Erylith Nwaë (Admin)

Nom: Nwaë

Prénom: Erylith

Age: 19 ans

Histoire: Voir post suivant

Caractère: (cinq lignes)
Erylith n'est, au premier abord, pas très sociable. Elle est très méfiante vis à vis des étrangers à cause de son appartenance à une noble famille Elfe qui s'est attiré de nombreux ennuis au fil du temps mais aussi à cause de sa mission qu'elle n'a pas remplie à bien et qui lui a sans doute attiré la foudre de ses congénères et de son père. Elle se fait donc plutôt discrète même quand elle est dans la foule. Elle arrive justement à se fondre dans la masse sans grande difficulté et sait faire oublier sa présence rapidement.
Mais Erylith n'est pas totalement associable, elle aime parler aux animaux et aux plantes et quand elle rencontre des gens intéressants, en qui elle pense pouvoir avoir confiance, elle sait se montrer enjouée et loyale. Elle n'a pas d'ami, mis à part Aluna, dont elle cherche toujours la trace..
En bref, Erylith est très prudente et peut sembler froide quand on ne la connaît pas. Elle n'a pas confiance en beaucoup de gens et ne s'attachera que difficilement aux personnes de peur de les décevoir un jour.

Physique: (cinq lignes aussi)
Erylith a les cheveux d'un blond très clair et est semblable en tout point à une humaine de 19 ans à un ou deux détails près: elle a les oreilles pointues des Elfes et ses yeux sont violets. Cette couleur particulière est due à un héritage transmis à toutes les descendantes de la famille Nwaë. De sa famille, elle possède aussi les tatouages qu'on dessine sur les visages des apprentis assassins. Les siens sont rouges contrairement à ceux des garçons qui sont noirs. Elle a ainsi été différenciée par son père qui a choisi de lui attribuer une couleur différente vu qu'elle est la première assassine de la famille.
Mis à part cela, Erylith est plutôt fine mais sa musculature se dessine parfaitement sous ses vêtements d'assassin qu'elle cache le plus souvent sous une longue cape afin que personne ne devine ce qu'elle est vraiment. La capuche de sa cape lui permet de cacher ses yeux et ses oreilles qui pourraient la rendre reconnaissable pour ceux qui connaissent la famille Nwaë. Elle porte toujours son arc sur le dos et ne se sépare jamais de son poignard qu'elle laisse dissimulé sous sa cape, toujours prêt à être sorti en cas de danger.

Race: Elfe

Clan: Sans Clan

Pouvoir(s): Communiquer avec la Nature (animaux, plantes...) et avec quasiment tous les êtres vivants par télépathie.

Arme(s): Un arc et un poignard à lame incurvée.

Autre: Nyctalope et ses sens sont très développés. En tant qu'assassin de formation, Erylith peut fermer son esprit aux intrusions extérieures.

Histoire:

Erylith vivait dans la demeure de son père, dans une des grandes forêts, à l'ouest d'Ilya. La demeure de sa famille était cachée aux yeux de tous et seuls ceux qui y étaient venus une fois connaissaient son emplacement exact mais n'étaient jamais certains de la retrouver. Car, en effet, la famille Nwaë, noble famille elfe qui était respectée et crainte par beaucoup, était sans cesse menacée par des attaques venant de toutes parts à cause de la « profession » de ses membres.. Ces derniers étaient une famille d'assassins de père en fils et aujourd'hui, de père en fille...


Un jour, alors qu'elle avait 5 ans, le père d'Erylith l'amena à un marché d'esclaves sur la place centrale d'Ilya. La petite fille sortait pour la première fois de chez elle et regardait autour d'elle, émerveillée par tant d'agitation, la foule évoluer dans des cris et des odeurs qu'elle ne connaissait pas jusqu'à lors. Tout à coup, une fillette attira son attention sur une estrade. Elle remarqua immédiatement les chaînes qui l'empêchaient de bouger et la retenaient sur place. Elle était jolie mais maigre et portait des vêtements trop grands pour elle contrairement à la jeune elfe qui avait de jolis vêtements bien ajustés à sa taille fine. Leur regard se croisèrent et les deux fillettes restèrent un long moment ainsi à se fixer, à se jauger, à se comprendre. Erylith perdit de vue la fillette quand son père avança parmi la foule pressée autour de l'estrade. C'est alors qu'elle entendit ce que l'homme qui se tenait lui aussi sur l'estrade, bien en chair et libre de ses mouvements, hurlait par-dessus le brouhaha de la foule.
Il parlait de la famille de la fillette qui serait une famille de garous, à vendre en tant qu'esclaves pour un prix qui ne semblait pas assez cher pour Erylith qui considérait que la vie n'avait aucun prix. Se demandant pourquoi son père l'avait amenée là, elle remarqua qu'il la fixait et quand il croisa son regard, il se baissa et dit: « Veux-tu de cette famille ? Veux-tu les sauver de ces misérables gens qui ne lui veulent que du mal ? » Séduite par les paroles de son père et la façon dont il sous-entendait qu'il leur réserverait un meilleur traitement que les autres, Erylith hocha la tête doucement. Le père leva alors la main, montrant ainsi sa bague sertie des armoiries des Nwaë ce qui fit taire l'assemblée. L'homme sur l'estrade se stoppa net et, sans un mot, accepta la bourse d'argent que lui lançait l'elfe et lui livra la famille de Garous. Erylith, contente d'elle, venait de sauver la famille de la fillette. C'est du moins ce qu'elle croyait...


