Akin Terra le chat garou

Nom : Terra
Prénom : Akin
Age : 20 ans

Histoire :

Akin enfance :

On sait peu de choses sur l’enfance d’Akin avant ses 5 ans. Lui-même n’a que de vagues souvenirs de cette période :
Un petit village dans les plaines… Une présence chaleureuse et aimante… Une douce odeur de lilas…
Et puis soudain les cris… Des silhouettes inconnus courant dans tout les sens… Et l’odeur du sang et celle âcre d’un feu… Le feu partout…
Une course… De la peur, partout autour de lui… De la peur, dans son cœur…
Une forêt sombre et froide... Une présence angoissante… Une force gigantesque qui le soulève soudain et le maintien au dessus du sol… Sa peur devenant terreur…
Et puis la douleur… Dans son épaule… Une douleur comme il n’en avait jamais connu…
La force qui le lâche… Il tombe… Le sol froid… Le froid qui l’engourdit… La peur… La peur, de mourir…

Toujours est il que le jeune garçon fut retrouvé à l’entrée d’un village, écorché de toute part, au seuil de la mort. A son réveil, plusieurs jours plus tard, il se sentait quelqu’un d’autre, comme si tout son être avait changé. Il ne fut même pas surpris lorsque ses sauveurs lui apprirent qu’il se trouvait dans un village de garous. Il se souvenait vaguement que quelqu’un lui avait un jour décrit ces êtres comme des créatures monstrueuses, mais lui ne vit que des visages souriants et apaisants autour de lui. Et sans savoir pourquoi, il su qu’il était des leurs… Il avait été quelque chose avant… Il ne savait pas quoi. Mais aujourd’hui il était un garou.
Ainsi commença la vie d’Akin Terra en tant que garou.

Dans les années qui suivirent, Akin s’adapta assez facilement à cette nouvelle vie qu’il découvrait. Il fut placé dans une famille d’adoption qui comptait déjà de nombreux enfants. Un peu perdu parmi ses nombreux frères et sœurs adoptifs, Akin ne passa pas beaucoup de temps chez lui, préférant se promener un peu partout dans les rues et jouer avec les chats du village. Il trouvait avec ses compagnons félins une affinité naturelle plus qu’avec tout autre être vivant. Ceux-ci venaient souvent le voir, et il leur parlait longuement de tout et de rien, et parfois, ceux-ci lui répondaient.
Une fois par mois, son corps se métamorphosait et prenait sa vrai forme de garou. Ces nuits là, il passait son temps dans la cave de sa maison, de crainte de voir son propre visage, ne voulant même pas rencontrer ses congénères.
Pendant près de 4 ans, Akin vécu une vie plutôt paisible dans son village.
C’est à neuf ans que sa vie prit un autre chemin.

