuer sa route, mais elle s'entendit demander à la place:
« Et pour quelle raison serais je poussée à accepter de vous donner mon Katana ? C'est une ruse forte connue, et nous savons tous combien ces rues sont mal fréquentées à cette heure tardive. »
Elle ponctua sa phrase en désignant du menton le cadavre à ses pieds. Un geste qui exprimait toute la répugnance qu'elle avait vis à vis de ce genre de malfrats. Sa méfiance était d'autant plus grande face à l'inconnu qu'elle sentait face à son regard paisible et chaleureux qu'une partie d'elle même désirait avoir confiance en lui et ses intentions.
« Puis je par la même occasion vous demander la raison de votre présence ici messire Haliel ? » formula elle pour se donner un semblant d'assurance.
(Mes excuses pour cette réponse un peu faible, mais je n'ai pas beaucoup de temps ce soir )
Aussi fut elle surprise, bien qu'elle ne le montra pas, lorsque le jeune homme quitta les ombres pour se révéler à elle. Il n'avait rien de comparable à ce qu'elle avait pensé voir. Son visage était fin et agréable à regarder, et son apparence soignée n'avait rien en commun à celle du malfrat qui gisait à ses pieds. Deux choses frappèrent la violoniste: la teinte violet pâle de ses yeux sans pupille, et la blancheur immaculée de ses cheveux qui prenait parfois des reflets bleutés sous l'influence de la lune. Il était vêtu d'un étrange assortiment de tissus: ici une armure de cuir noire, là une tenue noire à capuche fendue en deux pans qui lui descendait jusqu'aux genoux, par ici des bottes aussi noires que le reste et un pantalon de couleur beige éclaircissant l'ensemble. Des brassards de cuir aux bras complétait le tout.
Ses vêtements mis à part, le jeune homme dégageait une impression de force et d'assurance qui rassura Bleue autant qu'elle l'inquiéta.
Elle avait certes déjà vu des Armes, ce peuple réputé pour les combattants qu'il formait, et pour les mystérieux pouvoirs de transformation qu'on leur disait posséder. Mais elle ne se souvint pas avoir jamais vu quelqu'un comme cet inconnu. Malgré sa méfiance jamais endormi, elle fut tout de suite intriguée par cette personne qui ne semblait pas agressive, en apparence tout du moins.
L'arme toujours brandie, elle s'apprêtait à demander de sa voix froide son identité à l'inconnu, mais celui ci parla le premier, comme s'il eut deviné ses pensées:
« Je m'appelle Leïf Haliel. Me permettrez vous d'admirer votre arme ? »
Cette fois, Bleue ne put dissimuler sa surprise, qui apparut clairement sur son visage. Le timbre de voix de celui qui venait de parler n'était pas menaçant, bien au contraire. Mais ce qui étonna la musicienne autant que sa voix amicale, ce fut l'étrange demande qu'il énuméra sans détour, ainsi que le geste qu'il fit de déposer ses propres lames à terre. Son arme ? Il demandait à admirer son Katana ?
Mais la méfiance de la jeune fille revint bien vite. Cette demande forte surprenante devait cacher quelque chose. Personne ne pouvait lui demander son arme sans posséder de mauvaises intentions.
Néanmoins, et malgré le fait qu'elle ne se l'avoue pas, le jeune homme l'intriguait. Elle aurait pu tout à fait refuser immédiatement et continuer sa route, mais elle s'entendit demander à la place:
« Et pour quelle raison serais je poussée à accepter de vous donner mon Katana ? C'est une ruse forte connue, et nous savons tous combien ces rues sont mal fréquentées à cette heure tardive. »
Elle ponctua sa phrase en désignant du menton le cadavre à ses pieds. Un geste qui exprimait toute la répugnance qu'elle avait vis à vis de ce genre de malfrats. Sa méfiance était d'autant plus grande face à l'inconnu qu'elle sentait face à son regard paisible et chaleureux qu'une partie d'elle même désirait avoir confiance en lui et ses intentions.
« Puis je par la même occasion vous demander la raison de votre présence ici messire Haliel ? » formula elle pour se donner un semblant d'assurance.
(Mes excuses pour cette réponse un peu faible, mais je n'ai pas beaucoup de temps ce soir )
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
En le voyant sortir des ombres, la jeune fille le dévisagea. Leïf se soumit à cet examen de bonne grâce en s'efforçant de paraître le plus naturel possible. Après qu'il se soit présenté et ai formé sa demande elle eut une expression de surprise contenue. Bien évidemment comment pourrai t il en être autrement après une question si incongrue ? Il avait été trop direct songea t il. Le discours n'était décidément pas son point fort. Après s'être fait attaquée elle avait en plus des raisons très légitimes d'être méfiante. Mais l'intérêt de Leïf pour sa lame n'était que pure curiosité. En tant qu'Arme, celles ci l'avaient toujours fasciné. Et c'est ici la pureté de l'objet qui l'intéressait. La courbe formée par la lame était parfaitement maîtrisé et devait permettre autant de trancher que d'empaler. Bien sûr il ne pouvait décemment exposer de tels arguments à une jeune fille. Coupant cours à ses réflexion elle répondit :
_ "Et pour quelle raison serais je poussée à accepter de vous donner mon katana ? C'est une ruse fort connue et nous savons tous combien ces rues sont mal fréquentées à cette heure tardive".
Sur ces propos elle désigna d'un geste du menton le corps de l'homme qu'elle avait abattu. Sacré argument. Que répondre à cela ? Il avait déjà déposé ses armes à terre et ne voyait pas quelle nouvelle preuve de sa bonne foi. Les Armes ont ceci de pratique et gênant en même temps. Leur corps servant lui même d'arme offensive, le fait de se désarmer ne prouvait pas grand chose... Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, elle reprit la parole :
_ "Puis je par la même occasion vous demander la réponse de votre présence ici messire Haliel" fit elle.
Là c'était vraiment mal engagé. Manifestement elle était de nature méfiante et avait tout de suite remarqué qu'il n'était pas un simple et honnête citoyen sans histoire. Il ne put malgré tout s'empêcher de remarquer le "messire" qu'elle avait employé en s'adressant à lui. On ne l'avait encore jamais appelé de la sorte. Cela montrait que la jeune fille avait de l'éducation. Mais que lui répondre à présent ?
_ "Ah cette arme se nomme donc katana ? Eh bien je voulais la voir car je n'en ai encore jamais vu de semblable et elle m'intriguait je l'avoue. Sa forme semble particulière mais terriblement efficace". Ce fut à son tour de désigner le corps gisant à terre d'un hochement de menton. "Mais" reprit il "je comprend parfaitement votre méfiance". Leïf marqua alors une pause. "Lorsque j'ai vu que vous aviez des ennuis, j'ai voulu intervenir mais manifestement, vous n'avez pas besoin d'aide"
Leïf brûlait de la questionner sur le prodige qu'elle pouvait réaliser grâce à cet étrange objet. Mais il ne voulait pas la brusquer. Malgré tout sans qu'il s'en aperçoive son regard se dirigea vers l'instrument. Puis il croisa à nouveau celui de la jeune fille, il attendit sa réponse.
( ma réponse à moi est elle aussi un peu faiblarde désolé )
_ "Et pour quelle raison serais je poussée à accepter de vous donner mon katana ? C'est une ruse fort connue et nous savons tous combien ces rues sont mal fréquentées à cette heure tardive".
Sur ces propos elle désigna d'un geste du menton le corps de l'homme qu'elle avait abattu. Sacré argument. Que répondre à cela ? Il avait déjà déposé ses armes à terre et ne voyait pas quelle nouvelle preuve de sa bonne foi. Les Armes ont ceci de pratique et gênant en même temps. Leur corps servant lui même d'arme offensive, le fait de se désarmer ne prouvait pas grand chose... Avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, elle reprit la parole :
_ "Puis je par la même occasion vous demander la réponse de votre présence ici messire Haliel" fit elle.
Là c'était vraiment mal engagé. Manifestement elle était de nature méfiante et avait tout de suite remarqué qu'il n'était pas un simple et honnête citoyen sans histoire. Il ne put malgré tout s'empêcher de remarquer le "messire" qu'elle avait employé en s'adressant à lui. On ne l'avait encore jamais appelé de la sorte. Cela montrait que la jeune fille avait de l'éducation. Mais que lui répondre à présent ?
_ "Ah cette arme se nomme donc katana ? Eh bien je voulais la voir car je n'en ai encore jamais vu de semblable et elle m'intriguait je l'avoue. Sa forme semble particulière mais terriblement efficace". Ce fut à son tour de désigner le corps gisant à terre d'un hochement de menton. "Mais" reprit il "je comprend parfaitement votre méfiance". Leïf marqua alors une pause. "Lorsque j'ai vu que vous aviez des ennuis, j'ai voulu intervenir mais manifestement, vous n'avez pas besoin d'aide"
Leïf brûlait de la questionner sur le prodige qu'elle pouvait réaliser grâce à cet étrange objet. Mais il ne voulait pas la brusquer. Malgré tout sans qu'il s'en aperçoive son regard se dirigea vers l'instrument. Puis il croisa à nouveau celui de la jeune fille, il attendit sa réponse.
( ma réponse à moi est elle aussi un peu faiblarde désolé )
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Bleue l'écouta, aussi silencieuse et neutre que d'ordinaire, de ce point de vue elle parvenait assez bien à masquer ses sentiments. Sa méfiance était toujours aussi vive, car même sans tenir compte de la situation, la fille en bleu avait bien apprit une chose de par son passé, c'était que relâcher sa vigilance était dangereux.
Néanmoins, sans qu'elle s'en rende véritablement compte, elle avait commencé à baisser son arme. Tout dans le jeune homme qui lui faisait face la poussait à lui faire confiance. Pourquoi ? Elle ne parvenait pas à répondre à cette question. Son timbre de voix franc et chaleureux, son regard curieux mais rassurant, son approche amicale et ses paroles sincères peut être. Bleue n'aurait su le dire.
Elle savait en revanche que se fier à un inconnu sur une simple impression était parfaitement stupide, mais elle ne pouvait se débarrasser de ce sentiment qui lui assurait que cet inconnu là était digne de confiance, et qui lui faisait lentement abaisser sa lame.
L'hésitation lui fit maintenir le jeune homme à distance encore un instant, mais ne parvenant toujours pas à se retirer son ressentiment de l'esprit, elle soupira et abaissa complètement sa garde en se traitant d'idiote.
« Je ne puis encore vous assurez que je vous fasse confiance messire Haliel, mais je n'ai pas oublié les bonnes manières que l'on m'a autrefois enseigné, et celles ci exigent que l'on se présente à une personne nous ayant donné son nom. Le mien est Bleue. »
Elle le fixa de ses yeux bleus intenses qui lui avaient valu son nom, et senti de nouveau en regardant dans les siens qu'elle pouvait lui accorder sa confiance. Ce regard rassurant... Il lui rappelait quelqu'un. Mais qui?
