Feuille de personnage : Leïf Haliel
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Feuille de personnage : Leïf Haliel
Feuille de personnage.
Race : Arme
Clan : Les défenseurs
Hiérarchie : Ordre des Assassins
Nom : Haliel
Prénom : Leïf
Age : Vingt ans.
Armes : dague, arbalète de poing.
Leif est né dans un petit village situé dans une plaine. Il n'y est cependant resté que cinq ans. A cette époque il jouait insouciant avec les autres enfants. Pour lui les journées se ressemblaient toutes. Les courses dans les potagers, grimper aux arbres du village avec le fils du forgeron, escalader les meules de foin dans la grange. Il se souvient aussi des odeurs parfois. Celle alléchante du pain tout chaud qui vient de cuir, la douce fragance des anciens livres dans la maison du Doyen, et le Lilas l'entêtante odeur du Lilas. Les murets du village en était pleins. Leïf se souvient aussi de ses amis. Stem le fils du charpentier était intrépide et toujours entrain à découvrir de nouveaux coins. Hald le fils du forgeron était un garçon taciturne mais aussi un ami dévoué. Leya la fille du tanneur qui avait parfois du mal à s'exprimer mais qui possédait un rire des plus charmant. Et Akin. Il se souvenait plus que tout autre chose de Akin. Akin était un garçon enjoué et amical. Ensemble ils avaient fait les quatre cent coups. Ils avaient ( entre autres ) gravit le toit de la grange pour jeter des oeufs sur les vieilles villageoises, dessiné des moustaches sur les portraits de la maison de l'ancien, courut après les moutons pour les chevaucher, attaché les queues de deux vaches ensemble. Akin possédait une imagination sans faille lorsqu'il s'agissait d'inventer de nouvelles bêtises. Si Akin était le plus souvent naïf, il possédait en revanche une agilité quasi féline. Il adorait par ailleurs jouer avec les chats, parfois plus qu'avec les autres enfants. Akin était son meilleur ami. A ses côtés, chaque journée était riche en éclats de rire. Aussi Leïf n'aspirait qu'à vivre ces instants privilégiés avec son ami, dans leur petit village perdu dans les plaines.
Hélàs ce bonheur n'allait pas durer. C'était à première vue un jour comme les autres. La journée s'était écoulée lentement, semblable à toute les autres. Le soir tombait et Leïf après avoir quitté Akin sur la place du village avait rejoint le grenier de sa maison. Perché sur une poutre, il aimait regarder par la fenêtre le soleil qui déclinait derrière les monts au loin. Tandis qu'il contemplait la lumière orangée, les clameurs du village lui parvenaient. Mais soudain celles ci changèrent. Au lieu des habituels éclats de voix des villageois, il entendit des cris, des bruits de courses ainsi que d'autres sons qui n'étaient assurément pas humains. Il se pencha alors à la fenêtre et ce qu'il vit lui écarquilla les yeux d'effroi.
Des villageois couraient dans tout les sens poursuivit par de gigantesques animaux qui avaient la taille d'un homme. Il se déplaçaient même debout ou voûté comme ceux ci ! Des charettes étaient renversées, des maisons brûlaient et des corps jonchaient le sol sur lequel le sang se mêlait à la terre. Leïf vit depuis la fenêtre plusieurs villageois se faire éventrer ou égorger par leurs monstrueux assaillants. Tout celà lui semblait si irréel...
C'est alors que la trappe du grenier vola en éclat, laissant entrer un immense loup qui se tenait debout, comme un homme. Le regard de Leïf croisa l'espace d'un instant celui du prédateur, et pendant une seconde qui lui semblait une éternité ne vit dans ses yeux jaunes qu'une sauvagerie et une soif de sang sans fond. Sortant de sa paralysie, il eut le réflèxe de je jeter par la seule issue restante : la fenêtre. Fort heureusement celle ci donnait sur la remise. Leïf traversa en atterrissant le toit de chaume qui se trouvait deux mêtres plus bas avant de tomber lourdement sur le sol. Il serra les dents sous l'effet de la douleur mais se releva prestement et se dirigea vers le fond de la remise. Là il souleva le tapis qui dissimulait la trappe qui donnait sur la cave où le doyen cachait ses meilleurs vins. ouvrant la trappe, il se précipita à l'intérieur. Là il attendit. Il attendit pendant des heures écoutant les cris, les gémissements, les râles et les rugissements dont le son se repercutait contre les murs de la cave. Au bout d'un moment, ses nerfs lâchèrent et il s'évanouit.