Quelques mois passèrent sans problème au sein de la famille Nwaë. Erylith était devenue amie avec Aluna. Elles jouaient ensemble dès qu'elles le pouvaient, mais en cachète parce que sinon, le père de l'elfe les grondait et Aluna se faisait fortement réprimander... Les deux jeunes filles étaient malignes et savaient se cacher ce qui faisait qu'elles n'étaient jamais attrapées. Un jour pourtant, Erylith qui venait de finir son entraînement quotidien, se rendit au point de rendez-vous mais n'y trouva pas son amie. Elle décida d'attendre, pensant qu'elle avait du retard à cause de tâches qu'elle devait accomplir mais elle se comprit vite que son amie ne viendrait pas aujourd'hui... La jeune elfe partit alors à la recherche de son amie dans les quartiers de la maison réservés aux « domestiques ». Elle croisa beaucoup de gens qui la regardaient avec un air surpris et finit par la trouver dans un recoin sombre, au pied d'un corps. La jeune elfe s'approcha et vit alors un jeune garçon livide qui respirait avec difficulté. Son amie se tourna vers elle quand elle l'entendit approcher et braqua son regard sur le sien, les larmes aux yeux. Sans un mot, Erylith partit en courant chercher de l'aide auprès du guérisseur de la famille. Quand elle revint, sans aide, il était trop tard. Le jeune garçon avait rendu l'âme et son amie était effondrée à ses côtés.
Devant tant de souffrances, Erylith comprit que son amie n'était pas heureuse et qu'elle ne l'avait pas sauvée sur la place... Elle se mit à pleurer et à demander pardon à son amie ainsi qu'à toutes les personnes présentes dans la pièce. Une fois ses sanglots calmés et ses larmes taries, elle regarda son amie, la prit par la main et l'emmena loin de sa demeure, loin des siens sous le regard bienveillant et fier des parents d'Aluna. Elles coururent à en perdre haleine, sans s'arrêter, pendant de longues heures. Une fois assez loin de la maison, Erylith regarda son amie fixement. Leur échange dura quelques minutes, puis, sans un mot, la jeune fille partit sans se retourner, laissant l'elfe seule au milieu des bois. Cette dernière ne se détourna que lorsqu'elle ne put plus distinguer la présence de son amie. Elle rentra alors le plus rapidement possible pour que son absence passe inaperçue. Elle arriva en vue de la maison des esclaves et découvrit avec horreur son père qui demandait s'ils n'avaient pas vu sa fille... Alors que le père d'Aluna bredouillait une réponse incertaine, Erylith se montra et déclara qu'elle était partie en forêt écouter les plantes. Elle lança un bref regard à l'homme qui le rassura sur le sort de sa petite Aluna et s'excusa auprès de son père pour ne pas l'avoir prévenu de son absence. L'elfe la gronda et l'envoya dans sa chambre avec interdiction de manger, une lueur de fierté dans les yeux.

Les années passèrent sans que jamais Erylith n'eut la permission d'approcher les esclaves de près comme de loin. Pourtant, quand elle les apercevait au loin, elle voyait dans leurs yeux cette lueur de gratitude qui lui remontait le moral et qui justifiait ses actes, qui prouvait qu'elle avait bien agi.