Elle ne pouvait baisser sa garde aussi facilement, une telle imprudence était dangereuse. Mais après tout, elle savait se défendre. Aussi prit elle son Katana dans ses deux mains, le portant à l'horizontal, pour le présenter à l'intéressé.
« Le nom de cette arme est en effet un Katana. Une lame légère et assez tranchante pour fendre le plus robuste des hommes. »
Voyant le jeune homme s'approcher, Bleue eut un mouvement de recul avant d'ajouter, plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu, sa méfiance revenant immédiatement à la charge:
« Je vous laisserais peut être voir cette lame de plus près, même si cela est sûrement la chose la plus imprudente que j'eusse faite depuis longtemps, mais il y a une condition à cette marque de confiance. Je ne croie pas un instant que votre chemin ait croisé le mien par hasard messire Haliel. Dîtes moi donc la vérité, que faisiez vous dans les parages? »
Elle avait énuméré sa question d'un ton sans réplique et défiait à présent le jeune homme du regard.
Néanmoins, sans qu'elle s'en rende véritablement compte, elle avait commencé à baisser son arme. Tout dans le jeune homme qui lui faisait face la poussait à lui faire confiance. Pourquoi ? Elle ne parvenait pas à répondre à cette question. Son timbre de voix franc et chaleureux, son regard curieux mais rassurant, son approche amicale et ses paroles sincères peut être. Bleue n'aurait su le dire.
Elle savait en revanche que se fier à un inconnu sur une simple impression était parfaitement stupide, mais elle ne pouvait se débarrasser de ce sentiment qui lui assurait que cet inconnu là était digne de confiance, et qui lui faisait lentement abaisser sa lame.
L'hésitation lui fit maintenir le jeune homme à distance encore un instant, mais ne parvenant toujours pas à se retirer son ressentiment de l'esprit, elle soupira et abaissa complètement sa garde en se traitant d'idiote.
« Je ne puis encore vous assurez que je vous fasse confiance messire Haliel, mais je n'ai pas oublié les bonnes manières que l'on m'a autrefois enseigné, et celles ci exigent que l'on se présente à une personne nous ayant donné son nom. Le mien est Bleue. »
Elle le fixa de ses yeux bleus intenses qui lui avaient valu son nom, et senti de nouveau en regardant dans les siens qu'elle pouvait lui accorder sa confiance. Ce regard rassurant... Il lui rappelait quelqu'un. Mais qui?
Elle ne pouvait baisser sa garde aussi facilement, une telle imprudence était dangereuse. Mais après tout, elle savait se défendre. Aussi prit elle son Katana dans ses deux mains, le portant à l'horizontal, pour le présenter à l'intéressé.
« Le nom de cette arme est en effet un Katana. Une lame légère et assez tranchante pour fendre le plus robuste des hommes. »
Voyant le jeune homme s'approcher, Bleue eut un mouvement de recul avant d'ajouter, plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu, sa méfiance revenant immédiatement à la charge:
« Je vous laisserais peut être voir cette lame de plus près, même si cela est sûrement la chose la plus imprudente que j'eusse faite depuis longtemps, mais il y a une condition à cette marque de confiance. Je ne croie pas un instant que votre chemin ait croisé le mien par hasard messire Haliel. Dîtes moi donc la vérité, que faisiez vous dans les parages? »
Elle avait énuméré sa question d'un ton sans réplique et défiait à présent le jeune homme du regard.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
La jeune fille le fixait intensément, elle semblait plongée dans une intense réflexion. A quoi pensait elle ? Il n'aurait su le dire. La seule chose qu'il percevait en cet instant était la profondeur de son regard derrière ses yeux bleus, si profonds, si insondables. Leïf avait croisé et rencontré nombre de gens. Certaines rencontres n'avaient d'ailleurs parfois duré que quelques minutes, voire même quelques secondes. La plupart des gens étaient à ses yeux semblables et s'assimilait souvent avec leur fonction ou leur caste. Les commerçants avaient le verbe habile et songeaient au profit qu'ils pouvaient escompter de l'échange, les soldats étaient souvent disciplinés et n'avaient pas de pensée propre. Il en allait parfois de même avec les gens de son ordre. Aussi à force de côtoyer les gens, Leïf avait fini par pouvoir en apprendre sur eux simplement en les regardant. Mais la jeune fille qui lui faisait face était pour lui une énigme. Elle avait dans son expression et sa stature quelque chose d'aristocratique. Mais en même temps ses cheveux détachés et soyeux lui donnait un air enfantin qui contrastait avec cette maîtrise qu'elle avait d'elle même. Elle semblait fière et forte mais possédait en même temps une certaine douceur un peu mélancolique. Quelle personne étrange. Elle sortait clairement du lot et n'avait rien à voir avec la foule, avec le peuple.
Alors qu'elle semblait en proie à des pensées contraire, elle abaissait peu à peu sa lame, pour finir par rompre définitivement sa garde avant de parler d'une voix claire.
_ "Je ne puis encore vous assurez que je vous fasse confiance messire Haliel, mais je n'ai pas oublié les bonnes manières que l'on m'a autrefois enseigné, et celles ci exigent que l'on se présente à une personne nous ayant donné son nom. Le mien est Bleue".
"Bleue". Avec des yeux si intense et plus profonds que l'océan lui même quel autre nom aurait elle pu porter ? Aucun ne lui siérait mieux que celui ci. Leïf resta silencieux. Lorsqu'une femme parle, un homme se doit de l'écouter en silence. Elle leva alors son arme et la prit à deux mains pour le lui présenter.
_ "Le nom de cette arme est en effet un katana" dit elle "Une lame légère et assez tranchante pour fendre le plus robuste des hommes".
La preuve en était faîte. Une lame légère et efficace. Voilà une arme qui irait parfaitement entre ses mains et s'adapterait très bien à ses mouvements. Un jour, il apprendrait à la manier se promit il. Il s'approcha alors pour prendre l'objet mais trop brusquement sans doute car elle eut un mouvement de recul. Elle le regarda et dit alors :
_ "Je vous laisserais peut être voir cette lame de plus près, même si cela est sûrement la chose la plus imprudente que j'eusse faîte depuis longtemps, mais il y a une condition à cette marque de confiance. Je ne crois pas un seul instant que votre chemin ait croisé le mien par hasard messire Haliel. Dites moi la vérité, que faisiez vous dans les parages ?"
Elle avait parlé d'un ton sans réplique, lui mentir eut été une disgrâce. Il se voyait donc contraint de lui avouer la vérité mais saurait il l'expliquer ? Il ne connaissait pas de mot pour décrire ce qu'il avait ressenti. En existait il seulement un ?
_ "Vous êtes perspicace" dit il "C'est vrai ma présence ici n'est pas du au hasard. En vérité je vous ai suivi. J'étais sur les toits de la ville quand au milieu de tout les sons de celle ci, j'en ai entendu un, plus pur et plus beau que tout les autres. Ce son si mélodieux, à la fois triste et joyeux c'est de vous dont il venait. Vous le faisiez à l'aide de votre étrange objet de bois. En l'entendant j'ai ressenti quelque chose de très fort et profond, c'était la première fois que cela m'arrivait. J'ai alors sauté de toit en toit pour vous rattraper... jusqu'au moment où vous êtes tombée sur ces trois marauds. Je suis alors passé par la ruelle de derrière pour les surprendre et venir vous prêter assistance, mais vous n'en aviez nul besoin. Percevant ma présence, vous m'avez alors ordonné de me montrer. C'est tout".
Sur ces paroles il la regarda en silence. Il y avait de quoi le prendre pour un fou. Leïf attendit en silence, se demandant quelle allait bien pouvoir être sa réaction.
Alors qu'elle semblait en proie à des pensées contraire, elle abaissait peu à peu sa lame, pour finir par rompre définitivement sa garde avant de parler d'une voix claire.
_ "Je ne puis encore vous assurez que je vous fasse confiance messire Haliel, mais je n'ai pas oublié les bonnes manières que l'on m'a autrefois enseigné, et celles ci exigent que l'on se présente à une personne nous ayant donné son nom. Le mien est Bleue".
"Bleue". Avec des yeux si intense et plus profonds que l'océan lui même quel autre nom aurait elle pu porter ? Aucun ne lui siérait mieux que celui ci. Leïf resta silencieux. Lorsqu'une femme parle, un homme se doit de l'écouter en silence. Elle leva alors son arme et la prit à deux mains pour le lui présenter.
_ "Le nom de cette arme est en effet un katana" dit elle "Une lame légère et assez tranchante pour fendre le plus robuste des hommes".
La preuve en était faîte. Une lame légère et efficace. Voilà une arme qui irait parfaitement entre ses mains et s'adapterait très bien à ses mouvements. Un jour, il apprendrait à la manier se promit il. Il s'approcha alors pour prendre l'objet mais trop brusquement sans doute car elle eut un mouvement de recul. Elle le regarda et dit alors :
_ "Je vous laisserais peut être voir cette lame de plus près, même si cela est sûrement la chose la plus imprudente que j'eusse faîte depuis longtemps, mais il y a une condition à cette marque de confiance. Je ne crois pas un seul instant que votre chemin ait croisé le mien par hasard messire Haliel. Dites moi la vérité, que faisiez vous dans les parages ?"
Elle avait parlé d'un ton sans réplique, lui mentir eut été une disgrâce. Il se voyait donc contraint de lui avouer la vérité mais saurait il l'expliquer ? Il ne connaissait pas de mot pour décrire ce qu'il avait ressenti. En existait il seulement un ?
_ "Vous êtes perspicace" dit il "C'est vrai ma présence ici n'est pas du au hasard. En vérité je vous ai suivi. J'étais sur les toits de la ville quand au milieu de tout les sons de celle ci, j'en ai entendu un, plus pur et plus beau que tout les autres. Ce son si mélodieux, à la fois triste et joyeux c'est de vous dont il venait. Vous le faisiez à l'aide de votre étrange objet de bois. En l'entendant j'ai ressenti quelque chose de très fort et profond, c'était la première fois que cela m'arrivait. J'ai alors sauté de toit en toit pour vous rattraper... jusqu'au moment où vous êtes tombée sur ces trois marauds. Je suis alors passé par la ruelle de derrière pour les surprendre et venir vous prêter assistance, mais vous n'en aviez nul besoin. Percevant ma présence, vous m'avez alors ordonné de me montrer. C'est tout".
Sur ces paroles il la regarda en silence. Il y avait de quoi le prendre pour un fou. Leïf attendit en silence, se demandant quelle allait bien pouvoir être sa réaction.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Sous sa demande, Leïf Haliel paru tout à coup étrangement troublé, ce qui ne fit que renforcer le regard perçant que lui lança Bleue. Quelle pouvait bien être la raison qu'il l'avait mené jusqu'ici pour qu'il semble si hésitant? Mais l'interrogé se reprit bien vite pour s'expliquer calmement:
« Vous êtes perspicace. C'est vrai ma présence ici n'est pas due au hasard. En vérité je vous ai suivi. »
Suivi ? Il l'aurait donc bien suivi ? Bleue leva un sourcil et se sentie plus méfiante que jamais.