Au matin, les premiers rayons du soleil le réveillèrent. Il se demanda un instant ce qu'il faisait dans cette cave sombre et humide puis tout lui revint en mémoire. L'attaques, les hommes bêtes, les cris, l'odeur du sang. Il mourait de peur à l'idée de sortir de sa cachette, mais si il restait là dans le noir, il allait probablement finir par devenir fou. N'y tenant plus il gravit l'échelle ouvrit la trappe qui se trouvait à présent à ciel ouvert, au milieu des décombres encore fumants de la remise. Il contempla alors le plus terrible spectacle de sa vie. Le village entier était en ruine. Presque toutes les maisons avaient brûlé et les rares qui tenaient encore debout voyaient leur porte éventrée. Les corps des villageois gisaient sans vie au mileu des rues, baignant dans leur sang. Certain étaient à moitié dévorés, d'autres tellement lacérés qu'ils en étaient devenus méconnaissables. Sur ce décor macabre pesait un silence glacial, rompu épisodiquement par les croassements sinistres des corbeaux. Leïf fit le tour du village sachant intérieurement qu'il était le seul survivant. Il n'y trouva pas âme qui vive. Arrivé sur la place principale il s'effondra. Il aurait pu se laisser mourir là au milieu des cadavres lorsqu'un détail l'interpella. Parmis tout ces corps, aucun d'entre eux ne ressemblait de près ou de loin à celui de Akin. Ou alors, son sang se glaça à cette idée, faisait il partie des corps trop mutiliés pour qu'on puisse les reconnaître ? Non, il n'y avait pas de corps d'enfant parmis eux. Cela signifiait que Terra était peut être encore en vie, quelque part.
Leïf marchait depuis l'aube sur cette route de campagne. Il n'avait encore croisé aucune ferme, il était donc encore loin du village le plus proche. N'en pouvant plus il s'effondra sur la route. Il resta un instant face contre terre puis il entendit un bruit. Se relevant il aperçu une silhouette qui se profilait devant lui. plissant yeux il s'aperçu qu'il s'agissait d'un homme d'âge mûr monté sur un cheval noir. Cet homme répondait au nom d'Altius. Après une harassante mission, il rentrait chez lui empruntant cette route perdue dans la campagne. D'aucun prétendent que le hasard n'existe pas. Il y a peut être une part de vérité dans cette affirmation. Toujours est il que sur cette route isolée et déserte les chemins d'Altius et Leïf se croisèrent alors que le crépuscule tombait sur ces terres. Arrivé à la hauteur de l'enfant, Altius le toisa du haut de son cheval. Il remarqua tout d'abord ses cheveux blancs qui n'étaient pas naturels pour un si jeune garçon. Il s'attarda ensuite sur ses yeux dépourvu de pupilles. Plus que ce détail, c'est l'expression qui se trouvait dans ces yeux qui retint son attention. Dans ceux ci on lisait une dureté et une détermination encore fraîche mais intense qui donnait à ce visage enfantin des airs adultes. Mais il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose d'insondable. L'enfant lui vit briller dans les yeux de l'adulte une froide intelligence et une grande expérience. L'adulte le regarda longuement puis leva les yeux et aperçu la fumée au loin.
Certaines personnes n'ont guère besoin de mots pour se comprendre. Altius savait qu'il pouvait retirer quelque chose de Leïf et Leïf savait que Altius pouvait le sauver d'une mort certaine et lui apporter plus encore.
_ "Tu n'as plus nul part ou aller" dit celui ci "Si cependant tu es déterminé, je pourrai te donner un nouveau foyer, une nouvelle famille, et une nouvelle cause".
Leïf hocha la tête, l'adulte lui tendit la main et le fit grimper sur son cheval. Une fois l'enfant installé, Altius éperonna sa monture qui partit au galop. La vitesse grisante chasse toute pensée de la tête de Leif. Il se retourna pour tenter d'apercevoir son village mais il était déjà trop loin. Son avenir était devant à présent et il laissait bien des choses derrière lui.