Maintenant, Erylith était une jeune fille de 15 ans et elle avait suivi un entrainement spécial comme le voulait la tradition familiale à une différence près, cette formation ne s'appliquait en général qu'aux membres masculins de la famille.. Elle était donc la première descendante des Nwaë à avoir suivi la formation d'assassin. Elle avait maintenant fini l'apprentissage théorique des méthodes d'assassinat ainsi que l'apprentissage des pratiques de combat au corps à corps et le tir à l'arc. Elle excellait dans tous les domaines et son père, bien qu'il le lui cachât durant toutes ses années, était extrêmement fier de sa fille qui était quasiment aussi forte que le meilleur des assassins de la famille. C'est donc un jour d'été que son père alla la chercher au milieu d'une clairière où elle aimait s'échauffer avant de reprendre ses activités de combattante avec son maître. Il l'interpela alors qu'elle finissait des étirements perchée dans les arbres. Elle le suivit excitée car le jour de sa présentation aux chefs Elfes était arrivé. Elle allait enfin suivre la formation que tout elfe doit recevoir pour en devenir un à part entière.
Arrivée à l'académie, les érudits l'observèrent longuement avant de décider qui serait son tuteur. Elle tomba sur un vieil Elfe qui aimait particulièrement prendre son temps. Ainsi, elle commença son entrainement, passant ses journées dans les bibliothèques de l'académie à lire des manuscrits et toutes sortes de livres sur la nature, les elfes, la communication avec les animaux et les plantes et passait ses nuits à méditer dans la forêt. Elle trouvait ces enseignements ennuyeux et inutiles. Aussi, elle préférait lire des livres sur la Grande Guerre et la légende de l'Épée de Sang et celle de l'ordre qui la protégeait. C'est ainsi qu'elle comprit qu'Aluna faisait partie de cet ordre et qu'elle devait donc savoir où se cachait l'épée. Elle repensa alors à toutes ces moments passés avec cette personne si importante pour elle dont elle ignorait tout du rôle dans l'histoire de cette Épée légendaire.
Trois ans avaient passé depuis son arrivée à l'académie quand, un matin d'hiver, elle fut appelée dans le bureau du Grand Sage. Son père était là, droit et toujours aussi impressionnant que dans ses souvenirs et la regarda entrer, un sourire se peignant alors sur ses traits à la vue de sa fille. Erylith garda le silence, inclinant juste la tête en signe de respect et reportant ensuite son attention sur le sage qui lui expliqua la présence de son père. Celle-ci, avec profond respect, s'inclina devant le sage en le remerciant pour sa formation et en promettant de revenir une fois sa mission accomplie. Le sage baissa la tête et sortit de la pièce sans rien dire laissant la fille seule avec son père. C'est alors que son père lui expliqua. Il lui raconta tout, l'histoire de la personne qu'elle devait tuer sans jamais prononcer son nom. La jeune fille de 18 ans accepta et partit le soir même à la recherche de la personne décrite par son père.

Après quelques mois de recherche, Erylith retrouva la piste de sa cible. Elle la suivit pendant deux autres mois et ne se fit pas repérer par elle. Quand enfin sa cible était à portée de tir, Erylith se rendit compte qu'elle connaissait cette personne. Elle avait déjà remarqué depuis un moment que sa démarche lui disait quelque chose mais le loup qui l'accompagnait ne lui disait rien. Quand enfin elle comprit, elle se montra. Les retrouvailles furent riches en émotion. Aluna non plus ne l'avait pas oubliée. Les deux amies s'assirent autour du feu se racontant leurs aventures pendant ses 13 longues années. Aluna commença son récit sans donner trop de détails jusqu'à sa rencontre avec Loup, le magnifique loup noir qui l'accompagnait alors en cet instant. Les détails sur le reste de l'histoire, Erylith le comprit vite, avaient un rapport avec l'Épée de Sang. Aussi, ne posa-t-elle pas de question là-dessus et enchaina avec sa propre histoire. Quand elle arriva au moment où son père l'avait rejointe dans le bureau du Grand Sage, elle s'assombrit. Elle narra ainsi la raison de sa présence ici mais avant qu'elle ait pu dire ses intentions présentes, son amie s'était levée, prête à partir, et Loup avait sorti les crocs. Erylith déclara alors qu'elle ne voulait pas la tuer, que rien ne comptait plus pour elle que l'amitié de la Garou et qu'elle s'était montrée pour la prévenir que même si elle ne la tuait pas, d'autres assassins seraient envoyés à sa recherche. Erylith lui expliqua quelques détails et l'entraina à se dissimuler le peu de temps qu'elles restèrent ensemble afin qu'Aluna ait une chance de s'en sortir. Cependant, pour cela, les deux amies devaient à nouveau se séparer. C'est donc 3 mois plus tard qu'Erylith partit de son côté, laissant son amie se débrouiller seule encore une fois.