« J'étais sur les toits de la ville quand au milieu de tout les sons de celle ci, j'en ai entendu un, plus pur et plus beau que tout les autres. Ce son si mélodieux, à la fois triste et joyeux c'est de vous dont il venait. Vous le faisiez à l'aide de votre étrange objet de bois. En l'entendant j'ai ressenti quelque chose de très fort et profond, c'était la première fois que cela m'arrivait. J'ai alors sauté de toit en toit pour vous rattraper... jusqu'au moment où vous êtes tombée sur ces trois marauds. Je suis alors passé par la ruelle de derrière pour les surprendre et venir vous prêter assistance, mais vous n'en aviez nul besoin. Percevant ma présence, vous m'avez alors ordonné de me montrer. C'est tout. »
A son grand étonnement, Bleue se sentie frappée par les dernières paroles de son interlocuteur; à tel point que sa vigilance se relâcha sans qu'elle y fasse attention. Sûrement que ses propres dires l'avaient quelque peu gêné, car Leïf Haliel se mura tout autant qu'elle dans un silence profond.
Silence que rien ne vint briser durant un temps que la violoniste ne su déterminer.
« Un son plus pur et plus beau que tout les autres », « si mélodieux, à la fois triste et joyeux » avait il dit. Bien que la flattant, ces adjectifs attribuées à ses mélodies ne la surprenait que peu car elle les avaient maintes fois entendu par le passé. Non, ce qui l'étonnait plus que tout, c'était que l'homme qu'elle avait en face d'elle semble tant apprécier l'art musical au point d'en exprimer ainsi son ressenti. Peu de gens rencontrés dans cette ville avaient su montrer une telle sensibilité face aux sons qu'elle tirait de ses cordes.
Décidant que ce silence immobile avait assez duré, elle s'avança d'un pas hésitant en avant. Puis d'un geste calculé, elle déposa lentement son Katana dans les mains du jeune homme mélomane. Comme celui ci paraissait légèrement surpris, elle prit la parole:
« Je dois vous avouer que la confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans. Mais s'il y a bien une chose que je sais, c'est qu'un homme capable d'écouter et d'apprécier la musique ne peut être complètement mauvais. Faites attention à cette arme messire Haliel, j'ai perdu son créateur il y a longtemps, et sa valeur n'a pas d'équivalence pour moi. »
A l'appellation du mot « musique », elle vit le regard intrigué de son interlocuteur la fixer. Elle se remémora un nouvelle fois ses paroles: « votre étrange objet de bois », « la première fois que cela m'arrivait », voici ce qu'avaient été ses mots. Se pourrait il que jamais encore il n'ai entendu le son d'un instrument de musique ? Ou peut être n'avait il tout simplement jamais eut l'occasion de percevoir celui d'un violon ? Cela surprenait d'autant plus Bleue qu'elle n'avait jamais rencontré quelqu'un pour qui ce fut le cas.
Tout en méditant sur ses paroles, elle ne détacha son regard bleuté de l'étonnant jeune homme qui de son coté observait minutieusement l'arme qu'il avait en main.
« Quelle étrange rencontre en cette nuit. » se dit Bleue, se sentant de plus en plus intriguée par cette personne qui semblait connaître et savoir exprimer la beauté des choses.
Toute à ses réflexions, elle ne perçut pas immédiatement les bruits de pas trahissant l'arrivée d'inconnus. Ce n'est que lorsque Leïf Haliel se tendit comme un arc et lui rendit son arme qu'elle entendit seulement les claquements qui raisonnaient dans la rue.
« Trois personnes... Non, quatre... Elles avancent vite... » chuchota la violoniste en fermant les yeux pour écouter les bruits de pas avec plus de précision.
Elle garda une main serrée sur le manche de son Katana et croisant le regard silencieux de Leïf, se douta que la même question devait occuper leurs esprits: « Qui d'autre pouvait se promener à cette heure tardive dans une telle rue malfamée ? »
« Vous êtes perspicace. C'est vrai ma présence ici n'est pas due au hasard. En vérité je vous ai suivi. »
Suivi ? Il l'aurait donc bien suivi ? Bleue leva un sourcil et se sentie plus méfiante que jamais.
« J'étais sur les toits de la ville quand au milieu de tout les sons de celle ci, j'en ai entendu un, plus pur et plus beau que tout les autres. Ce son si mélodieux, à la fois triste et joyeux c'est de vous dont il venait. Vous le faisiez à l'aide de votre étrange objet de bois. En l'entendant j'ai ressenti quelque chose de très fort et profond, c'était la première fois que cela m'arrivait. J'ai alors sauté de toit en toit pour vous rattraper... jusqu'au moment où vous êtes tombée sur ces trois marauds. Je suis alors passé par la ruelle de derrière pour les surprendre et venir vous prêter assistance, mais vous n'en aviez nul besoin. Percevant ma présence, vous m'avez alors ordonné de me montrer. C'est tout. »
A son grand étonnement, Bleue se sentie frappée par les dernières paroles de son interlocuteur; à tel point que sa vigilance se relâcha sans qu'elle y fasse attention. Sûrement que ses propres dires l'avaient quelque peu gêné, car Leïf Haliel se mura tout autant qu'elle dans un silence profond.
Silence que rien ne vint briser durant un temps que la violoniste ne su déterminer.
« Un son plus pur et plus beau que tout les autres », « si mélodieux, à la fois triste et joyeux » avait il dit. Bien que la flattant, ces adjectifs attribuées à ses mélodies ne la surprenait que peu car elle les avaient maintes fois entendu par le passé. Non, ce qui l'étonnait plus que tout, c'était que l'homme qu'elle avait en face d'elle semble tant apprécier l'art musical au point d'en exprimer ainsi son ressenti. Peu de gens rencontrés dans cette ville avaient su montrer une telle sensibilité face aux sons qu'elle tirait de ses cordes.
Décidant que ce silence immobile avait assez duré, elle s'avança d'un pas hésitant en avant. Puis d'un geste calculé, elle déposa lentement son Katana dans les mains du jeune homme mélomane. Comme celui ci paraissait légèrement surpris, elle prit la parole:
« Je dois vous avouer que la confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans. Mais s'il y a bien une chose que je sais, c'est qu'un homme capable d'écouter et d'apprécier la musique ne peut être complètement mauvais. Faites attention à cette arme messire Haliel, j'ai perdu son créateur il y a longtemps, et sa valeur n'a pas d'équivalence pour moi. »
A l'appellation du mot « musique », elle vit le regard intrigué de son interlocuteur la fixer. Elle se remémora un nouvelle fois ses paroles: « votre étrange objet de bois », « la première fois que cela m'arrivait », voici ce qu'avaient été ses mots. Se pourrait il que jamais encore il n'ai entendu le son d'un instrument de musique ? Ou peut être n'avait il tout simplement jamais eut l'occasion de percevoir celui d'un violon ? Cela surprenait d'autant plus Bleue qu'elle n'avait jamais rencontré quelqu'un pour qui ce fut le cas.
Tout en méditant sur ses paroles, elle ne détacha son regard bleuté de l'étonnant jeune homme qui de son coté observait minutieusement l'arme qu'il avait en main.
« Quelle étrange rencontre en cette nuit. » se dit Bleue, se sentant de plus en plus intriguée par cette personne qui semblait connaître et savoir exprimer la beauté des choses.
Toute à ses réflexions, elle ne perçut pas immédiatement les bruits de pas trahissant l'arrivée d'inconnus. Ce n'est que lorsque Leïf Haliel se tendit comme un arc et lui rendit son arme qu'elle entendit seulement les claquements qui raisonnaient dans la rue.
« Trois personnes... Non, quatre... Elles avancent vite... » chuchota la violoniste en fermant les yeux pour écouter les bruits de pas avec plus de précision.
Elle garda une main serrée sur le manche de son Katana et croisant le regard silencieux de Leïf, se douta que la même question devait occuper leurs esprits: « Qui d'autre pouvait se promener à cette heure tardive dans une telle rue malfamée ? »
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Bleue le regarda elle semblait quelque peu surprise. Pour autant il ne semblait y avoir en elle un quelconque mépris ou une quelconque condescendance contre ses dernières paroles, si étranges soient elles. La jeune fille semblait une fois de plus plongée dans une intense réflexion ainsi que dans d'anciens souvenirs. Leïf resta silencieux ne tenant pas à la déranger dans sa méditation. Un long silence s'installa entre eux. Combien de temps dura t il ? Leïf n'aurait su le dire. Finalement elle lui remit la lame entre les mains. Quelque peu dérouté, Leïf la regarda elle prit alors la parole.
_ "Je dois vous avouer que la confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans. Mais s'il y a bien une chose que je sais, c'est qu'un homme capable d'écouter et d'apprécier la musique ne peut être complètement mauvais. Faites attention à cette arme messire Haliel, j'ai perdu son créateur il y a longtemps et sa valeur n'a pas d'équivalence pour moi".
Leïf contempla l'arme à présent entre ses mains. Jamais il n'avait vu une lame si tranchante. La forme était épurée, la courbe légère. Tout en l'admirant il laissa ses pensées vagabonder. "La confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans" c'étaient là ses paroles. Cela signifiait qu'il y a deux ans quelque chose était arrivé dans sa vie. Sûrement quelque chose lui ayant donné cet air de froide détermination qui durcissait à présent ses traits.
"Musique". C'était donc cela le nom que portait les sons si étranges et purs qu'elle parvenait à créer. Il se répéta la mot intérieurement. C'est alors que ses sens lui rapportèrent quelque chose, quelque chose qui n'était pas de bonne augure. Il rendit rapidement son katana à la jeune fille. A en juger par son expression elle l'avait elle aussi perçu.
_ "Trois personnes" chuchota elle en fermant les yeux pour mieux se concentrer "non quatre... Elles avancent vite".
Leurs regards se croisèrent. Manifestement ils se demandaient tout deux quelle était l'identité des nouveaux arrivants. La réponse ne se fit pas attendre. Tournant à l'angle de la ruelle apparurent quatre personnes dont deux étaient clairement reconnaissables. Il s'agissait des deux malfrats ayant prit la fuite un peu plus tôt. Ils étaient accompagnés par deux autres individus à la mine tout aussi sympathique que la leur. Le visage bardé de cicatrice et les traits déformés par la haine, ils étaient singulièrement repoussants. Mais cette fois ci les deux fuyards avaient troqué leurs couteaux contre deux épées courbes passablement rouillé. L'autre portaient une hache et le plus grand des deux un gourdin orné de pics. Voilà qui en disait long sur leurs intentions.
_ "Alors" fit celui à la hache "Tu es sûr que c'est elle ?"
_"Oui" répondit l'autre "certain, mais je ne reconnait pas le garçon".
Le ton soprano de sa voix ne manqua pas de faire sourire Leïf. L'homme à la hache les regarda d'un air mauvais.
_ "Hé bien mes petits" dit il avec une expression malveillante. "Votre sort est réglé. Vous auriez mieux fait de prendre la fuite au lieu de caqueter tout les deux. Comme j'suis de sale humeur ça sera deux pour le prix d'un ! Je vais me faire une joie de vous trucider... Lentement".