La nuit était déjà tombée et la Lune haut dans le ciel lorsqu'il arrivèrent en ville. Bien qu'exténué Leïf observait avec un mélange d'inquiétude et de fascination les ombres de la villes et ses lueurs nouvelles pour lui qui se découpaient dans le ciel bleuté. Altius mena son cheval vers une grande demeure, un serviteur accouru aussitôt pour s'en occuper, laissant son maître pousser les grandes portes de chêne et entrer dans la maison, suivit par Leïf. Ils passèrent par un hall immense, puis prirent un escalier qui les mena en sous sols, passèrent par un couloir éclairés par des torches qui s'enfonçait encore plus profondément sous la terre pour finir par arriver dans un hall souterrain, ressemblant à une crypte. Leïf aperçu d'autres enfants plus ou moins agés adossés à des piliers, lisant dans des fauteuils ou encore parlant à voix basse près d'une cheminé. Certain d'entre eux le dévisagère mais aucun ne sembla surpris. Tous étaient vêtus de noir ou de couleurs sombres. Altius le mena ensuite vers une chambre et le fit s'assoir sur le lit.
_ "Quel est cet endroit ?" demanda Leïf
_ "Tu es bien trop fatigué pour prêter attention à mes explications" répondit Altius, "Pour l'heure tu dois te reposer, nous nous reverrons demain. Essaye juste de ne pas faire trop de cauchemards".
Sur ces mots il tourna les talons et quitta la chambre. Leïf s'effondra sur le lit. Sans qu'il sache comment il s'endormit.
Etait-ce l'aurore ? Impossible de le savoir car il n'y avait aucun rayon de soleil en ce lieu. Leïf ouvrit les yeux et se redressa dans son lit.
_ "Ah tu es reveillé" fit une voix claire. Il se retourna et vit qu'une jeune fille était assise au coin de la pièce dans le fauteuil de la chambre.
_ "Habille toi" dit elle en lui donnant une tunique noire, maître Altius t'attend.
Leïf s'executa et une fois habillé la suivit jusque dans la pièce principale qui par ses piliers et et ses croisées d'ogives avait des allures de crypte. Altius lisait au coin de l'âtre. Lorsqu'il vit arriver les deux enfants, il releva la tête, remercia la jeune fille et emmena son protégé dans une salle d'entraînement. Il toisa Leïf et pris la parole.
_ "Bien je suppose que tu te demande ou tu te trouve n'est ce pas ?" commença t il. l'enfant eu un mouvement d'approbation.
_ "Tu te trouve dans le quartier général de l'ordre des assassins. L'unique ordre d'assassins parmis les armes".
Leïf le regarda sans comprendre. Altius eut un soupire. Après tout cet enfant avait sans doute toujours vécu dans son village des plaines sans rien connaître du monde extérieur. Il lui raconta alors tout depuis le commencement. La guerre, le héros s'étant levé parmis les hommes, l'épée de sang aux terribles pouvoirs, les différents peuples, les elfes arrogants et prétentieux et leurs alliés les druides et les garous, les gobelins ingénieux, les nains et leur don du commerce, les mystérieux vampires, l'énigme des fantômes, les hommes et les Armes. Les Armes leur peuple qui était né pour combattre. Il lui parla de la fin des conflits, du fragile équilibre qui subsistait, des différents clans, des villes. Leïf buvait ses paroles fasciné. Il lui parla ensuite de leur ordre et leur éthique. Dans l'ombre, ils servaient les défenseurs, effectuant toutes sortes de missions secrètes. Pour combattre et pour mener à bien leurs tâches, ils usaient des arts des assassins. Arts qu'il allait maintenant apprendre.
_ "A présent ta vie appartient à notre ordre" déclara Altius "Je serai ton aîné. Je te formerai et te guiderai. Tu peux également demander de l'aide ou des conseils aux autres membres. Nous serons en somme, ta nouvelle famille".
Leïf acquièsça.
Sa nouvelle vie commença. L'entraînement était rude. Leïf apprenait comment combattre à mains nues et à la dague, comment escalader les murs de la ville en prenant appui sur un étalage ou une poutre et sauter de toit en toit.Il devait pratiquer quotidienement la méditation afin d'accroître sa concentration et sa perception. Il apprit également l'art de la dissimulation. Comment se fondre dans la foule, comment disparaître dans les ombres. Comment utiliser les égouts de la ville pour se déplacer sans être vu, comment échapper à ses poursuivants et trouver une cachette sûre. Comment enfin en connaissant bien le corps humain, porter une attaque mortelle dès la première frappe. Altius était un maître intransigeant, il ne tolérait aucun écart. Mais il savait aussi se montrer encourageant et ainsi pousser son jeune élève à se dépasser. A dix ans, il parvint à utiliser ses facultés d'armes en transformant l'os de son avant bras en acier pour faire sortir une lame près de sa main. Les années passèrent et Leïf grandit. Ses traits enfantins s'effacèrent peu à peu et son corps voyait apparaître de nouvelles cicatrices. Leïf s'endurcissait et peu à peu gagna en renommé au sein de son ordre. Bien qu'encore sous la tutelle d'Altius il se vit confier de plus en plus de missions en solitaire. Le temps avait passé, Leïf avait retrouvé une nouvelle famille. Même si la plupart des membres de l'ordre étaient peu loquaces, on devinait sous leur réserve une affection mutuelle pour les autres assassins. Son coeur avait cicatrisé, mais il n'avait pas oublié ce qui lui avait permis de tenir ce jour là. Akin était sans doute en vie quelque part, il le savait. Il pensait à lui souvent. C'était un soir alors qu'il était perdu dans ces considérations que d'étranges rumeurs lui parvinrent. Des rumeurs sur la guerre, et sur une épée légendaire qui aurait été retrouvée. Les choses allaient elles enfin bouger ?