Akin ne s’était jamais vraiment interrogé sur sa propre forme de garou. Il savait que de nombreux garou différents peuplait son village : loup garou, aigle garou, ours garou… Mais, n’ayant lui-même jamais voulut voir son visage les nuits de pleine lune, il n’avait aucune idée de la race de garou dont il faisait partit, bien qu'il ai toujours senti quelque chose de félin en lui.
Néanmoins, il en fit la connaissance par un jour d’hiver, alors que la neige tombait drue. Un jour qui marqua aussi à tout jamais la fin de sa vie paisible, et celle de son village…
Il rentrait d’une chasse dans la forêt avec Fillan l’un de ses meilleurs amis chat, jouant joyeusement dans la couche de neige, un oiseau entre les dents.
Soudain, à moins d’un demi kilomètre de son village, il plissa les narines et se figea, une odeur venait de le saisir à la gorge. Une odeur horriblement familière… Surgie de son passé comme un fantôme ricanant... L’odeur du feu, mélangé à celle du sang, et de la peur…
Il lâcha son oiseau et se mit à courir à toute allure. Il sauta par-dessus un arbre abattu, franchit d’un autre bond une rivière gelée et escalada une pente couverte de neige.
La vue qui s’offrit à lui glaça alors les entrailles, jaillissant tout droit de ses cauchemars et du passé qu’il avait préféré oublier :
Son village, d’habitude si paisible, était en flammes. Des gens couraient dans tout les sens. Des garous… Mais aussi des êtres qu’Akin ne connaissait pas. Ils ressemblaient à des garous non transformés, à la différence que leurs cheveux possédaient des teintes étranges, et que des armes sortaient de différentes parties de leurs corps…
Beaucoup de personnes se battaient dans le village, et beaucoup de corps jonchaient le sol…
Sans réfléchir, Akin se mit à courir. Il descendit à toute vitesse la pente qui le séparait de son village et entra dans celui-ci sans cesser de courir, le chat toujours sur ses talons.
Il traversa sans encombre l’endroit devenu champ de bataille et arriva enfin à sa destination. Il se figea a nouveau et se laissa tomber à terre, les yeux agrandis par la terreur. Il se trouvait devant sa maison, et celle-ci, en flammes, finissait de s’écrouler sur elle-même. La lueur du feu révélait plusieurs cadavres à l’entrée, dont celui de sa mère adoptive et de plusieurs de ses frères et sœurs.
Akin resta immobile, à contempler la scène. Un chaos total sévissait dans son esprit. Des morts, du sang, sa famille… Et le feu… Une peur indescriptible enflait dans sa poitrine.
Il ne sortit de sa paralysie mentale face au carnage que lorsqu’un cri à sa droite le fit sursauter. Un homme au visage barré d’une cicatrice se précipitait sur lui, sa hache brandie, un désir de tuerie dans le regard.
Akin le regarda se jeter sur lui sans réagir, hébété.
L’homme fit virevolter son arme et lui assena un coup au ventre avec le plat du métal qui lui coupa le souffle et l’envoya valser plus loin. Il n’eut pas le temps de se relever que son agresseur était déjà de nouveau sur lui et le remettait à terre d’un coup de pied dans les côtes.
Puis il eut une petite exclamation qui ressemblait à un rire et cracha à sa victime :

« Alors sale garou ? On se sent comment quand on est en situation de faiblesse hein ? Ca fait mal de se trouver à la place de la proie pas vrai ? »

Il conclut chacune de ses phrases par un nouveau coup de pied. Puis toisa sa victime qui s’était recroquevillée sur elle-même.
Akin trouva la force de relever vers son agresseur un regard où se mélangeait peur et incompréhension.

« … Pourquoi… Pourquoi ?... Pourquoi ?... » murmura t’il.

L’homme s’esclaffa.

« Tu demande pourquoi ? Vous les garous vous tuez des centaines des notre sans vous souciez de ce que ça ferait si on faisait de même ! Sales monstres puants ! »

Akin l’observa, et son visage perdit peu à peu l’expression de peur qui le marquait au fur et a mesure qu’il réfléchissait.
Il écoutait mais ne comprenait pas les paroles de cet homme étrange. Une chose avait traversé son esprit : il n’y avait pas de raison… Ces morts, ce sang, tout ça sans raison… Tout ceux qu’il connaissait et avait réussi à aimer, tous morts sans raison…
Transperçant son esprit envahit par la terreur, un sentiment atteignit son cœur. Un sentiment aussi rouge que le sang qui coulait à ses pieds, aussi noir que la nuit au dessus de leur tête. La colère. Pas celle qu’il ressentait lorsqu’il se disputait avec ses frères, ni celle lorsqu’il se coupait en utilisant un objet tranchant. Non, cette colère là était froide et meurtrière. Elle réanimait chaque parcelle de son corps et le consumait entièrement.
Il sentit quelque chose s’éveiller en lui, un pouvoir qu’il n’avait ressentit que rarement, les nuit de pleine lune précisément... Une force animale réveilla en lui des instincts primaires.
L’homme leva alors de nouveau sa hache pour le coup fatal. Mais il poussa soudain un cri de douleur lorsqu’une ombre se jeta sur son bras et le lacéra en feulant furieusement.
Akin profita de l’attaque de Fillan pour se redresser et se foncer sur son adversaire qu’il jeta à terre avec une force qu’il ne se connaissait pas. Une vive douleur le saisi alors à son épaule droite et il du reculer, une main sur sa vieille cicatrice qu’il avait oublié depuis longtemps, mais qui semblait soudain aussi brûlante que dans ses souvenirs. Il sentit alors son corps se transformer à nouveau… Une transformation bien plus douloureuse que les précédentes, qui lui donnait l’impression que tout ses os se brisaient. Il hurla et se ramassa sur lui-même.
Face à lui, l’homme profita de cette occasion, et après avoir éjecté le chat accroché à son bras, il fit jaillir une épée de son bras et frappa.
Mais la lame se stoppa à quelques centimètres du visage d’Akin. L’agresseur écarquillât les yeux. Le jeune garou tenait la lame de son adversaire d’une main, indifférent au sang qui coulait de sa main, couverte à présent d’une fourrure grise et pourvue de griffes. Lorsqu’il releva son visage pour transpercer son adversaire d’un regard acéré, celui-ci était méconnaissable : recouvert lui aussi d’une fourrure grise et brillante, il s’était allongé pour former le museau et la gueule d’un chat ; ses pupilles, désormais réduites à deux fentes, brillaient d’une intense lueur ; et deux oreilles sortaient à présent du sommet de son crâne. Pendant quelques seconde, le garou tourna la tête et aperçut enfin son visage dans une plaque brillante accrochée au mur. Étrangement, il ne se trouva pas aussi monstrueux qu'il avait cru toute ces années.