Il conclu cette charmante tirade par un rictus sadique. Leïf évalua la situation. Bleue savait se battre, la preuve en était faite. Néanmoins les deux nouveaux semblaient être plus coriaces que les deux précédents. De plus ils étaient plus lourdement armés. Il fixa l'homme à la hache. Un truant qui tuait par plaisir ou pour le profit. Mais lui, la mort était son métier. Il s'avança vers les quatre malandrins et dit d'un ton glacial :
_ "Vous feriez mieux de déguerpir si vous tenez à la vie".
Face à cette menace trois d'entre eux s'esclaffèrent mais l'homme au gourdin fou de rage abaissa sa masse pour lui briser le crâne. Reculant, Leïf l'esquiva et elle s'enfonça dans le sol avec fracas. Il prit alors appui sur celle ci et sauta au visage de son assaillant. De sa main gauche il saisit la trogne de son adversaire et de sa main droite il fit jaillir la lame de son bras qui trouva son chemin jusque dans la gorge de l'autre. Un de moins. Le chef en profita pour contre-attaquer. Leïf ne para que de justesse le coup qu'il lui porta à l'aide de son avant bras. Malheureusement les deux autres en avaient profité pour le contourner et foncer sur Bleue...
_ "Je dois vous avouer que la confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans. Mais s'il y a bien une chose que je sais, c'est qu'un homme capable d'écouter et d'apprécier la musique ne peut être complètement mauvais. Faites attention à cette arme messire Haliel, j'ai perdu son créateur il y a longtemps et sa valeur n'a pas d'équivalence pour moi".
Leïf contempla l'arme à présent entre ses mains. Jamais il n'avait vu une lame si tranchante. La forme était épurée, la courbe légère. Tout en l'admirant il laissa ses pensées vagabonder. "La confiance est quelque chose que j'accorde difficilement depuis deux ans" c'étaient là ses paroles. Cela signifiait qu'il y a deux ans quelque chose était arrivé dans sa vie. Sûrement quelque chose lui ayant donné cet air de froide détermination qui durcissait à présent ses traits.
"Musique". C'était donc cela le nom que portait les sons si étranges et purs qu'elle parvenait à créer. Il se répéta la mot intérieurement. C'est alors que ses sens lui rapportèrent quelque chose, quelque chose qui n'était pas de bonne augure. Il rendit rapidement son katana à la jeune fille. A en juger par son expression elle l'avait elle aussi perçu.
_ "Trois personnes" chuchota elle en fermant les yeux pour mieux se concentrer "non quatre... Elles avancent vite".
Leurs regards se croisèrent. Manifestement ils se demandaient tout deux quelle était l'identité des nouveaux arrivants. La réponse ne se fit pas attendre. Tournant à l'angle de la ruelle apparurent quatre personnes dont deux étaient clairement reconnaissables. Il s'agissait des deux malfrats ayant prit la fuite un peu plus tôt. Ils étaient accompagnés par deux autres individus à la mine tout aussi sympathique que la leur. Le visage bardé de cicatrice et les traits déformés par la haine, ils étaient singulièrement repoussants. Mais cette fois ci les deux fuyards avaient troqué leurs couteaux contre deux épées courbes passablement rouillé. L'autre portaient une hache et le plus grand des deux un gourdin orné de pics. Voilà qui en disait long sur leurs intentions.
_ "Alors" fit celui à la hache "Tu es sûr que c'est elle ?"
_"Oui" répondit l'autre "certain, mais je ne reconnait pas le garçon".
Le ton soprano de sa voix ne manqua pas de faire sourire Leïf. L'homme à la hache les regarda d'un air mauvais.
_ "Hé bien mes petits" dit il avec une expression malveillante. "Votre sort est réglé. Vous auriez mieux fait de prendre la fuite au lieu de caqueter tout les deux. Comme j'suis de sale humeur ça sera deux pour le prix d'un ! Je vais me faire une joie de vous trucider... Lentement".
Il conclu cette charmante tirade par un rictus sadique. Leïf évalua la situation. Bleue savait se battre, la preuve en était faite. Néanmoins les deux nouveaux semblaient être plus coriaces que les deux précédents. De plus ils étaient plus lourdement armés. Il fixa l'homme à la hache. Un truant qui tuait par plaisir ou pour le profit. Mais lui, la mort était son métier. Il s'avança vers les quatre malandrins et dit d'un ton glacial :
_ "Vous feriez mieux de déguerpir si vous tenez à la vie".
Face à cette menace trois d'entre eux s'esclaffèrent mais l'homme au gourdin fou de rage abaissa sa masse pour lui briser le crâne. Reculant, Leïf l'esquiva et elle s'enfonça dans le sol avec fracas. Il prit alors appui sur celle ci et sauta au visage de son assaillant. De sa main gauche il saisit la trogne de son adversaire et de sa main droite il fit jaillir la lame de son bras qui trouva son chemin jusque dans la gorge de l'autre. Un de moins. Le chef en profita pour contre-attaquer. Leïf ne para que de justesse le coup qu'il lui porta à l'aide de son avant bras. Malheureusement les deux autres en avaient profité pour le contourner et foncer sur Bleue...
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Décidément, un bandit restait un bandit, même après une correction que Bleue pensait leur avoir donné. Les quatre personnes qui s'avançaient à présent vers eux armés jusqu'aux dents avaient regagné l'assurance perdue auparavant par les deux premiers. Il est vrai que lorsque l'on est accompagné d'un géant tel que celui qui portait un gigantesque gourdin, on se sentait davantage en sécurité.
_« Alors, tu es sûr que c'est elle ? » grogna celui qui portait une hache sur l'épaule et semblait être le chef.
_« Oui » répondit l'autre, sa voix aigu rappelant à Bleue le coup bien placé qu'elle lui avait décroché quelques instants plus tôt « certain, mais je ne reconnait pas le garçon. »
L'homme à la hache les toisa, un tic agitant le coté droit de sa lèvre supérieure.
_ « Hé bien mes petits, votre sort est réglé. Vous auriez mieux fait de prendre la fuite au lieu de caqueter tout les deux. Comme j'suis de sale humeur ça sera deux pour le prix d'un ! Je vais me faire une joie de vous trucider... Lentement. »
Le sourire sadique qui suivi confirma que ces paroles n'était pas dîtes en l'air.
Pour toute réponse à cette odieuse menace, Bleue lui décocha un regard meurtrier. Elle allait répliquer d'une remarque cinglante, lorsque Leïf la dépassa pour se placer devant leurs agresseurs.
_ « Vous feriez mieux de déguerpir si vous tenez à la vie. »
Le geste du jeune homme, tout comme le ton glacial qu'il avait employé surprirent la violoniste qui n'avait pas encore entendu un tel changement de ton dans sa voix.
« Il fait preuve de beaucoup de courage et d'assurance. » se fit elle la réflexion. Mais seul face à ces quatre gaillards, elle eut peur qu'il se mette en grand danger et fit un pas en avant pour lui prêter main forte. Elle ne fut néanmoins pas assez rapide, car enragé par la réplique de Leïf, l'homme au gourdin leva celui ci et frappa dans sa direction. Bleue ne put retenir une exclamation mais le jeune homme ne se laissa pas déstabiliser le moins du monde esquiva gracieusement l'attaque et s'appuya sur la masse qui l'avait manqué pour effectuer une riposte fulgurante. Bleue vit un éclair brillant, l'instant d'après le grand bandit s'écroulait, une plaie béante sur la gorge. Impressionnée, la jeune fille en resta un moment immobile de stupéfaction. Mais la réalité revint vite à elle, car le chef à la hache s'en prenait maintenant à l'habile garçon, et les deux autres comparses courraient vers elle, épée au poing. La jeune fille se mit aussitôt en garde, espérant de tout cœur que Leïf s'en sortirait seul face à son redoutable adversaire.
« Alors la donzelle, comme on s'retrouve ! » s'esclaffa le malfrat à la voix aigu. « Tu croyais qu'on allait t'oublier ? »
« Oh, vous n'auriez pas pu m'oublier en effet. » répondit la violoniste, sourire narquois aux lèvres. « Votre timbre de voix vous en laisse un souvenir. »
Le brigand ne sembla pas apprécier du tout la pique. Poussant un cri rageur, il se jeta en avant et attaqua. Bleue para à l'aide de son Katana sans trop de difficulté. Elle maintint la lame de son adversaire en l'air et le regard froid qu'elle lui lança le fit frissonner.
« Vous auriez dû vous contenter de votre première défaite, car celle ci se terminera par votre mort. »
Elle conclu sa phrase d'un mouvement souple et circulaire qui déstabilisa le malfrat et d'un autre horizontal qui manqua de peu de lui ouvrir le poitrail.
Son compagnon riposta aussitôt. Apparemment plus expérimenté, il tenta une botte qui surpris la jeune combattante. La lame rouillée de son épée siffla à ses oreilles et manqua de peu de lui trancher la gorge, lui volant quelques cheveux au passage.
Bleue recula, se concentrant davantage. Plus sûrs d'eux, ses adversaires attaquèrent en même temps. La jeune fille sourit. « Mauvaise tactique messieurs. » pensa t elle.
Elle effectua un mouvement d'esquive sur le coté et, laissant les bandits s'empêtrer, fit virevolter son Katana qui trancha nette la tête de l'un deux.
L'eunuque regarda, surpris et effrayé, le corps de son compagnon chuter, sa tête roulant plus loin.
Il tenta malgré tout une nouvelle attaque qui fut sa dernière. Faisant glisser sa lame sur la sienne, Bleue plaça un coup de revers qui lui planta impitoyablement le Katana dans le dos.
La jeune fille le laissa s'écrouler à son tour et fit volte face pour aller aider Leïf, mais une douleur fulgurante à la cheville la fit alors tomber au sol. Elle tourna la tête et vit que le brigand-soprano rendait son dernier soupir, mais qu'il avait eut le temps de planter violemment un couteau dans sa cheville droite.
Grimaçant de douleur, la jeune fille fit une tentative pour se relever, malgré la lame figée dans sa chair, mais retomba aussitôt.
Quelle idiote! Elle avait manqué de vigilance, et maintenant voilà qu'elle se trouvait dans l'incapacité de se déplacer, et d'aller porter assistance au jeune homme.
Immobilisée et impuissante, elle jeta un regard inquiet à son compagnon pour voir s'il arrivait à bout de l'homme qui lui faisait face.
_« Alors, tu es sûr que c'est elle ? » grogna celui qui portait une hache sur l'épaule et semblait être le chef.
_« Oui » répondit l'autre, sa voix aigu rappelant à Bleue le coup bien placé qu'elle lui avait décroché quelques instants plus tôt « certain, mais je ne reconnait pas le garçon. »
L'homme à la hache les toisa, un tic agitant le coté droit de sa lèvre supérieure.
_ « Hé bien mes petits, votre sort est réglé. Vous auriez mieux fait de prendre la fuite au lieu de caqueter tout les deux. Comme j'suis de sale humeur ça sera deux pour le prix d'un ! Je vais me faire une joie de vous trucider... Lentement. »
Le sourire sadique qui suivi confirma que ces paroles n'était pas dîtes en l'air.