Caractère
Leïf est d'un naturel plutôt calme et posé. Ses années au sein de l'ordre des assassins l'ont rendu assez taciturne. Plutôt méfiant, il n'accorde que très peu sa confiance. Si à première vue il peut sembler être distant il sait se montrer amical avec ses proches. Leïf est quelqu'un de perspicace ce qui l'a aidé plusieures fois dans ces missions. Malheureusement il est aussi assez distrait ce qui l'a souvent gêné dans son travail. Son moment de la journée préféré est le crépuscule. Il aime bien sauter de toit en toit quand le soleil décline avant de rentrer au quartier général. Il aime aussi disparaître dans la foule, devenir invisible car c'est dans ces moments là qu'il se sent le plus en sécurité. De par sa formation d'assassin, Leïf a pris pour habitude de cacher ses sentiments ou ses émotions. L'éthique guerrière des Armes lui a inculqué un fort sens du devoir et de la dévotion envers son clan. Il se considère comme une partie d'un tout, tout qui forme les Défenseurs.
Apparence
Leïf est un Arme. Ses yeux sans pupilles sont d'une couleur violet pâle. Ses cheveux sont blancs et possèdent parfois des reflets bleutés. Comme tout les assassins, Leïf porte des couleurs sombres afin de pouvoir plus facilement disparaître dans les ombres. Sa tenue se compose d'une armure de cuir souple noire. Celle ci a pour avantage de le laisser libre de ses mouvements, mais n'offre qu'une très faible protection. Incapable d'arrêter une épée ou une flêche elle peut uniquement amortir les chocs en cas de mauvaise chute. Au bras il porte des brassards en cuir. Le reste de sa tenue est faite de tissu noir. Fendu en deux pans, elle lui descend jusqu'aux genoux et comporte une capuche utile pour dissimuler son visage. Seul son pantalon large de couleur beige éclaircit l'ensemble. Ses bottes sont noires comme le reste.
En combat, Leïf utilise son pouvoir de métamorphose pour faire jaillir deux lames près de ses mains. Celles ci ne constituent pas une arme de mêlée. Leïf ne peut en effet les maintenir éternellement. Elles sont destinées à des travaux de précision comme porter une coup discret dans une foule. En combat il préfère se battre à mains nue en utilisant les arts des assassins ou utiliser sa dague et ne sortir ses lames qu'au dernier moment pour porter le coup final.
Race : Arme
Clan : Les défenseurs
Hiérarchie : Ordre des Assassins
Nom : Haliel
Prénom : Leïf
Age : Vingt ans.
Armes : dague, arbalète de poing.
Leif est né dans un petit village situé dans une plaine. Il n'y est cependant resté que cinq ans. A cette époque il jouait insouciant avec les autres enfants. Pour lui les journées se ressemblaient toutes. Les courses dans les potagers, grimper aux arbres du village avec le fils du forgeron, escalader les meules de foin dans la grange. Il se souvient aussi des odeurs parfois. Celle alléchante du pain tout chaud qui vient de cuir, la douce fragance des anciens livres dans la maison du Doyen, et le Lilas l'entêtante odeur du Lilas. Les murets du village en était pleins. Leïf se souvient aussi de ses amis. Stem le fils du charpentier était intrépide et toujours entrain à découvrir de nouveaux coins. Hald le fils du forgeron était un garçon taciturne mais aussi un ami dévoué. Leya la fille du tanneur qui avait parfois du mal à s'exprimer mais qui possédait un rire des plus charmant. Et Akin. Il se souvenait plus que tout autre chose de Akin. Akin était un garçon enjoué et amical. Ensemble ils avaient fait les quatre cent coups. Ils avaient ( entre autres ) gravit le toit de la grange pour jeter des oeufs sur les vieilles villageoises, dessiné des moustaches sur les portraits de la maison de l'ancien, courut après les moutons pour les chevaucher, attaché les queues de deux vaches ensemble. Akin possédait une imagination sans faille lorsqu'il s'agissait d'inventer de nouvelles bêtises. Si Akin était le plus souvent naïf, il possédait en revanche une agilité quasi féline. Il adorait par ailleurs jouer avec les chats, parfois plus qu'avec les autres enfants. Akin était son meilleur ami. A ses côtés, chaque journée était riche en éclats de rire. Aussi Leïf n'aspirait qu'à vivre ces instants privilégiés avec son ami, dans leur petit village perdu dans les plaines.