"Je suis un chat garou." annonça t-il simplement à haute voix.

Vif comme l’éclair, Akin asséna un coup à son agresseur de sa patte libre qui le projeta contre le mur de droite. Puis il se jeta sur lui et le frappa de ses griffes à tous les endroits qu’il pouvait atteindre. Finalement, il parvint à dégager sa nuque et plongea ses crocs dans le cou de sa victime pour lui trancher la jugulaire.
L’homme émit un gargouillis étouffé, eut un dernier spasme, et cessa de s’agiter.
Sans s’attarder plus longtemps, Akin prit Fillan dans ses bras et s’enfui du village, ne s’arrêtant de courir que lorsqu’il fut sûr d’être très loin.
Il se laissa alors tomber au sol, tremblant de tous ses membres. Il ne pleurait pas, car aucune larme ne pouvait réellement exprimer le déchirement qu’il ressentait.
Fillan s’avança jusqu’à lui et lui lécha doucement le visage. Akin se rendit alors seulement compte qu’il était redevenu lui-même.
Il posa les yeux sur le félin. Ils étaient tout les deux des orphelins maintenant. Ils avaient perdu leurs villages respectifs et se retrouvaient seuls.
Le jeune garou se redressa et passa une main encore tremblante sur le dos du chat, qui lui répondit par un ronronnement rassurant.

« Qu’est ce qu’on va faire maintenant Fillan ?... »

Le chat leva vers lui ses yeux bleus.

« On voyage. » répondit il calmement.

C’était la première fois que le félin lui répondait.


Akin jeunesse :

Par la suite, Akin fit comme l’avait dit le félin. Voyageant de villes en villages, il en apprit davantage sur le monde qui l’entourait, et qu’il n’avait jamais soupçonné auparavant. La première chose qui marqua son esprit était que le monde était grand. Grand et peuplé de nombreuses créatures bizarres et amusantes selon son propre point de vue.
Grâce à Fillan il apprit à chasser pour se nourrir et à vivre dans la nature, les jours où ils ne pouvaient dormir dans une ville. Il découvrit la valeur étrange que les peuples attribuaient aux pièces d’or et apprit bientôt à voler pour s’en procurer, lorsque Fillan et lui avait besoin de quelque chose, ou d’un toit pour dormir.
Quand à son pouvoir de transformation, il ne réessaya pas l’utiliser, se souvenant de la douleur et des conditions dans lesquelles il l’avait fait la première fois, et se contenta des métamorphose lors des nuits de pleine lune.