Pour toute réponse à cette odieuse menace, Bleue lui décocha un regard meurtrier. Elle allait répliquer d'une remarque cinglante, lorsque Leïf la dépassa pour se placer devant leurs agresseurs.
_ « Vous feriez mieux de déguerpir si vous tenez à la vie. »
Le geste du jeune homme, tout comme le ton glacial qu'il avait employé surprirent la violoniste qui n'avait pas encore entendu un tel changement de ton dans sa voix.
« Il fait preuve de beaucoup de courage et d'assurance. » se fit elle la réflexion. Mais seul face à ces quatre gaillards, elle eut peur qu'il se mette en grand danger et fit un pas en avant pour lui prêter main forte. Elle ne fut néanmoins pas assez rapide, car enragé par la réplique de Leïf, l'homme au gourdin leva celui ci et frappa dans sa direction. Bleue ne put retenir une exclamation mais le jeune homme ne se laissa pas déstabiliser le moins du monde esquiva gracieusement l'attaque et s'appuya sur la masse qui l'avait manqué pour effectuer une riposte fulgurante. Bleue vit un éclair brillant, l'instant d'après le grand bandit s'écroulait, une plaie béante sur la gorge. Impressionnée, la jeune fille en resta un moment immobile de stupéfaction. Mais la réalité revint vite à elle, car le chef à la hache s'en prenait maintenant à l'habile garçon, et les deux autres comparses courraient vers elle, épée au poing. La jeune fille se mit aussitôt en garde, espérant de tout cœur que Leïf s'en sortirait seul face à son redoutable adversaire.
« Alors la donzelle, comme on s'retrouve ! » s'esclaffa le malfrat à la voix aigu. « Tu croyais qu'on allait t'oublier ? »
« Oh, vous n'auriez pas pu m'oublier en effet. » répondit la violoniste, sourire narquois aux lèvres. « Votre timbre de voix vous en laisse un souvenir. »
Le brigand ne sembla pas apprécier du tout la pique. Poussant un cri rageur, il se jeta en avant et attaqua. Bleue para à l'aide de son Katana sans trop de difficulté. Elle maintint la lame de son adversaire en l'air et le regard froid qu'elle lui lança le fit frissonner.
« Vous auriez dû vous contenter de votre première défaite, car celle ci se terminera par votre mort. »
Elle conclu sa phrase d'un mouvement souple et circulaire qui déstabilisa le malfrat et d'un autre horizontal qui manqua de peu de lui ouvrir le poitrail.
Son compagnon riposta aussitôt. Apparemment plus expérimenté, il tenta une botte qui surpris la jeune combattante. La lame rouillée de son épée siffla à ses oreilles et manqua de peu de lui trancher la gorge, lui volant quelques cheveux au passage.
Bleue recula, se concentrant davantage. Plus sûrs d'eux, ses adversaires attaquèrent en même temps. La jeune fille sourit. « Mauvaise tactique messieurs. » pensa t elle.
Elle effectua un mouvement d'esquive sur le coté et, laissant les bandits s'empêtrer, fit virevolter son Katana qui trancha nette la tête de l'un deux.
L'eunuque regarda, surpris et effrayé, le corps de son compagnon chuter, sa tête roulant plus loin.
Il tenta malgré tout une nouvelle attaque qui fut sa dernière. Faisant glisser sa lame sur la sienne, Bleue plaça un coup de revers qui lui planta impitoyablement le Katana dans le dos.
La jeune fille le laissa s'écrouler à son tour et fit volte face pour aller aider Leïf, mais une douleur fulgurante à la cheville la fit alors tomber au sol. Elle tourna la tête et vit que le brigand-soprano rendait son dernier soupir, mais qu'il avait eut le temps de planter violemment un couteau dans sa cheville droite.
Grimaçant de douleur, la jeune fille fit une tentative pour se relever, malgré la lame figée dans sa chair, mais retomba aussitôt.
Quelle idiote! Elle avait manqué de vigilance, et maintenant voilà qu'elle se trouvait dans l'incapacité de se déplacer, et d'aller porter assistance au jeune homme.
Immobilisée et impuissante, elle jeta un regard inquiet à son compagnon pour voir s'il arrivait à bout de l'homme qui lui faisait face.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Leïf brûlait d'envie de se retourner pour voir si Bleue n'était pas submergée par ses deux adversaires. Mais il n'avait pas le temps d'être distrait. Son adversaire attaquait de nouveau, multipliant les assauts à la hache, la moindre seconde d'inattention lui serait fatale. Habituellement l'une de ses principales technique de combat consistait à parer puis à contre attaquer à l'aide des lames qu'il faisait jaillir de ses bras. Mais l'ayant vu à l'oeuvre, l'homme à la hache avait trouvé une parade à cette technique. En agitant sa hache rapidement comme il le faisait il était se protégeait contre toute tentative de blocage de son arme. Le choc des lames qu'il entendait lui indiquait que Bleue avait de son côté engagé le combat avec ses assaillants. Elle avait déjà prouvé que sa technique de combat surpassait la leur, Leïf ne pouvait guère faire plus que de croire en sa force. Il avait dégainé sa dague et échangeait avec son opposant un déluge de coups. Alors que le combat s'intensifiait un bruit sourd lui rapporta qu'un corps venait de tomber à terre. N'y tenant plus Leïf jeta un coup d'oeil dans l'autre direction.
Bleue avait tranché net la tête d'un des brigands et enfoncé son sabre dans le dos du second. Mais celui ci dans son dernier souffle avait planté son poignard dans sa cheville la clouant ainsi sur place. La hache qui failli le décapiter le ramena à la réalité de son propre combat. Il esquivait les coups de son opposant, guettant la moindre faille dans sa garde. Mais celui ci se mouvait avec vitesse malgré sa corpulence. Les coups qu'il échangeaient redoublèrent de violence. C'est alors que son opposant aperçu les corps de ses acolytes qui gisaient à côté de Bleue. Cet instant d'inattention lui fallu un coup de pied de Leïf dans la poitrine ayant pour effet de le faire reculer de deux bons mètres. Le mécréant porta alors ses doigts à ses lèvres et poussa un sifflement strident. A ce son Leïf perçu au loin des bruits de pas.
_ "C'est fini" cria l'autre triomphant "Même si tu me tue les autres se chargeront de toi !!! Mais il n'auront pas cette occasion !"
Il s'élança alors vers lui levant sa hache, Leïf se baissa et relevant le bras lui assena un coup direct à la gorge. Tandis que le sang giclait il tomba lourdement sur le sol. Les bruits de pas se rapprochaient. Il n'y avait donc que des brigands dans cette ville ? Mieux valait ne pas s'éterniser ici. Il fit volte face et couru vers la jeune fille.
_ "Je suis navré" dit il, "je n'ai pas réussi à tous les contenir et l'un deux a pu vous blesser"
Leïf l'observa. Manifestement elle n'était pas en état de marcher pour le moment. N'attendant pas sa réponse il se baissa, passa son bras droit derrière son dos et son bras gauche sous ses genoux. Puis il jeta un coup d'oeil pour s'assurer de ne rien oublier et la soulevant dans ses bras prit la fuite à tout allure. Le vent sifflant dans ses cheveux il courait à travers les rues désertes illuminées par le clair de Lune. Ils couraient obscurs sous la nuit seule. Au bout d'un moment ils arrivèrent sur une petite place ornée d'une fontaine. S'estimant assez loin, Leïf marcha vers celle ci et fit s'assoir Bleue sur son rebord.
_ "Euh " fit il un peu gêné "Je crois que nous sommes suffisamment loin".
Se taisant il fixa la jeune fille dans les yeux s'apprêtent à recevoir la claque qu'il méritait pour son outrecuidance.
Bleue avait tranché net la tête d'un des brigands et enfoncé son sabre dans le dos du second. Mais celui ci dans son dernier souffle avait planté son poignard dans sa cheville la clouant ainsi sur place. La hache qui failli le décapiter le ramena à la réalité de son propre combat. Il esquivait les coups de son opposant, guettant la moindre faille dans sa garde. Mais celui ci se mouvait avec vitesse malgré sa corpulence. Les coups qu'il échangeaient redoublèrent de violence. C'est alors que son opposant aperçu les corps de ses acolytes qui gisaient à côté de Bleue. Cet instant d'inattention lui fallu un coup de pied de Leïf dans la poitrine ayant pour effet de le faire reculer de deux bons mètres. Le mécréant porta alors ses doigts à ses lèvres et poussa un sifflement strident. A ce son Leïf perçu au loin des bruits de pas.
_ "C'est fini" cria l'autre triomphant "Même si tu me tue les autres se chargeront de toi !!! Mais il n'auront pas cette occasion !"
Il s'élança alors vers lui levant sa hache, Leïf se baissa et relevant le bras lui assena un coup direct à la gorge. Tandis que le sang giclait il tomba lourdement sur le sol. Les bruits de pas se rapprochaient. Il n'y avait donc que des brigands dans cette ville ? Mieux valait ne pas s'éterniser ici. Il fit volte face et couru vers la jeune fille.
_ "Je suis navré" dit il, "je n'ai pas réussi à tous les contenir et l'un deux a pu vous blesser"
Leïf l'observa. Manifestement elle n'était pas en état de marcher pour le moment. N'attendant pas sa réponse il se baissa, passa son bras droit derrière son dos et son bras gauche sous ses genoux. Puis il jeta un coup d'oeil pour s'assurer de ne rien oublier et la soulevant dans ses bras prit la fuite à tout allure. Le vent sifflant dans ses cheveux il courait à travers les rues désertes illuminées par le clair de Lune. Ils couraient obscurs sous la nuit seule. Au bout d'un moment ils arrivèrent sur une petite place ornée d'une fontaine. S'estimant assez loin, Leïf marcha vers celle ci et fit s'assoir Bleue sur son rebord.
_ "Euh " fit il un peu gêné "Je crois que nous sommes suffisamment loin".
Se taisant il fixa la jeune fille dans les yeux s'apprêtent à recevoir la claque qu'il méritait pour son outrecuidance.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Bleue serrait les dents jusqu'à en avoir des crampes à la mâchoire tant la douleur était vive. Elle leva tout de même les yeux pour voir le combat que menait toujours son compagnon. Celui ci échangeait avec le chef un déluge de coups rapides. L'homme à la hache se recula alors sous un coup de pied de son jeune adversaire et poussa un drôle de sifflement qui ne présageait rien de bon.
« C'est fini ! Même si tu me tues les autres se chargeront de toi !!! Mais ils n'auront pas cette occasion ! » grogna le malfrat avant de porter une nouvelle attaque sur Leïf.
La réponse de ce dernier fut fulgurante et un coup à la gorge eut enfin raison du chef des brigands.