Hélàs ce bonheur n'allait pas durer. C'était à première vue un jour comme les autres. La journée s'était écoulée lentement, semblable à toute les autres. Le soir tombait et Leïf après avoir quitté Akin sur la place du village avait rejoint le grenier de sa maison. Perché sur une poutre, il aimait regarder par la fenêtre le soleil qui déclinait derrière les monts au loin. Tandis qu'il contemplait la lumière orangée, les clameurs du village lui parvenaient. Mais soudain celles ci changèrent. Au lieu des habituels éclats de voix des villageois, il entendit des cris, des bruits de courses ainsi que d'autres sons qui n'étaient assurément pas humains. Il se pencha alors à la fenêtre et ce qu'il vit lui écarquilla les yeux d'effroi.
Des villageois couraient dans tout les sens poursuivit par de gigantesques animaux qui avaient la taille d'un homme. Il se déplaçaient même debout ou voûté comme ceux ci ! Des charettes étaient renversées, des maisons brûlaient et des corps jonchaient le sol sur lequel le sang se mêlait à la terre. Leïf vit depuis la fenêtre plusieurs villageois se faire éventrer ou égorger par leurs monstrueux assaillants. Tout celà lui semblait si irréel...
C'est alors que la trappe du grenier vola en éclat, laissant entrer un immense loup qui se tenait debout, comme un homme. Le regard de Leïf croisa l'espace d'un instant celui du prédateur, et pendant une seconde qui lui semblait une éternité ne vit dans ses yeux jaunes qu'une sauvagerie et une soif de sang sans fond. Sortant de sa paralysie, il eut le réflèxe de je jeter par la seule issue restante : la fenêtre. Fort heureusement celle ci donnait sur la remise. Leïf traversa en atterrissant le toit de chaume qui se trouvait deux mêtres plus bas avant de tomber lourdement sur le sol. Il serra les dents sous l'effet de la douleur mais se releva prestement et se dirigea vers le fond de la remise. Là il souleva le tapis qui dissimulait la trappe qui donnait sur la cave où le doyen cachait ses meilleurs vins. ouvrant la trappe, il se précipita à l'intérieur. Là il attendit. Il attendit pendant des heures écoutant les cris, les gémissements, les râles et les rugissements dont le son se repercutait contre les murs de la cave. Au bout d'un moment, ses nerfs lâchèrent et il s'évanouit.
Au matin, les premiers rayons du soleil le réveillèrent. Il se demanda un instant ce qu'il faisait dans cette cave sombre et humide puis tout lui revint en mémoire. L'attaques, les hommes bêtes, les cris, l'odeur du sang. Il mourait de peur à l'idée de sortir de sa cachette, mais si il restait là dans le noir, il allait probablement finir par devenir fou. N'y tenant plus il gravit l'échelle ouvrit la trappe qui se trouvait à présent à ciel ouvert, au milieu des décombres encore fumants de la remise. Il contempla alors le plus terrible spectacle de sa vie. Le village entier était en ruine. Presque toutes les maisons avaient brûlé et les rares qui tenaient encore debout voyaient leur porte éventrée. Les corps des villageois gisaient sans vie au mileu des rues, baignant dans leur sang. Certain étaient à moitié dévorés, d'autres tellement lacérés qu'ils en étaient devenus méconnaissables. Sur ce décor macabre pesait un silence glacial, rompu épisodiquement par les croassements sinistres des corbeaux. Leïf fit le tour du village sachant intérieurement qu'il était le seul survivant. Il n'y trouva pas âme qui vive. Arrivé sur la place principale il s'effondra. Il aurait pu se laisser mourir là au milieu des cadavres lorsqu'un détail l'interpella. Parmis tout ces corps, aucun d'entre eux ne ressemblait de près ou de loin à celui de Akin. Ou alors, son sang se glaça à cette idée, faisait il partie des corps trop mutiliés pour qu'on puisse les reconnaître ? Non, il n'y avait pas de corps d'enfant parmis eux. Cela signifiait que Terra était peut être encore en vie, quelque part.