Quelques semaines après qu'elle soit partie, Loup arriva un soir en courant au niveau de la grotte où elle avait choisi de passer la nuit. Elle l'entendit arriver bien avant de le voir et, comprenant que quelque chose n'allait pas, alla à sa rencontre à toute allure. Quand elle le rejoignit, un seul regard suffit pour qu'elle comprenne.. Ils l'avaient retrouvée, Aluna était en danger ! Elle courut alors plus vite qu'elle n'avait jamais couru, aussi vite que Loup qui pourtant courait vite. Elle ne s'arrêta pas, essayant sans cesse d'entrer en contact avec son amie par la pensée. Son esprit heurta un mur, une barrière infranchissable qui lui fit quand même comprendre qu'elle n'était pas loin. Plus que quelques centaines de mètres... Ils y étaient presque... Mais Erylith se stoppa net à quelques dizaines de mètres de son amie. Loup s'arrêta aussi obéissant à l'ordre mental d'Erylith. La jeune elfe avait repéré l'ennemi. Accompagnée de Loup avec qui elle gardait le contact mental autant que physique, ils s'approchèrent en silence de la clairière. La scène se déroula trop rapidement pour qu'Erylith ait le temps de réagir. L'assassin était un professionnel, un vrai professionnel. Erylith resta là, allongée au sol avec Loup à ses côtés, tous deux pétrifiés par ce qu'ils voyaient et par la peur de cette homme en noir qui venait d'ôter la vie à leur amie. L'homme écouta patiemment le silence qui régnait sur la forêt et repartit sans un regard sur sa victime, sa présence se dispersant dans les ténèbres du crépuscule à peine tombé.
La neige commença à tomber lentement d'abord puis le vent forcit d'un coup. Erylith et Loup restèrent longuement là à contempler leur amie sans oser bouger de peur de voir ressurgir l'homme qui leur avait ôté l'être qu'ils chérissaient tous deux énormément. Erylith pleura pour la deuxième fois de sa vie. Elle venait de perdre une amie, sa seule et unique amie. Au bout d'un moment enfin, Loup se décida à bouger. L'elfe le suivit lentement, perdue dans ses pensées. Ils approchèrent du corps de leur amie étendu sur la neige maculée de sang. L'elfe s'assit à côté d'elle et approcha sa main du visage de son amie. Sa main effleura à peine la joue d'Aluna qu'une aura bleutée entoura le corps de la défunte. Erylith s'écarta brusquement du corps et posa une main sur son poignard, l'autre étant sur le flanc de Loup. L'aura bleue prit peu à peu forme humaine. Erylith et Loup reconnurent alors la silhouette d'Aluna qui se détachait de son corps comme une sorte d'esprit flottant dans les airs, de fantôme... L'esprit eut un mouvement de recul face au corps d'Aluna allongé au milieu de son sang et, quand il se tourna vers les deux amis, hurla et s'enfuit sans un regard derrière lui.

Erylith et Loup mirent peu de temps à comprendre que leur amie était devenue Fantôme mais eurent beau courir après elle pour la rattraper du plus vite qu'ils pouvaient, ne purent jamais l'atteindre. Ils décidèrent alors de se reposer dans une grotte des montagnes, après n'avoir rien pu avaler. Le lendemain se passa en silence. Aucun mot n'était nécessaire entre Loup et Erylith pour qu'ils se comprennent. Ils venaient de perdre une part d'eux-même en même temps, venaient de voir cette même part se transformer en fantôme et de la voir disparaître sans pouvoir la rattraper. Le silence le leur rappelait et leur permettait de mettre de l'ordre petit à petit dans leur esprit. Une semaine passa ainsi, sans qu'un seul mot ne soit prononcé. Au bout du huitième jour, Erylith se leva, l'air déterminé mais un peu gêné. Elle expliqua à Loup ce qu'elle croyait être le mieux pour tous les 3 avec précaution. Loup lui sourit et lui dit qu'il pensait à la même chose qu'elle depuis un petit moment. Rassurée que son idée soit aussi celle de Loup, Erylith serra fort Loup dans ses bras. Après un dernier regard, une dernière promesse de se retrouver tous les ans dans cette clairière le jour où ils avaient perdu une partie d'eux-même, Loup partit dans les montagnes à la recherche de sa moitié. Erylith le regarda partir, et ne détourna pas le regard même lorsque Loup n'était plus que tache noire qui se détachait dans la neige à l'aube d'un jour nouveau. Elle fixa encore longtemps l'endroit où il disparut à l'horizon puis se leva et recommença ses étirements quotidiens. Ils se l'étaient promis, ils retrouveraient Aluna coûte que coûte. La jeune Elfe garda cette promesse à l'esprit. Pour Aluna. Et elle se remit à vivre.

héhé validé ^-^