Bleue soupira de soulagement en voyant le jeune homme s'en tirer indemne. Il s'approcha alors vivement d'elle et parla sur un ton d'excuse:
« Je suis navré, je n'ai pas réussi à tous les contenir et l'un deux a pu vous blesser. »
Malgré la douleur brûlante, la violoniste voulu le rassurer, mais avant qu'elle ai pu répliquer, le son de nombreuses bottes sur les dalles des rues lui parvint aux oreilles. D'autres accouraient vers eux ! Le chef n'avait pas menti !
Bleue n'eut cependant pas le temps de réfléchir, car déjà Leïf la soulevait de terre et l'emportait à travers la nuit. Surprise elle ne pu retenir une exclamation et s'agrippa au cou de son porteur de peur de tomber. Elle se sentie aussitôt extrêmement troublée mais n'en laissa rien paraître, espérant de tout cœur que son visage n'était pas en train de la trahir par quelques colorations.
Au bout d'un certain temps de course effrénée, Leïf s'arrêta enfin sur une place ornée en son centre d'une fontaine. Son compagnon de route s'avança vers la fontaine et la déposa enfin, la faisant assoir sur le rebord.
Malgré le fait qu'elle n'ai pas eut à courir, Bleue sentait son cœur battre la chamade, aussi prit t elle de grandes aspiration pour calmer son rythme.
« Euh. Je crois que nous sommes suffisamment loin. »
La violoniste se tourna vers le jeune homme qui venait de parler. Il semblait tout aussi gêné qu'elle.
Ne sachant pas vraiment quoi répondre, elle se contenta de hocher la tête, quand un nouvel élancement douloureux lui rappela le couteau toujours planté dans sa cheville. Elle observa ce dernier en soulevant le genoux au niveau de son visage, le pied sur le rebord de la fontaine. Heureusement le cuir de sa botte semblait avoir quelque peu amorti la lame, mais la blessure saignait tout de même, et il lui fallait enlever l'arme.
« Excusez moi, je dois... »
Elle ne termina pas sa phrase et saisi la poignée du couteau. Retenant sa respiration et se mordant la lèvre pour ne pas crier, elle tira un coup sec.
La lame s'extirpa de sa cheville, et elle la laissa tomber à terre. La brûlure était violente, mais Bleue ne poussa aucun cri, ne pouvant empêcher néanmoins une larme de rouler sur sa joue. Elle s'aperçut alors seulement qu'elle serrait l'épaule de Leïf avec force sous l'effet de la douleur.
Elle retira rapidement sa main, un sentiment de malaise passant clairement sur son visage.
« Je vous dois des excuses. Je... Je vous ai attiré bien des ennuis que vous auriez pu éviter... » se lança t elle d'une voix coupable.
Le regardant droit dans les yeux, elle hésita, puis lui adressa finalement son premier sourire, léger mais sincère.
« Merci, de votre aide. Vous auriez pu partir, mais vous êtes resté et avez risqué votre vie pour combattre ces malfrats... Je suppose que j'ai une dette envers vous, Leïf. »
« C'est fini ! Même si tu me tues les autres se chargeront de toi !!! Mais ils n'auront pas cette occasion ! » grogna le malfrat avant de porter une nouvelle attaque sur Leïf.
La réponse de ce dernier fut fulgurante et un coup à la gorge eut enfin raison du chef des brigands.
Bleue soupira de soulagement en voyant le jeune homme s'en tirer indemne. Il s'approcha alors vivement d'elle et parla sur un ton d'excuse:
« Je suis navré, je n'ai pas réussi à tous les contenir et l'un deux a pu vous blesser. »
Malgré la douleur brûlante, la violoniste voulu le rassurer, mais avant qu'elle ai pu répliquer, le son de nombreuses bottes sur les dalles des rues lui parvint aux oreilles. D'autres accouraient vers eux ! Le chef n'avait pas menti !
Bleue n'eut cependant pas le temps de réfléchir, car déjà Leïf la soulevait de terre et l'emportait à travers la nuit. Surprise elle ne pu retenir une exclamation et s'agrippa au cou de son porteur de peur de tomber. Elle se sentie aussitôt extrêmement troublée mais n'en laissa rien paraître, espérant de tout cœur que son visage n'était pas en train de la trahir par quelques colorations.
Au bout d'un certain temps de course effrénée, Leïf s'arrêta enfin sur une place ornée en son centre d'une fontaine. Son compagnon de route s'avança vers la fontaine et la déposa enfin, la faisant assoir sur le rebord.
Malgré le fait qu'elle n'ai pas eut à courir, Bleue sentait son cœur battre la chamade, aussi prit t elle de grandes aspiration pour calmer son rythme.
« Euh. Je crois que nous sommes suffisamment loin. »
La violoniste se tourna vers le jeune homme qui venait de parler. Il semblait tout aussi gêné qu'elle.
Ne sachant pas vraiment quoi répondre, elle se contenta de hocher la tête, quand un nouvel élancement douloureux lui rappela le couteau toujours planté dans sa cheville. Elle observa ce dernier en soulevant le genoux au niveau de son visage, le pied sur le rebord de la fontaine. Heureusement le cuir de sa botte semblait avoir quelque peu amorti la lame, mais la blessure saignait tout de même, et il lui fallait enlever l'arme.
« Excusez moi, je dois... »
Elle ne termina pas sa phrase et saisi la poignée du couteau. Retenant sa respiration et se mordant la lèvre pour ne pas crier, elle tira un coup sec.
La lame s'extirpa de sa cheville, et elle la laissa tomber à terre. La brûlure était violente, mais Bleue ne poussa aucun cri, ne pouvant empêcher néanmoins une larme de rouler sur sa joue. Elle s'aperçut alors seulement qu'elle serrait l'épaule de Leïf avec force sous l'effet de la douleur.
Elle retira rapidement sa main, un sentiment de malaise passant clairement sur son visage.
« Je vous dois des excuses. Je... Je vous ai attiré bien des ennuis que vous auriez pu éviter... » se lança t elle d'une voix coupable.
Le regardant droit dans les yeux, elle hésita, puis lui adressa finalement son premier sourire, léger mais sincère.
« Merci, de votre aide. Vous auriez pu partir, mais vous êtes resté et avez risqué votre vie pour combattre ces malfrats... Je suppose que j'ai une dette envers vous, Leïf. »
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Sur ces paroles la jeune fille se contenta de hocher la tête. Manifestement elle était aussi gêné que lui même l'était. Il s'était attendu à se faire vertement sermonné pour avoir osé poser ses mains sur elle sans sa permission mais apparemment elle ne lui en tenait pas rigueur. Il ne s'agissait sans doute que de son imagination, mais il lui semblait même que sous le clair de Lune, elle était légèrement rougissante. Mais soudain elle serra les dents sous l'effet de la douleur causé par sa blessure. Elle leva alors son pied jusqu'au rebord de la fontaine pour examiner sa blessure. Leïf l'observa lui aussi. Fort heureusement le cuir de la botte qu'elle portait semblait avoir amorti le coup porté. Néanmoins une plaie comme celle ci devait sans doute la faire souffrir.
_ "Excuser moi" fit elle, "je dois..."
Alors serrant les dents, sans la moindre once d'hésitation elle retira d'un coup sec la lame plantée dans sa cheville. La douleur devait être atroce, pourtant elle ne poussa pas le moindre cri. Alors qu'elle se mordait la lèvre pour ne pas hurler Leïf vit une unique larme rouler sur sa joue. En même temps elle avait saisi son épaule et le serrait de toutes ses forces. Une souffrance bien bénigne en comparaison de celle qui ne manquait sans doute pas de lui lacérer le pied. Leïf ne pu s'empêcher d'admirer cette jeune fille qui pour son jeune âge montrait une telle force de caractère. Son courage était exemplaire. Face aux brigands elle n'avait pas tremblé une seule seconde alors que bien d'autres hommes auraient pâli face à eux. Si forte, et en même temps si seule. Voilà ce qu'il ressentait en l'observant. S'apercevant qu'elle avait agrippé son épaule elle retira prestement sa main confuse, avant de dire d'un voix quelque peu hésitante :
_ "Je vous dois des excuses. Je... Je vous ai attiré bien des ennuis que vous auriez pu éviter".
Puis elle le regarda, un sourire chaleureux illuminait son visage. En le voyant Leïf sentit son coeur se réchauffer. Il n'y avait que très peu de gens lui ayant souri aussi chacun de ces instants lui étaient précieux.
_ "Merci, de votre aide" dit elle "Vous auriez pu partir, mais vous êtes resté et avez risqué votre vie pour combattre ces malfrats... Je suppose que j'ai une dette envers vous Leïf".
A ces mots, Leïf resta tout d'abord silencieux. Il y avait si longtemps qu'on ne lui avait pas adressé de remerciements. Des souvenirs enfouis refirent alors surface. Des souvenirs d'un lointain petit village perdu là bas dans les plaines, et une enfance joyeuse et heureuse. Quelle élégie. Il remarqua avec joie que "Leïf" avait remplacé "messire Haliel". Tant mieux. Cette tournure si formelle avait le don de le mettre mal à l'aise.
_ "Je vous en pris" répondit il "Je n'aurais décemment pu laisser une jeune fille se battre seule contre des brigands. Et puis sans que je ne sache pourquoi, j'avais envie de vous aider. C'est peut être ainsi que naissent les amitiés n'est ce pas ?"
Il marque une pause, face à lui Bleue resta silencieuse. Cependant songea t il, il fallait s'occuper de sa blessure. Il transportait dans sa sacoche des bandes de tissus servant de pansements ainsi qu'un onguent à base de plantes médicinales et diverses drogues pour lutter contre la douleur. Il était parfois amener à les utiliser lors de missions ayant s'étant achevé par une blessure et une poursuite l'amenant à se cacher pour survivre avant de pouvoir retourner au quartier général. Celles ci ne suffiraient sans doute pas à guérir complètement sa blessure mais pouvait au moins dans l'immédiat soulager la douleur et lui permettre de remarcher.
_ "Permettez ?" lui demanda il en saisissant doucement son pied. Un peu hésitante, elle lui répondit par un hochement de tête affirmatif. Leïf retira alors délicatement la botte pour pouvoir examiner la blessure de plus près. Sans doute à cause du manque de force du au responsable alors agonisant, celle ci n'était pas très grave. Sortant alors l'onguent de sa sacoche en cuir fixée à sa ceinture, il entreprit de masser la plaie. Ce faisant il reprit la parole.
_ "Ne vous en faites pas" dit il tout en massant "J'ai connu de pires situations que celles ci, et sans d'aussi agréable compagnie. Cette nuit n'aura été qu'une parmi tant d'autres pour moi. Non en fait c'est faux, elle était bien mieux que les autres. Car je suis heureux de vous avoir rencontré damoiselle Bleue. Et tout aussi heureux d'avoir pu vous venir en aide".
Il entoura alors son pied de tissu pour faire un bandeau de fortune. Puis relevant ses yeux vers les siens, lui sourit sincèrement à son tour lui aussi.
_ "Excuser moi" fit elle, "je dois..."