Leïf marchait depuis l'aube sur cette route de campagne. Il n'avait encore croisé aucune ferme, il était donc encore loin du village le plus proche. N'en pouvant plus il s'effondra sur la route. Il resta un instant face contre terre puis il entendit un bruit. Se relevant il aperçu une silhouette qui se profilait devant lui. plissant yeux il s'aperçu qu'il s'agissait d'un homme d'âge mûr monté sur un cheval noir. Cet homme répondait au nom d'Altius. Après une harassante mission, il rentrait chez lui empruntant cette route perdue dans la campagne. D'aucun prétendent que le hasard n'existe pas. Il y a peut être une part de vérité dans cette affirmation. Toujours est il que sur cette route isolée et déserte les chemins d'Altius et Leïf se croisèrent alors que le crépuscule tombait sur ces terres. Arrivé à la hauteur de l'enfant, Altius le toisa du haut de son cheval. Il remarqua tout d'abord ses cheveux blancs qui n'étaient pas naturels pour un si jeune garçon. Il s'attarda ensuite sur ses yeux dépourvu de pupilles. Plus que ce détail, c'est l'expression qui se trouvait dans ces yeux qui retint son attention. Dans ceux ci on lisait une dureté et une détermination encore fraîche mais intense qui donnait à ce visage enfantin des airs adultes. Mais il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose d'insondable. L'enfant lui vit briller dans les yeux de l'adulte une froide intelligence et une grande expérience. L'adulte le regarda longuement puis leva les yeux et aperçu la fumée au loin.
Certaines personnes n'ont guère besoin de mots pour se comprendre. Altius savait qu'il pouvait retirer quelque chose de Leïf et Leïf savait que Altius pouvait le sauver d'une mort certaine et lui apporter plus encore.
_ "Tu n'as plus nul part ou aller" dit celui ci "Si cependant tu es déterminé, je pourrai te donner un nouveau foyer, une nouvelle famille, et une nouvelle cause".
Leïf hocha la tête, l'adulte lui tendit la main et le fit grimper sur son cheval. Une fois l'enfant installé, Altius éperonna sa monture qui partit au galop. La vitesse grisante chasse toute pensée de la tête de Leif. Il se retourna pour tenter d'apercevoir son village mais il était déjà trop loin. Son avenir était devant à présent et il laissait bien des choses derrière lui.
La nuit était déjà tombée et la Lune haut dans le ciel lorsqu'il arrivèrent en ville. Bien qu'exténué Leïf observait avec un mélange d'inquiétude et de fascination les ombres de la villes et ses lueurs nouvelles pour lui qui se découpaient dans le ciel bleuté. Altius mena son cheval vers une grande demeure, un serviteur accouru aussitôt pour s'en occuper, laissant son maître pousser les grandes portes de chêne et entrer dans la maison, suivit par Leïf. Ils passèrent par un hall immense, puis prirent un escalier qui les mena en sous sols, passèrent par un couloir éclairés par des torches qui s'enfonçait encore plus profondément sous la terre pour finir par arriver dans un hall souterrain, ressemblant à une crypte. Leïf aperçu d'autres enfants plus ou moins agés adossés à des piliers, lisant dans des fauteuils ou encore parlant à voix basse près d'une cheminé. Certain d'entre eux le dévisagère mais aucun ne sembla surpris. Tous étaient vêtus de noir ou de couleurs sombres. Altius le mena ensuite vers une chambre et le fit s'assoir sur le lit.
_ "Quel est cet endroit ?" demanda Leïf
_ "Tu es bien trop fatigué pour prêter attention à mes explications" répondit Altius, "Pour l'heure tu dois te reposer, nous nous reverrons demain. Essaye juste de ne pas faire trop de cauchemards".
Sur ces mots il tourna les talons et quitta la chambre. Leïf s'effondra sur le lit. Sans qu'il sache comment il s'endormit.
Etait-ce l'aurore ? Impossible de le savoir car il n'y avait aucun rayon de soleil en ce lieu. Leïf ouvrit les yeux et se redressa dans son lit.
_ "Ah tu es reveillé" fit une voix claire. Il se retourna et vit qu'une jeune fille était assise au coin de la pièce dans le fauteuil de la chambre.