Les années passèrent et Akin grandit, devenant un jeune homme vif et alerte. Sa vitesse et ses sens de félin se développèrent, et il fut bientôt capable de voir dans la nuit et d’entendre des sons infimes.
Malgré tout, et même étant donné les évènements auxquels il avait assisté, Akin gardait une âme infantile et continuait de s’émerveiller devant la moindre découverte. Il lui arrivait aussi souvent d’avoir des réactions surprenantes et irréfléchies pour son âge, comme escalader un bâtiment sur un simple coup de tête, ou se jeter sur un inconnu pour le renverser en criant « J’t’ai eut ! ». Tant et si bien qu’il sembla bientôt que seul Fillan puisse encore le raisonner un minimum. Est-ce que ce comportement infantile était un moyen de fuir son passé ? Ou une façon de protéger son esprit des horreurs déjà rencontrées ? Personne ne le savait vraiment.
Quoi qu’il en soit, partout où il allait, Akin était vu comme un garçon joyeux, bien qu’étrange, et complètement inoffensif, toujours accompagné d’un chat au pelage noir.
Mais cette douce innocence du jeune garou pourra t’elle survivre à ce que promet l’avenir d’Ilmer ? Car déjà dans les villes et les villages on murmure ce mot qui sonne comme une note mortuaire : la guerre…

Caractère : Bien qu’ayant déjà fêté ses 20 ans, Akin à la mentalité et la façon d’agir d’un enfant de 12 ans à peine. Une douce folie enveloppe le jeune garou qui a tendance à agir de manière irréfléchie et instinctive et a souvent des réaction qui peuvent surprendre les gens.
Mais ce penchant infantile fait aussi d’Akin un garçon gentil et fidèle avec ceux qui arrivent à devenir ses amis (et donc à le supporter un minimum).
En tant que chat garou, Akin possède aussi de nombreuses caractéristiques du chat, comme par exemple le réflexe de courir après une pelote ou une souris s’il en voie une (irrésistible..) ou celle de se gratter à la manière d’un félin.
Lorsqu’il lui arrive de se battre en revanche, Akin peut parfois entrer dans une sorte de transe meurtrière sous l’effet de la colère et attaquer avec une rage et une frénésie qui ne lui ressemblent pas. Ceci mis à part, Akin se bat rarement car il n’aime pas ça.
Il faut aussi noter qu'Akin est victime d'une Pyrophobie avancée qui lui vient de son sombre passé et qui lui fait perdre tout ses moyens face à des flammes trop grandes.

Physique : Akin est un jeune garou à la carrure fine et agile. Sa peau est légèrement halée et ses cheveux châtain foncés toujours en bataille (se peigner ne fait pas vraiment partie de ses activités favorites). Ses yeux verts sont vif et brille d’une folie douce qui laisse deviner son tempérament enfantin. Sur son épaule droite, une cicatrice de morsure lui marque la peau au niveau du trapèze. Quand à sa marque de garou, elle représente une tête de chat, la gueule ouverte, d’une teinte verte bleue.
Il est généralement vêtu d’une chemise grise et trop grande pour lui et d’un pantalon de toile noir et large au niveau des mollets.
Lorsqu’il est en semi métamorphose, un pelage gris sombre et court recouvre tout son corps ; son visage s’allonge pour former la gueule et le museau d’un chat ; deux oreilles de chat lui poussent sur le sommet du crâne et les siennes disparaissent ; ses yeux s’agrandissent et prenne une teinte vert émeraude ; ses jambes s’arquent en arrière à la manière des félins, et ses ongles poussent pour former des griffes.
En métamorphose complète, il a l’apparence d’un chat gris sombre de morphologie légère.

Race : Garou (chat)

Clan : Les Justes

Hiérarchie : En dessous des elfes

Armes : À part son chat Fillan heu… un petit couteau (très pratique pour éplucher les fruits)

Autre : Fillan, son compagnon de route, l’accompagne partout où il va. Fillan est un chat au pelage noir et aux yeux d’un bleu océan. Il possède une morphologie fine mais robuste et c'est un félin très agile et rapide qui arrive facilement à échapper à ses adversaires en se faufilant dans les moindre recoins. C’est un félin assez malin et sage qui guide Akin et lui évite souvent de gros ennuis. Très attaché à son ami garou, il ne l'abandonnerait jamais.

Alors Alors histoire impec
Manque plus que l'avatar, tu pourras poster que quand tu l'auras, mais bon tu le sais.

validé