Alors serrant les dents, sans la moindre once d'hésitation elle retira d'un coup sec la lame plantée dans sa cheville. La douleur devait être atroce, pourtant elle ne poussa pas le moindre cri. Alors qu'elle se mordait la lèvre pour ne pas hurler Leïf vit une unique larme rouler sur sa joue. En même temps elle avait saisi son épaule et le serrait de toutes ses forces. Une souffrance bien bénigne en comparaison de celle qui ne manquait sans doute pas de lui lacérer le pied. Leïf ne pu s'empêcher d'admirer cette jeune fille qui pour son jeune âge montrait une telle force de caractère. Son courage était exemplaire. Face aux brigands elle n'avait pas tremblé une seule seconde alors que bien d'autres hommes auraient pâli face à eux. Si forte, et en même temps si seule. Voilà ce qu'il ressentait en l'observant. S'apercevant qu'elle avait agrippé son épaule elle retira prestement sa main confuse, avant de dire d'un voix quelque peu hésitante :
_ "Je vous dois des excuses. Je... Je vous ai attiré bien des ennuis que vous auriez pu éviter".
Puis elle le regarda, un sourire chaleureux illuminait son visage. En le voyant Leïf sentit son coeur se réchauffer. Il n'y avait que très peu de gens lui ayant souri aussi chacun de ces instants lui étaient précieux.
_ "Merci, de votre aide" dit elle "Vous auriez pu partir, mais vous êtes resté et avez risqué votre vie pour combattre ces malfrats... Je suppose que j'ai une dette envers vous Leïf".
A ces mots, Leïf resta tout d'abord silencieux. Il y avait si longtemps qu'on ne lui avait pas adressé de remerciements. Des souvenirs enfouis refirent alors surface. Des souvenirs d'un lointain petit village perdu là bas dans les plaines, et une enfance joyeuse et heureuse. Quelle élégie. Il remarqua avec joie que "Leïf" avait remplacé "messire Haliel". Tant mieux. Cette tournure si formelle avait le don de le mettre mal à l'aise.
_ "Je vous en pris" répondit il "Je n'aurais décemment pu laisser une jeune fille se battre seule contre des brigands. Et puis sans que je ne sache pourquoi, j'avais envie de vous aider. C'est peut être ainsi que naissent les amitiés n'est ce pas ?"
Il marque une pause, face à lui Bleue resta silencieuse. Cependant songea t il, il fallait s'occuper de sa blessure. Il transportait dans sa sacoche des bandes de tissus servant de pansements ainsi qu'un onguent à base de plantes médicinales et diverses drogues pour lutter contre la douleur. Il était parfois amener à les utiliser lors de missions ayant s'étant achevé par une blessure et une poursuite l'amenant à se cacher pour survivre avant de pouvoir retourner au quartier général. Celles ci ne suffiraient sans doute pas à guérir complètement sa blessure mais pouvait au moins dans l'immédiat soulager la douleur et lui permettre de remarcher.
_ "Permettez ?" lui demanda il en saisissant doucement son pied. Un peu hésitante, elle lui répondit par un hochement de tête affirmatif. Leïf retira alors délicatement la botte pour pouvoir examiner la blessure de plus près. Sans doute à cause du manque de force du au responsable alors agonisant, celle ci n'était pas très grave. Sortant alors l'onguent de sa sacoche en cuir fixée à sa ceinture, il entreprit de masser la plaie. Ce faisant il reprit la parole.
_ "Ne vous en faites pas" dit il tout en massant "J'ai connu de pires situations que celles ci, et sans d'aussi agréable compagnie. Cette nuit n'aura été qu'une parmi tant d'autres pour moi. Non en fait c'est faux, elle était bien mieux que les autres. Car je suis heureux de vous avoir rencontré damoiselle Bleue. Et tout aussi heureux d'avoir pu vous venir en aide".
Il entoura alors son pied de tissu pour faire un bandeau de fortune. Puis relevant ses yeux vers les siens, lui sourit sincèrement à son tour lui aussi.
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
« Je vous en pris. Je n'aurais décemment pu laisser une jeune fille se battre seule contre des brigands. Et puis sans que je ne sache pourquoi, j'avais envie de vous aider. C'est peut être ainsi que naissent les amitiés n'est ce pas ? »
Telles étaient ces paroles qui tournèrent longuement dans l'esprit de Bleue. Les amitiés avait il dit. Cette dernière question ressemblait fort à une proposition. Gardant le silence, la violoniste hocha finalement la tête, laissant un autre sourire naitre sur ses lèvres. Il lui paraissait surprenant qu'elle parvienne à accorder si vite sa confiance à ce jeune homme dont elle ne connaissait rien. En dehors du fait qu'il l'eut aidé, elle sentait qu'autre chose la poussait à le considérer comme un ami.
Elle qui n'éprouvait depuis deux ans que méfiance et mépris à l'égard des gens, pleine d'une froide assurance qui la faisait avancer sans se détourner de sa route, voilà qu'elle se trouvait troublée par la présence et le comportement d'un jeune Arme surgit de nul part.
« Il y a beaucoup d'incertitudes en ce monde. » se fit elle la réflexion.
Toute à ses pensées, elle ne réagit pas immédiatement lorsque Leïf s'adressa de nouveau à elle.
« Permettez ? »
Il ponctua sa question en soulevant délicatement son pied blessé. Comprenant qu'il désirait soigner sa plaie, Bleue hésita, bien plus par gène que par crainte, mais lui répondit d'un signe affirmatif sans dire mot. Le jeune homme lui enleva sa botte avec délicatesse pour ne pas créer de frottement avec la blessure. Il sorti ensuite un pot d'une sacoche qu'il portait à la ceinture et appliqua l'onguent qu'il contenait sur la plaie avec les mêmes gestes précautionneux. La douleur, d'abord vive, se calma vite, laissant la place à une inexprimable sensation de soulagement. Bleue observa Leïf effectuer son massage d'onguent qui devait sûrement avoir pour but d'empêcher la plaie de s'infecter. Troublée, elle n'en laissa néanmoins rien paraître et garda le silence. Leïf quant à lui reprit vite la parole:
« Ne vous en faites pas. J'ai connu de pires situations que celles ci, et sans d'aussi agréable compagnie. Cette nuit n'aura été qu'une parmi tant d'autres pour moi. Non en fait c'est faux, elle était bien mieux que les autres. Car je suis heureux de vous avoir rencontré damoiselle Bleue. Et tout aussi heureux d'avoir pu vous venir en aide. »
Une fois de plus, Bleue ne sut que répondre, se sentant étrangement démunie de réplique. Renonçant à toute réponse, elle leva la tête et laissa son regard comme son esprit vagabonder parmi les étoiles. Magnifiques ce soir, elles illuminaient le ciel, formant un monde de beauté au dessus d'un autre beaucoup plus sombre. Une petite mélodie commença à tourner dans la tête de la violoniste, et elle ferma les yeux pour mieux s'en imprégner.
Sa main glissa d'elle même jusqu'à son violon et s'en saisi. Elle senti alors une fine étoffe se resserrer autour de sa cheville, et rouvrit les yeux. Leïf venait de terminer le bandage autour de la plaie et lui souriait. Elle se senti immédiatement rassurée par ce sourire franc, et elle lui rendit sans une once d'hésitation.
L'enivrante mélodie continuait de lui envahir l'esprit, se renforçant au fur et à mesure qu'elle prenait forme. Ne résistant pas plus longtemps, Bleue porta son violon à son épaule. Elle posa lentement l'archet dessus, et lui fit effectuer un mouvement tout aussi lent et léger vers le bas. Dès la première note, elle se laissa porter par la musique comme à son habitude. Elle jouait plus d'instinct que suivant une gamme précise. Les notes fusaient de son instrument, entrainantes, envoutantes.
La mélodie qu'elle se mit à jouer était apaisante. Elle exprimait le calme de la nuit, la sérénité qu'elle éprouvait, ainsi qu'une confiance nouvellement accordée et inexprimable par des mots.
La musique dura plusieurs minutes, puis enfin Bleue y mit un terme par une note lente et basse.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, son visage était bien plus détendu, et son regard de saphir se plongea dans celui aux couleurs surprenantes de Leïf qui n'avait pas bougé.
« Enmira. C'est mon nom. Bleue Enmira. Pardonnez moi de ne pas vous l'avoir donné plus tôt. Mais le simple fait de l'énoncer peut me mettre en danger et faire échouer mon entreprise... Néanmoins je pense avoir découvert que je vous faisais confiance Leïf. »
Elle ponctua sa phrase d'un sourire.
Telles étaient ces paroles qui tournèrent longuement dans l'esprit de Bleue. Les amitiés avait il dit. Cette dernière question ressemblait fort à une proposition. Gardant le silence, la violoniste hocha finalement la tête, laissant un autre sourire naitre sur ses lèvres. Il lui paraissait surprenant qu'elle parvienne à accorder si vite sa confiance à ce jeune homme dont elle ne connaissait rien. En dehors du fait qu'il l'eut aidé, elle sentait qu'autre chose la poussait à le considérer comme un ami.
Elle qui n'éprouvait depuis deux ans que méfiance et mépris à l'égard des gens, pleine d'une froide assurance qui la faisait avancer sans se détourner de sa route, voilà qu'elle se trouvait troublée par la présence et le comportement d'un jeune Arme surgit de nul part.
« Il y a beaucoup d'incertitudes en ce monde. » se fit elle la réflexion.
Toute à ses pensées, elle ne réagit pas immédiatement lorsque Leïf s'adressa de nouveau à elle.
« Permettez ? »
Il ponctua sa question en soulevant délicatement son pied blessé. Comprenant qu'il désirait soigner sa plaie, Bleue hésita, bien plus par gène que par crainte, mais lui répondit d'un signe affirmatif sans dire mot. Le jeune homme lui enleva sa botte avec délicatesse pour ne pas créer de frottement avec la blessure. Il sorti ensuite un pot d'une sacoche qu'il portait à la ceinture et appliqua l'onguent qu'il contenait sur la plaie avec les mêmes gestes précautionneux. La douleur, d'abord vive, se calma vite, laissant la place à une inexprimable sensation de soulagement. Bleue observa Leïf effectuer son massage d'onguent qui devait sûrement avoir pour but d'empêcher la plaie de s'infecter. Troublée, elle n'en laissa néanmoins rien paraître et garda le silence. Leïf quant à lui reprit vite la parole:
« Ne vous en faites pas. J'ai connu de pires situations que celles ci, et sans d'aussi agréable compagnie. Cette nuit n'aura été qu'une parmi tant d'autres pour moi. Non en fait c'est faux, elle était bien mieux que les autres. Car je suis heureux de vous avoir rencontré damoiselle Bleue. Et tout aussi heureux d'avoir pu vous venir en aide. »
Une fois de plus, Bleue ne sut que répondre, se sentant étrangement démunie de réplique. Renonçant à toute réponse, elle leva la tête et laissa son regard comme son esprit vagabonder parmi les étoiles. Magnifiques ce soir, elles illuminaient le ciel, formant un monde de beauté au dessus d'un autre beaucoup plus sombre. Une petite mélodie commença à tourner dans la tête de la violoniste, et elle ferma les yeux pour mieux s'en imprégner.