_ "Habille toi" dit elle en lui donnant une tunique noire, maître Altius t'attend.
Leïf s'executa et une fois habillé la suivit jusque dans la pièce principale qui par ses piliers et et ses croisées d'ogives avait des allures de crypte. Altius lisait au coin de l'âtre. Lorsqu'il vit arriver les deux enfants, il releva la tête, remercia la jeune fille et emmena son protégé dans une salle d'entraînement. Il toisa Leïf et pris la parole.
_ "Bien je suppose que tu te demande ou tu te trouve n'est ce pas ?" commença t il. l'enfant eu un mouvement d'approbation.
_ "Tu te trouve dans le quartier général de l'ordre des assassins. L'unique ordre d'assassins parmis les armes".
Leïf le regarda sans comprendre. Altius eut un soupire. Après tout cet enfant avait sans doute toujours vécu dans son village des plaines sans rien connaître du monde extérieur. Il lui raconta alors tout depuis le commencement. La guerre, le héros s'étant levé parmis les hommes, l'épée de sang aux terribles pouvoirs, les différents peuples, les elfes arrogants et prétentieux et leurs alliés les druides et les garous, les gobelins ingénieux, les nains et leur don du commerce, les mystérieux vampires, l'énigme des fantômes, les hommes et les Armes. Les Armes leur peuple qui était né pour combattre. Il lui parla de la fin des conflits, du fragile équilibre qui subsistait, des différents clans, des villes. Leïf buvait ses paroles fasciné. Il lui parla ensuite de leur ordre et leur éthique. Dans l'ombre, ils servaient les défenseurs, effectuant toutes sortes de missions secrètes. Pour combattre et pour mener à bien leurs tâches, ils usaient des arts des assassins. Arts qu'il allait maintenant apprendre.
_ "A présent ta vie appartient à notre ordre" déclara Altius "Je serai ton aîné. Je te formerai et te guiderai. Tu peux également demander de l'aide ou des conseils aux autres membres. Nous serons en somme, ta nouvelle famille".
Leïf acquièsça.
Sa nouvelle vie commença. L'entraînement était rude. Leïf apprenait comment combattre à mains nues et à la dague, comment escalader les murs de la ville en prenant appui sur un étalage ou une poutre et sauter de toit en toit.Il devait pratiquer quotidienement la méditation afin d'accroître sa concentration et sa perception. Il apprit également l'art de la dissimulation. Comment se fondre dans la foule, comment disparaître dans les ombres. Comment utiliser les égouts de la ville pour se déplacer sans être vu, comment échapper à ses poursuivants et trouver une cachette sûre. Comment enfin en connaissant bien le corps humain, porter une attaque mortelle dès la première frappe. Altius était un maître intransigeant, il ne tolérait aucun écart. Mais il savait aussi se montrer encourageant et ainsi pousser son jeune élève à se dépasser. A dix ans, il parvint à utiliser ses facultés d'armes en transformant l'os de son avant bras en acier pour faire sortir une lame près de sa main. Les années passèrent et Leïf grandit. Ses traits enfantins s'effacèrent peu à peu et son corps voyait apparaître de nouvelles cicatrices. Leïf s'endurcissait et peu à peu gagna en renommé au sein de son ordre. Bien qu'encore sous la tutelle d'Altius il se vit confier de plus en plus de missions en solitaire. Le temps avait passé, Leïf avait retrouvé une nouvelle famille. Même si la plupart des membres de l'ordre étaient peu loquaces, on devinait sous leur réserve une affection mutuelle pour les autres assassins. Son coeur avait cicatrisé, mais il n'avait pas oublié ce qui lui avait permis de tenir ce jour là. Akin était sans doute en vie quelque part, il le savait. Il pensait à lui souvent. C'était un soir alors qu'il était perdu dans ces considérations que d'étranges rumeurs lui parvinrent. Des rumeurs sur la guerre, et sur une épée légendaire qui aurait été retrouvée. Les choses allaient elles enfin bouger ?
Caractère
Leïf est d'un naturel plutôt calme et posé. Ses années au sein de l'ordre des assassins l'ont rendu assez taciturne. Plutôt méfiant, il n'accorde que très peu sa confiance. Si à première vue il peut sembler être distant il sait se montrer amical avec ses proches. Leïf est quelqu'un de perspicace ce qui l'a aidé plusieures fois dans ces missions. Malheureusement il est aussi assez distrait ce qui l'a souvent gêné dans son travail. Son moment de la journée préféré est le crépuscule. Il aime bien sauter de toit en toit quand le soleil décline avant de rentrer au quartier général. Il aime aussi disparaître dans la foule, devenir invisible car c'est dans ces moments là qu'il se sent le plus en sécurité. De par sa formation d'assassin, Leïf a pris pour habitude de cacher ses sentiments ou ses émotions. L'éthique guerrière des Armes lui a inculqué un fort sens du devoir et de la dévotion envers son clan. Il se considère comme une partie d'un tout, tout qui forme les Défenseurs.
Apparence
Leïf est un Arme. Ses yeux sans pupilles sont d'une couleur violet pâle. Ses cheveux sont blancs et possèdent parfois des reflets bleutés. Comme tout les assassins, Leïf porte des couleurs sombres afin de pouvoir plus facilement disparaître dans les ombres. Sa tenue se compose d'une armure de cuir souple noire. Celle ci a pour avantage de le laisser libre de ses mouvements, mais n'offre qu'une très faible protection. Incapable d'arrêter une épée ou une flêche elle peut uniquement amortir les chocs en cas de mauvaise chute. Au bras il porte des brassards en cuir. Le reste de sa tenue est faite de tissu noir. Fendu en deux pans, elle lui descend jusqu'aux genoux et comporte une capuche utile pour dissimuler son visage. Seul son pantalon large de couleur beige éclaircit l'ensemble. Ses bottes sont noires comme le reste.
En combat, Leïf utilise son pouvoir de métamorphose pour faire jaillir deux lames près de ses mains. Celles ci ne constituent pas une arme de mêlée. Leïf ne peut en effet les maintenir éternellement. Elles sont destinées à des travaux de précision comme porter une coup discret dans une foule. En combat il préfère se battre à mains nue en utilisant les arts des assassins ou utiliser sa dague et ne sortir ses lames qu'au dernier moment pour porter le coup final.
Dernière édition par Leïf le Mer 5 Jan - 20:49, édité 1 fois
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Re: Feuille de personnage : Leïf Haliel
Alors quelques détails qui vont pas:
ton clan c'est les défenseur, et ta hiérarchie c'est l'ordre des assassins ^_-
Ensuite tu appelle Akin Terra... Terra mais son prénom c'est Akin et c'est peu probable que tu le nommais par son nom petit.
Pour l'attaque du village il faut que tu vois si ca convient à Akin.
Préviens quand tu as modifié ^_-
ton clan c'est les défenseur, et ta hiérarchie c'est l'ordre des assassins ^_-
Ensuite tu appelle Akin Terra... Terra mais son prénom c'est Akin et c'est peu probable que tu le nommais par son nom petit.
Pour l'attaque du village il faut que tu vois si ca convient à Akin.
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Eira- Admin
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Re: Feuille de personnage : Leïf Haliel
La partie dans le village me conviens parfaitement ^^
Par contre petit détail que j'ai oublié de préciser dans mon histoire (désolééé ><):
Terra n'est pas le nom de naissance d'Akin, c'est celui de sa famille adoptive de garous, comme lui même ne se souvenait pas de son nom de famille original. Leïf ne peut donc pas le connaitre
Ceci dit super histoire, j'adore ^.^
Par contre petit détail que j'ai oublié de préciser dans mon histoire (désolééé ><):
Terra n'est pas le nom de naissance d'Akin, c'est celui de sa famille adoptive de garous, comme lui même ne se souvenait pas de son nom de famille original. Leïf ne peut donc pas le connaitre
Ceci dit super histoire, j'adore ^.^
Akin Terra- niveau 1
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Re: Feuille de personnage : Leïf Haliel
Content que ça te plaise ^^. Ah mais ça je pouvais pas le savoir. Tu ne me facilite pas la tâche ><. Bah puisque j'ai remplacé Terra par son seul prénom Akin ça devrait le faire non ? Il ne nous manque plus que l'avatar alors.
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Re: Feuille de personnage : Leïf Haliel
Effectivement puisque tu ne mentionne plus son nom c'est bon.
Je te met ton clan, ta race, ton niveau et ton rang dans la société "assassin" si ca ne te va pas mp moi.
Je valide ta fiche mais tu ne pourras poster qu'une fois que tu auras ton avatar
Bienvenue ^_-
Je te met ton clan, ta race, ton niveau et ton rang dans la société "assassin" si ca ne te va pas mp moi.
Je valide ta fiche mais tu ne pourras poster qu'une fois que tu auras ton avatar
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Eira- Admin
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