Sa main glissa d'elle même jusqu'à son violon et s'en saisi. Elle senti alors une fine étoffe se resserrer autour de sa cheville, et rouvrit les yeux. Leïf venait de terminer le bandage autour de la plaie et lui souriait. Elle se senti immédiatement rassurée par ce sourire franc, et elle lui rendit sans une once d'hésitation.
L'enivrante mélodie continuait de lui envahir l'esprit, se renforçant au fur et à mesure qu'elle prenait forme. Ne résistant pas plus longtemps, Bleue porta son violon à son épaule. Elle posa lentement l'archet dessus, et lui fit effectuer un mouvement tout aussi lent et léger vers le bas. Dès la première note, elle se laissa porter par la musique comme à son habitude. Elle jouait plus d'instinct que suivant une gamme précise. Les notes fusaient de son instrument, entrainantes, envoutantes.
La mélodie qu'elle se mit à jouer était apaisante. Elle exprimait le calme de la nuit, la sérénité qu'elle éprouvait, ainsi qu'une confiance nouvellement accordée et inexprimable par des mots.
La musique dura plusieurs minutes, puis enfin Bleue y mit un terme par une note lente et basse.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, son visage était bien plus détendu, et son regard de saphir se plongea dans celui aux couleurs surprenantes de Leïf qui n'avait pas bougé.
« Enmira. C'est mon nom. Bleue Enmira. Pardonnez moi de ne pas vous l'avoir donné plus tôt. Mais le simple fait de l'énoncer peut me mettre en danger et faire échouer mon entreprise... Néanmoins je pense avoir découvert que je vous faisais confiance Leïf. »
Elle ponctua sa phrase d'un sourire.
Bleue Enmira- niveau 1
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Bleue lui rendit son sourire. Se faisant elle semblait très différente de la jeune fille fière et effarouchée qu'il avait rencontré au début de la nuit dans cette ruelle lugubre. La fontaine où ils se trouvaient à présent était un cadre bien plus propice à sa présence que les bas fonds d'Ilya. Elle leva alors les yeux au ciel et dans sa tête il devinait de nombreuses pensées et émotions naissantes. Les mots étaient ici inutiles.Bleue se saisi alors de son violon et fermant les yeux commença à jouer. La musique, douce et entêtante s'éleva dans la nuit jusqu'à en atteindre les étoiles. Elle exprimait tant de choses, profondes et mystérieuses. Une fois de plus, Leïf était charmé. Cessant de jouer elle reposa son instrument "et le dévisagea, sereine, car dans ses yeux de saphir on lisait, le pouvoir envoûtant de la sirène" se murmura t il à lui même. C'est alors qu'elle reprit la parole :
_ "Enmira" dit elle "C'est mon nom. Bleue Enmira. Pardonnez moi de ne pas vous l'avoir donné plus tôt. Mais le simple fait de l'énoncer peut me mettre en danger et faire échouer mon entreprise... Néanmoins je pense avoir découvert que je vous faisais confiance Leïf".
Elle termina sa phrase par un sourire. Mais Leïf lui était songeur. Une jeune fille sachant se battre voyageant seule, cette maîtrise de soi, cette tristesse enfouie et cette entreprise secrète qu'elle évoquait. Tout cela sentait à plein nez le démon de la vengeance. Depuis l'âge de cinq ans il marchait dans la voie des ombres et du sang. Or ce n'était pas une voie que l'on pouvait recommander à une jeune fille. Il était bien regrettable qu'elle se soit résolue à marcher sur ce chemin. Il se releva et prit la parole.
_ "La nuit avance damoiselle Bleue" dit il "A présent que vous ne risquez plus rien je peux vous laisser le coeur tranquille. Prenez tout de même garde à vous sur le chemin du retour".
Il s'éloigna doucement, puis se retournant dit :
_ "Nous nous reverrons".
L'instant d'après il avait disparu dans les ténèbres.
( voilà à toi l'honneur de la dernière réponse ^^ )
_ "Enmira" dit elle "C'est mon nom. Bleue Enmira. Pardonnez moi de ne pas vous l'avoir donné plus tôt. Mais le simple fait de l'énoncer peut me mettre en danger et faire échouer mon entreprise... Néanmoins je pense avoir découvert que je vous faisais confiance Leïf".
Elle termina sa phrase par un sourire. Mais Leïf lui était songeur. Une jeune fille sachant se battre voyageant seule, cette maîtrise de soi, cette tristesse enfouie et cette entreprise secrète qu'elle évoquait. Tout cela sentait à plein nez le démon de la vengeance. Depuis l'âge de cinq ans il marchait dans la voie des ombres et du sang. Or ce n'était pas une voie que l'on pouvait recommander à une jeune fille. Il était bien regrettable qu'elle se soit résolue à marcher sur ce chemin. Il se releva et prit la parole.
_ "La nuit avance damoiselle Bleue" dit il "A présent que vous ne risquez plus rien je peux vous laisser le coeur tranquille. Prenez tout de même garde à vous sur le chemin du retour".
Il s'éloigna doucement, puis se retournant dit :
_ "Nous nous reverrons".
L'instant d'après il avait disparu dans les ténèbres.
( voilà à toi l'honneur de la dernière réponse ^^ )
Leïf- niveau 1
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Re: Mauvaise ou bonne rencontre? (r.p avec Leïf Haliel) [terminé]
Ses dernières paroles, bien qu'anodines, plongèrent Leïf dans ce qui sembla un intense moment de réflexion. Bleue observa un instant son visage éclairé par la lueur de l'astre nocturne et ses yeux de cette étonnante teinte violacée.
Si beaucoup de mystères entourait ce jeune homme à la chevelure de neige, elle devinait en lui un combattant aguerri qui ne montrait sûrement pas l'once d'une hésitation à tuer. Elle l'avait vu se battre, avait observé sa grâce de mouvement et son assurance lorsqu'il portait ses coups. Leïf se battait avec cette précision harmonieuse qu'avaient les tueurs, ceux qui n'avaient peur d'aucun ennemi, et ne reculaient devant rien pour atteindre leurs objectifs. Bleue se surprit à se féliciter que le garçon soit son allié, car pour rien au monde elle n'aurait voulu avoir à l'affronter.
Elle s'interrogeait dans le même temps. Le jeune homme, qui ne devait pas être son ainé de plus de quelques printemps, avait dû depuis sa plus tendre enfance être plongé dans le monde des armes, et de la mort...
Un poignant sentiment de peine lui enserra le cœur lorsqu'elle comprit qu'il avait dû vivre des choses qui l'avaient forcé à grandir trop vite, et dans un monde d'ombre.
Le malin silence s'étant installé une fois de plus entre eux, Bleue se garda bien d'exposer la moindre de ses pensées. Ainsi Leïf fût le premier à mettre fin à cet instant de réflexion en se levant.
« La nuit avance damoiselle Bleue » dit il « A présent que vous ne risquez plus rien je peux vous laisser le cœur tranquille. Prenez tout de même garde à vous sur le chemin du retour. »
Bleue croisa une dernière fois son regard et se contenta de confirmer d'un signe de tête, Ajouter quelque chose aurait été superflu. Impression confirmée par l'Arme qui, n'attendant pas de réponse, eut l'initiative de s'éloigner doucement. Il prit néanmoins le temps de se retourner pour porter la conclusion suivante:
« Nous nous reverrons. »
Ce n'était pas une question, ni une suggestion. Leïf l'affirmait avec une assurance irréprochable, et Bleue sût que cela allait effectivement se passer.
Bien après que son compagnon eut disparu parmi les ombres de la nuit, Bleue se leva à son tour, marchant précautionneusement sur sa cheville blessée. Avant de prendre le chemin de l'auberge où elle logeait, elle se laissa aller à jeter un dernier regard à la ruelle qui avait engloutie Leïf. Un fin sourire s'étira sur son visage.
« Oui, nous nous reverrons. » prononça elle dans un souffle aussi inaudible qu'une brise nocturne.
Sur ces mots, elle se mit en marche. Sur ses mots elle changea d'état d'esprit pour se replonger dans ce qui l'attendait et l'enquête qu'elle devait mener dans cette ville. Sur ces mots, elle s'immergea de nouveau dans son désir de vengeance qui en deux ans ne s'était jamais tari...
(Voici qui met fin à notre sujet. A notre prochaine rencontre ! =) )
Si beaucoup de mystères entourait ce jeune homme à la chevelure de neige, elle devinait en lui un combattant aguerri qui ne montrait sûrement pas l'once d'une hésitation à tuer. Elle l'avait vu se battre, avait observé sa grâce de mouvement et son assurance lorsqu'il portait ses coups. Leïf se battait avec cette précision harmonieuse qu'avaient les tueurs, ceux qui n'avaient peur d'aucun ennemi, et ne reculaient devant rien pour atteindre leurs objectifs. Bleue se surprit à se féliciter que le garçon soit son allié, car pour rien au monde elle n'aurait voulu avoir à l'affronter.
Elle s'interrogeait dans le même temps. Le jeune homme, qui ne devait pas être son ainé de plus de quelques printemps, avait dû depuis sa plus tendre enfance être plongé dans le monde des armes, et de la mort...
Un poignant sentiment de peine lui enserra le cœur lorsqu'elle comprit qu'il avait dû vivre des choses qui l'avaient forcé à grandir trop vite, et dans un monde d'ombre.
Le malin silence s'étant installé une fois de plus entre eux, Bleue se garda bien d'exposer la moindre de ses pensées. Ainsi Leïf fût le premier à mettre fin à cet instant de réflexion en se levant.
« La nuit avance damoiselle Bleue » dit il « A présent que vous ne risquez plus rien je peux vous laisser le cœur tranquille. Prenez tout de même garde à vous sur le chemin du retour. »
Bleue croisa une dernière fois son regard et se contenta de confirmer d'un signe de tête, Ajouter quelque chose aurait été superflu. Impression confirmée par l'Arme qui, n'attendant pas de réponse, eut l'initiative de s'éloigner doucement. Il prit néanmoins le temps de se retourner pour porter la conclusion suivante:
« Nous nous reverrons. »
Ce n'était pas une question, ni une suggestion. Leïf l'affirmait avec une assurance irréprochable, et Bleue sût que cela allait effectivement se passer.
Bien après que son compagnon eut disparu parmi les ombres de la nuit, Bleue se leva à son tour, marchant précautionneusement sur sa cheville blessée. Avant de prendre le chemin de l'auberge où elle logeait, elle se laissa aller à jeter un dernier regard à la ruelle qui avait engloutie Leïf. Un fin sourire s'étira sur son visage.
« Oui, nous nous reverrons. » prononça elle dans un souffle aussi inaudible qu'une brise nocturne.
Sur ces mots, elle se mit en marche. Sur ses mots elle changea d'état d'esprit pour se replonger dans ce qui l'attendait et l'enquête qu'elle devait mener dans cette ville. Sur ces mots, elle s'immergea de nouveau dans son désir de vengeance qui en deux ans ne s'était jamais tari...
(Voici qui met fin à notre sujet. A notre prochaine rencontre ! =) )
Bleue Enmira- niveau 1
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